Titre choisi par Ronen Bergman dans Ynet :
« Les Héros israéliens qui ont déjoué les tentatives contre la vie d’Arafat ».
Les tentatives continuelles pour tuer Yasser Arafat constituent une affaire qui mérite un livre entier à elle seule et découle d’une double-perception chez les Israéliens : d’abord et avant tout, qu’Israël doit tout faire, absolument tout, pour éviter d’avoir à mener des guerres longues ; pour reporter la prochaine guerre et le fait de partir en guerre, « seulement quand la lame de l’épée est au-dessus du cou », comme disait l’ancien Directeur du Mossad disparu, Meir Dagan. Au lieu de mener des guerres, il y a un besoin de se concentrer sur les opérations sous couvertures, profondément en territoire ennemi.
Deuxièmement, parce que le cours de l’histoire peut être modifié par l’élimination de dirigeants hostiles. Meir Dagan me l’a dit explicitement : « Je pensais que le liquider aurait changé le cours de l’histoire. Arafat n’était pas seulement un dirigeant palestinien, mais u genre des pères fondateurs de la nation palestinienne. L’éliminer aurait déclenché une grosse part de conflits internes à l’intérieur de l’OLP et entravé significativement ses capacités à prendre des décisions stratégiques à partir de ce moment-là ».
Mais, au-delà du fait d’élimier Arafat, cela soulevait la question du risque de blesser ou tuer des personnes innocentes autour de lui. Et c’est, de mon point de vue, la point le plus important dans toute cette histoire. Quand Yehoshua Sagi, Directeur des Renseignements Militaires, a entendu, au début 1982,qu’Israël était sur le point du tuer Arafat et tous ses assistants dans une énorme explosion, qui aurait pu affecter des gens innocents, il s’est rendu chez le Vice-Ministre de la Défense Mordechai Tzipori, le rival d’Ariel Sharon et l’a convaincu de se rendre auprès du Premier Ministre Menachem Begin, son ancie patron au sein de l’organisation clandestine de l’Irgoun pour le persuader d’annuler l’opération.
Au cours de la guerre, le Lieutenant-Colonel Uzi Dayan a pris le commandement de la force d’intervention Salt Fish (Poisson Salé), quqi est intervenue dans l’encerclement de Beyrouth pour traquer Arafat et fournir aux forces aériennes sa localisation avec pour objectif de la bombarder. Uzi Dayan était assez hésitant : « Arafat a été sauvé par deux facteurs : son interminable chance de toujours s’en sortir et moi-même
Je pensais qu’Arafat était une cible légitime, mais une de celle qui justifie n’importe quel moyen. Si je voyais cela comme impliquant la mort de nombreux civils, même si nous savions qu’Arafat se trouvait là, je n’étais pas d’accord de les laisser poursuivre le projet de bombardement.
Raful (Rafaël Eitan, le chef d’Etat-Major) avait l’habitude d’exploser de colère. Il m’a téléphoné et m’a dit : « J’entends que tu as des informations sur tel et tel endroit. Pourquoi les avions ne volent-ils pas encore pour y aller? » Je lui ai alors répondu que c’était impossible à cause de la concentration de gens autour de lui. Raful m’a dit : « Oublie cela. J’en prends la responsabilité ». Je n’étais pas préparé à le permettre. Ce n’est pas Raful qui allait m’apprendre l’éthique de la guerre.
« A un stade ultérieur, le chef d’Etat-Major m’a rappelé que je n’avais pas l’autorité suffisante pour décider s’il fallait ou pas larguer ue bombe. Tout ce que j’avais à faire était de signaler quand la cible était mûre, du simple point de vue des renseignements disponibles. A partir de là, chaque fois que nous apprenions que le bombardement déboucherait sur des pertes civiles massives, nous signalions que la cible n’était pas mûre, sous l’angle des renseignements disponibles ».
Après la guerre, quand Sharon qui était tellement impatient de mettre un terme à la carrière terroriste et à la vie d’Arafat « le chien », a donné l’ordre aux forces aériennes d’abattre les avions qui transporteraient le Raïs palestinien, un groupe d’officiers de l’IAF a tous simplement décidé que cela n’arriverait pas de cette manière-là.
