Cauchemar à Superland: enlèvement de kippot, bousculades et coups.

Pendant des heures, les enfants du campement de Goush Etzion ont été harcelés par des écoliers bédouins du Néguev. Par ailleurs, l’une des mères s’est plainte: «Ma fille avait l’impression qu’elle s’évanouissait de suffocation». Les Administrateurs du campement étaient à court d’arguments.

Le cauchemar s’est produit hier, lors de la visite des enfants à Superland. Le harcèlement comprenait des contournements violents en ligne, des enlèvements de kippot, des menaces, des gestes obscènes, des jurons, des insultes antisémites et même des coups réels.

L’une des filles de la cinquième année a déclaré qu’un groupe de femmes l’a entourée, l’a pincée et l’a bousculée  en la frappant, lui crachant dessus et en riant de moquerie. Sentant qu’elle était sur le point d’étouffer, elle réussit à ramper sous eux et à s’échapper.

« Elle est rentrée à la maison en pleurant, humiliée et a dit que les pincements étaient très douloureux. Elle avait l’impression qu’elle s’évanouissait d’étouffement et avait peur d’être battue plus fort », a déclaré sa mère, tandis qu’un des conseillers a ajouté: « Les enfants sont revenus traumatisés par ce cauchemar. Je ne comprends pas comment de telles choses puissent se produire dans notre pays ».

Les plaintes ont commencé à atteindre les conseillers et les superviseurs du camp de vacances, qui ont contacté le personnel de Superland. Ils ont, pour leur part, déclaré qu’ils géraient l’incident, mais en fait, les plaintes ont continué à affluer. Ce n’est qu’avec l’intervention de la police que le harcèlement a cessé.

« L’un des Superlanders m’a dit qu’il était témoin de cas bien pires, mais qu’ils avaient les mains liées: ils n’ont pu faire sortir personne parce que le tribunal les a empêchés de le faire. S’ils étaient sortis, ils seraient poursuivis », a déclaré l’un des les conseillers.

«La plus grande douleur à laquelle les enfants ont été exposés à maintes reprises. Ils étaient terriblement bouleversés. C’était horrible, c’était comme un mauvais film. Aujourd’hui, je ne les aurais pas ramenés là-bas, et même en tant que père, je n’aurais pas attendu d’arriver à cette situation», a déclaré l’un des instructeurs.

«Où sont les éducateurs»?

Dans une correspondance interne aux parents des enfants blessés, l’un des participants a écrit: «Lorsque la police est arrivée, j’ai expliqué la gravité de la situation, j’ai demandé un traitement immédiat contre ces groupes arabes d’une  manière efficace et immédiate. La situation est revenue au calme peu après». « Nous vous suggérons de prendre le temps de parler à la maison. Veuillez nous dire s’il y a des sentiments négatifs qui nécessitent un traitement supplémentaire ».

Le directeur du camp, Yitzhak Nussbaum et son adjoint Yafit Har Shoshanim, ont ajouté: «C’était censé être la liberté des enfants au cours de ce séjour. En fait ils ont été les victimes du harcèlement des enfants de la société arabe. La réponse du Superland et des forces de l’ordre est véritablement scandaleuse».

Shlomo Ne’eman, chef du Conseil régional du Goush Etzion, a répondu: «Nous avons vu, une fois de plus, une preuve supplémentaire de qui est prêt pour la coexistence dans ce pays par rapport à ceux qui utilisent le terme «coexistence» comme une feuille de vigne».

«Où sont les éducateurs, où sont les parents, et où les enfants reçoivent-ils le message qu’un Juif est le propriétaire de ce pays? Notre réponse est déterminante: Nous, et nous seuls, sommes les propriétaires exclusifs de ce pays, et sommes prêts à vivre dans l’honneur, le respect et l’appréciation aux côtés de voisins en quête de paix ».

Aucune réponse n’a été reçue de la direction de Superland jusqu’à présent, et pour cause…

JForum ‒ Israel Hayom