Référendum d’indépendance en Nouvelle-Calédonie : le «non» l’emporte largement.

 

«Ce soir, la France est plus belle, car la Nouvelle-Calédonie a décidé d’y rester», s’est félicité Emmanuel Macron dans une allocution diffusée en début d’après-midi.

L’issue de ce scrutin laissait peu de place au doute. Les indépendantistes avaient appelé leurs électeurs à ne pas y participer. Pourtant à l’origine de la demande de référendum, ils protestaient contre son maintien le 12 décembre, arguant de l’impossibilité de mener une campagne «équitable» depuis l’irruption du Covid-19 dans l’archipel.

Cette non-participation ouvrait donc la voie à une troisième victoire des partisans de la Nouvelle-Calédonie française, après les consultations de novembre 2018 (56,7 % de «non» à l’indépendance) puis d’octobre 2020 (53,3 %). Les indépendantistes ont d’ailleurs prévenu : ils ne reconnaîtront pas les résultats de ce scrutin et les contesteront devant l’ONU.

Dans une allocution d’une dizaine de minutes, à 13h, Emmanuel Macron a «pris acte» du choix effectué par les Calédoniens de rester «dans la République». «La Nouvelle-Calédonie restera donc française», a déclaré le président de la République, insistant toutefois sur «le corps électoral (…) resté profondément divisé». Insistant sur le lien de solidarité, de respect et de fraternité, le président de la République a souligné que «sur bien des sujets» l’État et les institutions locales «doivent travailler ensemble». «Ce choix est une fierté et une reconnaissance. Ce soir, la France est plus belle, car la Nouvelle-Calédonie a décidé d’y rester», a ajouté le chef de l’État.

Un sujet qui anime la campagne

Le sujet a largement animé ces dernières semaines de campagne présidentielle. À droite, plusieurs candidats ont affirmé leur attachement à la Nouvelle-Calédonie, dernière présence de l’Union européenne (UE) dans le Pacifique. «La Nouvelle-Calédonie doit absolument rester française», a notamment répété à plusieurs reprises Éric Zemmour. Même message pour la candidate LR, Valérie Pécresse, qui publiait fin octobre une tribune dans Le Figaro pour appeler les Calédoniens à rester Français.

De son côté, Emmanuel Macron avait annoncé en mai 2018 qu’il ne prendrait pas position, «parce que ce n’est pas (sa) responsabilité», avait-il expliqué. En ajoutant néanmoins : «La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie.» Jean Castex, quant à lui, avait émis le «souhait fort que le choix des Calédoniens soit celui de la France».

AFP

 

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jankel

Considérer ceci comme une démocrature est une ineptie qui coutera cher aux masses imbeciles qui font semblant d’y croire!
Les jufs de France feraient bien de s’en inquiéter!
Mais bientôt ils seront « en exil » six, et sans même une terre où accoster!