« Je suis allé rencontrer Eitan », déclare Aviem Sella. Je lui ai dit : « Chef d’Etat-Major, nous n’avons pas l’intention de faire ça. Ca n’arrivera pas, tout simplement. Je comprends que le Ministre de la défense a la position dominante sur cette question. Personne n’ose se confronter à lui, et par conséquent, nous ferons en sorte que cela devienne techniquement impossible ». Raful m’a regardé et n’a jamais rien dit. J’ai pris son silence pour un consentement ».
Chaque fois qu’un avion transportant Arafat était détecté, Sella déclenchait une série d’actions qui rendait l’opération impossible. En même temps, Sharon a commencé à avoir des ennuis avec la commission d’enquête chargée d’enquêter sur le massacre par les milices chrétiennes d’Hobeika, des Palestiniens du camp de réfugiés du quartier de Sabra et Shatila au Liban, et il était assez distrait concernant l’opération prévue, « qui s’est effacée d’elle-même avant qu’on ne l’annule complètement ».
La conclusion est qu’il s’agit d’un sujet jamais clos sur l’éthique au combat et les capacités à préserver les valeurs morales dans la lutte à mort. Le désir fort -et c’est un euphémisme- de Raful et Sharon (ainsi que celui de Begin, selon le secrétaire militaire de Sharon lui-même, Oded Shamir) – de tuer Arafat à n’importe quel prix, a été contrecarré par des officiers subalternes et supérieurs qui ont entravé -soit par des paroles soit des actions- par leur présence et empêché des opérations qui auraient potentiellement mis en danger des vies innocentes. David Ivry, Uzi Dayan, Aviem Sella, Amos Gilboa et d’autres sont les héros de cette affaire.
Sans la moindre hésitation, nous pouvons comparer ces « héros d’Israël », à Shaoul Hamelekh. Shaoul avait l’ordre divin de détruire amalek. Il l’a épargné. Apportant ainsi des malheurs sur Israël.
Loin d’être fier comme l’abruti qui a rédigé ce papier,, l’attitude des saboteurs de la destruction du meneur des déchets, fait monter en moi, la fureur et la haine contre cette vermine gauchiste qui cancérise Israël.
Alors oui, à quoi bon avoir été de vrais héros, si ensuite, on sabote tout en refusant de finir le devoir ?
Je ne vis pas en Israël, contrairement à ces centaines de milliers de gauchistes qui eux se battent, font les milouïm, etc. etc. Mais vraiment parfois je me dis que ça vaut mieux car en Israël je serai en prison pour « extrémisme de droite ». Enfin, lentement mais inéluctablement, cela change. Dans moins d’une génération, tous les officiers d’Israël n’auront qu’un désir : liquider les déchets nazislamistes. Et pour les abrutis, je précise que les déchets nazislamistes, ce ne sont ni les arabes en général, ni les musulmans en général, mais seulement ceux qui ont la haine des Juifs qui les poussent à nuire. Certains parfois, rarement certes, sortent de cette haine. Mais quand ils sont devant nous avec cette haine, nous avons le devoir de les tuer.
Donc, loin d’être un exemple de morale, ces soi-disant héros d’Israël, sont des nuisance qui ont perpétué le terrorisme antijuif, en décidant tous seuls, contre l’opinion des dirigeants et même de la Torah, qu’il ne fallait pas détruire les déchets. Cette faute lourde de ces cons ne doit pas être oubliée. Merci à Jforum de l’avoir rappelé.
Nous n’avons traduit qu’une partie du contenu. Qu’on aime ou pas, Bergman est bien plus fin que ça. La censure militaire ne lui permet pas de répondre à la question de la coïncidence de l’élimination de Cheikh Yacine, puis son bras droit Rantisi, avec la mort subite d’Arafat (qu’on peut aussi croire mort du SIDA après parties de jambes en l’air avec les éphèbes de la Garde Noire de Nikolae Ceausescu-C’est un transfuge du KGB qui le relate). Autre partie à mettre en exergue : l’Etat-Major durant l’Intifada a évalué que l’élimination de 25% des « cadres » des branches terroristes du Fatah et du Hamas suffisait à mener à la paralysie complète de l’appareil : c’est le résultat qu’on constate aujourd’hui. Après la reconnaissance de Jérusalem, il n’y a pas de « 3ème Intifada » comme prévue par les médias français… Amalek est un concept. Qui peut croire que le mal puisse être éradiqué du cœur de l’homme, avant l’arrivée de… etc.? Tsahal (et services assimilés) s’occupe de sécurité et de contrôle -de moyens contre-insurrectionnels-, ni de morale ni de métaphysique.