En fin d’après-midi lundi, des détenus étaient parvenus à dérober le trousseau de clefs d’un surveillant et à ouvrir les cellules avant de déclencher un incendie. Une dizaine de prisonniers ont été blessés.

Un incendie a été allumé lundi, peu après 17 heures, à la prison de Vivonne, près de Poitiers, par des détenus qui ont réussi à dérober un trousseau de clefs à un surveillant pour ouvrir leurs cellules. Cinq membres des forces de l’ordre et six détenus ont été hospitalisés, en lien avec l’inhalation de fumées déclenchées par les mutins au deuxième étage d’un des bâtiments du centre pénitentiaire, a précisé la préfecture. Un des détenus hospitalisés a été victime d’un infarctus

Près de 24 heures après les faits, le bâtiment est toujours «inapte à recevoir du public», a précisé Emmanuel Guiraud, et le ruissellement de l’eau déversée par les pompiers pour maîtriser les incendies a mis «hors de service le système électrique et la vidéosurveillance pour l’ensemble du bâtiment». En conséquence, une centaine des 178 détenus de ce bâtiment vont être transférés ce mardi dans d’autres prisons de la région: Uzerche, en Corrèze; Neuvic, en Dordogne et Villeneuve-sur-Lot, en Lot-et-Garonne.

Une soixantaine de mutins

«Deux détenus ont bousculé un surveillant et ont réussi à lui subtiliser son trousseau de clefs, ce qui leur a permis d’ouvrir toutes les cellules» du deuxième étage du bâtiment, a expliqué le syndicaliste. Après avoir «mis le feu aux coursives et à l’atrium», des prisonniers «ont tout cassé à l’intérieur», a ajouté Emmanuel Giraud, sans pouvoir préciser le nombre des mutins ni quelles étaient leurs revendications. D’après une source pénitentiaire, il s’agissait d’une soixantaine de détenus qui avaient refusé de regagner leurs cellules. L’incident aurait eu comme origine le refus de permission de sortie à un détenu, qui s’est rebellé, entraînant d’autres détenus dans son mouvement, indique une source syndicale pénitentiaire.

Deux détenus de 30 et 34 ans ont été placés en garde à vue. Les autres détenus de l’étage «ont été évacués vers le gymnase» de la prison. Des poursuites judiciaires devraient être engagées contre plusieurs détenus à mesure de l’éclairage sur la responsabilité des participants, a précisé le ministère à l’AFP. Une dizaine de véhicules de gendarmes avaient été dépêchés sur place, tandis qu’un hélicoptère survolait le site. Le centre de Vivonne, inauguré en 2009, est un établissement d’une capacité de 578 places, et hébergeait ces jours-ci 525 détenus, ce qui ne suggère pas de problème de surpopulation.

(Avec AFP)le figaro

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gilberty

Toutes les informations enttendu sur les radios francaises , parle de la mutinerie sans jamais prononcé les mots arabe ou islamiste . Les elections approchent pour hollande et son ami manuel valls .

khallll

ou est le rapport avec l’islamisme?????

philippe

Pourquoi ce titre ?Qui dit ,tout,et rien,juste de l accroche a deux balles avec aucun fondement pour le justifier,ca décrédibile le journal et donne un mauvais gout dans la bouche.

Hava

Parce que dans cet prison est incarcéré le frère de Mohammed Mera, Abdelkader Mera ainsi qu’une trentaine au moins de djihadistes et que le syndicat avait dénoncé il y a quelques temps le danger de réunir dans une même prison des détenus radicalisés….. Mais le titre pose justement la question du pourquoi les médias n’évoquent-ils pas cela ?