Pourquoi Poutine et Zelensky sont heureux de revoir Bibi

Zelensky et Netanyahu ont discuté des plans de l’Ukraine pour mettre fin à la guerre avec la Russie

L’ambassadeur de Kyiv a indiqué que le président ukrainien s’est de nouveau entretenu avec le Premier ministre Netanyahou et l’a félicité pour son entrée en fonction •

Félicitations au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour son investiture en tant que Premier ministre d’Israël », a tweeté Zelensky sur son compte Twitter. « Nous avons discuté de la coopération bilatérale entre les pays, y compris dans le domaine de la sécurité, et nous avons parlé de l’interaction sur les plates-formes internationales. » Il a également ajouté : « Nous avons également abordé la mise en œuvre du plan de paix de l’Ukraine ».

Le bureau du Premier ministre Netanyahu a confirmé l’entretien : le Premier ministre Netanyahu s’est entretenu avec le président Zelensky, et l’ukrainien, qui avait précédemment voté en faveur de la résolution anti-israélienne, était cette fois absente du vote. Au-delà de cela, nous ne faisons pas référence au contenu des discussions politiques qui ont eu lieu.

Il y a environ trois semaines, Zelensky a eu des entretiens inhabituels à Blitz avec une série de dirigeants du monde entier, notamment : le président des États-Unis Joe Biden, le président français Emmanuel Macron et le président turc Recep Tayyip Erdogan. La séquence des pourparlers soulève aux yeux de beaucoup la possibilité que l’Ukraine ait fait preuve d’une ouverture excessive à la possibilité d’une solution politique pour mettre fin à la guerre.

Au cours de la conversation, Biden a souligné à Zelensky que les États-Unis donnaient la priorité aux efforts visant à accroître la défense aérienne de l’Ukraine, et le faisaient par le biais de programmes d’aide américains. Selon le communiqué de la Maison Blanche, Biden a salué l’ouverture de Zelensky à une paix juste basée sur les principes fondamentaux inscrits dans la Charte des Nations Unies.

ZELENSKY ET POUTINE SALUENT LE RETOUR DE NETANYAHU AU POSTE DE PREMIER MINISTRE.

Les deux chefs d’États, opposés depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, ont félicité Benjamin Netanyahu, qui renoue avec le pouvoir en formant le gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël. Le président russe Vladimir Poutine a salué jeudi le retour de Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement israélien en souhaitant renforcer la coopération avec Israël « dans tous les domaines », a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

« J’espère que le nouveau gouvernement sous votre direction poursuivra la ligne visant à renforcer la coopération russo-israélienne dans tous les domaines pour le bien de nos peuples, dans l’intérêt d’assurer la paix et la sécurité dans la région du Proche-Orient », a déclaré le président russe dans un message adressé au Premier ministre israélien.

Et pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, Volodymyr Zelensky a adopté une position similaire à celle de son homologue russe. Sur Twitter, le président ukrainien a souhaité à Benjamin Netanyahu « du succès sur la voie de la prospérité et de la sécurité ».

Après le début de l’offensive russe en Ukraine en février, Israël a adopté une position prudente à l’égard de Moscou, en cherchant rester neutre. Israël a notamment fait valoir des liens privilégiés entre les deux pays, l’Etat hébreu comptant plus d’un million de citoyens originaires de l’ex-Union soviétique et la Russie disposant de troupes en Syrie, pays voisin d’Israël.

Israël, trait d’union entre l’Ukraine et la Russie.

Netanyahu n’avait pas insulté le futur, et avait su garder de bonnes relations avec les deux protagonistes de cette guerre qui est devenue un piège pour la Russie. Il n’y a plus d’avancée sur le terrain, et chacun se met à bétonner sa position, ce qui nécessite beaucoup d’énergie pour zéro résultat.

On parle de plus en plus d’y mettre un terme, il faut donc trouver une porte de sortie honorable pour les uns et les autres. Un cessez-le-feu pourrait être une première étape avant des négociations qui risquent de durer.

Netanyahu que beaucoup ont pris un malin plaisir à critiquer pourrait être le faiseur de paix dans cette région, comme il l’a été au Moyen-Orient, ce qui fait mal au ventre à la gauche israélienne qui est au diapason avec la gauche mondiale anti-juive.

Ce dernier point commun explique en partie la volonté de détricoter le caractère juif d’Israël à travers le problème de la conversion, toujours avec le fallacieux prétexte de la démographie juive, ou la cacherout, ou le shabbat et d’autres pratiques fondamentales du judaïsme.

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