Wow : C’est le nombre d’ultraorthodoxes qui vivent en Israël aujourd’hui

À l’occasion du 75ᵉ anniversaire de l’indépendance de l’État d’Israël, l’éditeur de l’Institut ultraorthodoxe d’études politiques analyse l’estimation de la société ultraorthodoxe de l’État à nos jours et publie également des projections de la croissance de la société jusqu’au 100ᵉ anniversaire de l’État.

À l’occasion du 75ᵉ anniversaire de l’État d’Israël, l’Institut ultraorthodoxe d’études politiques a entrepris d’enquêter sur la croissance de la société ultraorthodoxe depuis la création de l’État, et il s’avère que la tâche n’était pas si simple.

Ainsi, vous pourriez être surpris qu’il soit en réalité impossible de connaître la proportion de la population ultraorthodoxe avec l’établissement de l’État (1948), car aucune enquête n’a été réalisée pendant cette période qui segmentait la population juive par secteur.

Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que les chercheurs ont commencé à identifier la population ultraorthodoxe dans des enquêtes indirectes, fondées sur des enquêtes auprès du personnel menées par le CBS en 1979 – mais il s’agissait d’estimations trop basses qui ne fournissaient pas une image précise de la taille de la population ultraorthodoxe en Israël.

Une certaine amélioration s’est produite en 2002, lorsque le CBS a commencé à vérifier dans l’enquête sociale annuelle qui est ultraorthodoxe.

Sur la base de ces données, l’Institut Haredi d’études politiques estime plus précisément le nombre de Haredim dans le pays durant ces années et leur taux de croissance.

Les données montrent que la population ultraorthodoxe en Israël en 1979 était d’environ 212 000 personnes (environ 5,6% de la population).

Depuis lors, jusqu’en 2023, la société ultraorthodoxe a augmenté d’approximativement, 509% (!) et compte actuellement 1 290 000 personnes (approximativement 12,9% de la population).

À titre de comparaison, le reste de la population en Israël (juifs non orthodoxes et arabes) a augmenté de 135 % durant ces années.

Selon les estimations, le 90ᵉ anniversaire de l’indépendance d’Israël, la population ultraorthodoxe atteindra déjà approximativement 2 150 000 (environ 18 % de la population totale), et le 100ᵉ jour de l’indépendance en 2048, ce nombre atteindra déjà environ 2 860 000 (environ 21,2 % de la population totale).

Dans le même temps, la population religieuse non orthodoxe continuera de croître à un taux élevé alors que la population juive laïque va décroître. Les conséquences politiques ne seront pas négligeables, et la gauche a raison de s’affoler en voyant le pouvoir lui échapper pour un bon moment.

Le problème de la gauche est devenu identitaire. Dans les années 60 à 70 elle était la représentante du sionisme qui se voulait humaniste et laïque, mais en même temps acceptait le principe de la conquête territoriale dans la lignée des pionniers des premières aliyot de 1920 à 1967.

Puis elle s’est embourgeoisée, ne vivant que dans les quartiers très riches ( Tel-Aviv, Ramat-Gan Ramat-Aviv Herzliyya, Jérusalem, etc…), et déconnectés du peuple. Principalement ashkénaze, elle détenait tous les leviers de l’état, notamment la Cour suprême.

Puis, dans les années 70, d’autres pionniers ont remplacé les hommes de gauche. Ils se sont installés dans les implantations. Au début, tout le monde a cru qu’ils seront une monnaie d’échange dans le cadre d’un accord « la Terre contre la paix » et la gauche était donc prête à les vendre pour négocier avec les Palestiniens qui n’ont été créés que pour délégitimer Israël.

Mais voilà, 56 ans plus tard, il n’est plus question de monnaie d’échange puisqu’avec « Jérusalem Est » ils sont près de 700 000 juifs à vivre en Cisjordanie ou plus exactement en Judée Samarie.

Pendant que la gauche caviar flirte avec les LGBT, parle en anglais par snobisme, et vit de manière insouciante dans les beaux quartiers, le sionisme a continué son chemin sans eux. Les religieux sont partout, à l’armée, dans les hôpitaux, la recherche, les start-up, l’immobilier, la politique. Il n’y a qu’un lieu qui leur est interdit, « la Cour suprême » haut lieu de la laïcité. C’est ce dernier bastion qui déchaîne toutes les haines auxquelles s’agglomère la haine des pionniers de Judée Samarie qui ont repris le flambeau du sionisme, et celle des religieux qui avec leur morale juive insupportent les laïques.

Ce n’est pas un problème de démocratie, mais un problème de démographie et d’éthique. Une fois de plus la gauche s’est trompée, comme elle l’a toujours fait.

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Ratfucker

Il n’y a pas que la gauche qui s’inquiète. Une masse d’oisifs qui ne participent ni à la défense du pays ni au fonctionnement de l’économie productive, c’est l’arme fatale au service des nazislamistes palestiniens.

Franck DEBANNER

Un seul mot : אמת

Guy Poron

Merci pour ces lignes bénies! Quel plaisir de lire de tels articles devenus rares, même arissimes…HaShem a tout en contrôle et aime sa fiancée!