Les forces dirigées par la Turquie subissent des pertes importantes, lors d’une attaque infructueuse contre les positions des YPG

2562 VuesMay 06, 2019 3 Commentaires

 

Rapport sur la guerre en Syrie – 6 mai 2019: Les forces dirigées par la Turquie concèdent des victimes lors d’une attaque ratée contre les positions des YPG

La zone de désescalade d’Idlib et la partie nord de la province d’Alep sont maintenant deux sources principales d’instabilité en Syrie.

Le 4 mai, l’armée nationale syrienne pro-turque (ALS), soutenue par les forces spéciales turques, a lancé une attaque surprise sur les positions des unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord d’Alep. L’ALS a brièvement conquis la ville de Ma’arnaz, mais a ensuite été forcée de battre en retraite sous la pression de l’YPG.

Plus tard le même jour, les dénommées Forces de libération d’Afrin (ALF) ont publié une déclaration affirmant qu’au moins 40 membres de l’ALS avaient été tués et 30 autres blessés lors d’affrontements sur Ma’arnaz. Ces affirmations ne reposent, cependant, sur aucune preuve visuelle.

Des sources pro-turques ont affirmé que plusieurs mines et engins piégés installés à Ma’arnaz figuraient parmi les principales raisons du retrait de l’ASL. La chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen a également rapporté que, selon ses propres sources, l’Armée arabe syrienne (ASA) est intervenue dans la situation pour permettre à une unité spéciale turque encerclée de se retirer de la région, constituant un « geste de bonne volonté ».

ALF est une dénomination utilisée par les YPG afin de dissimuler leurs activités militaires contre la Turquie et ses forces. Les YPG constituent un noyau des Forces démocratiques syriennes (SDF), qui représentent de facto une armée auxiliaire d’un autre pays membre de l’OTAN, les États-Unis.

Par ailleurs, l’Armée Arabe Syrienne aurait pilonné un poste d’observation turc près de Shir Mughar, dans le nord-ouest de Hama. Selon certaines informations, la position turque aurait été touchée par inadvertance en raison de sa proximité avec les positions des terroristes. Ces derniers jours, les forces russes et syriennes ont lancé plus de deux cents frappes contre des positions terroristes dans les provinces de Hama et d’Idlib. Les frappes ont eu lieu à la suite d’un bombardement accru des zones contrôlées par le gouvernement, qu’ont initié les djihadistes pro-Turcs se cachant dans la zone de désescalade d’Idlib.

À la suite de l’incident de Shir Mughar, des hélicoptères turcs sont entrés en Syrie et se sont posés à proximité du poste d’observation. Des sources de l’opposition ont déclaré que les hélicoptères avaient évacué plusieurs membres des services turcs blessés.

Vers la fin du 4 mai, le ministère turc de la Défense a annoncé que deux de ses soldats avaient été blessés lors d’une attaque au mortier près de la ville de Shir Mughar. La déclaration officielle n’a pas identifié le responsable des bombardements.

Le ministère russe de la Défense a averti que des djihadistes dirigés par des membres de Hayat Tahrir al-Sham se massaient dans la partie sud de la zone de désescalade d’Idlib. Les djihadistes renforcent leurs forces près de Latamina et de Kafr Zita. Selon la partie russe, ce groupe de frappe pourrait prochainement lancer une attaque à grande échelle contre la partie de Hama détenue par le gouvernement.

Ces développements sont survenus au milieu de spéculations circulantes selon lesquelles le SAA se préparait à une action militaire dans la zone de désescalade de Idlib. Cependant, ce scénario reste improbable si aucun incident majeur impliquant des civils ou des victimes à grande échelle ne se produit rapidement.

Le SDF et ses dirigeants politiques s’emploient à renforcer leur emprise sur le nord-est de la Syrie. Le 2 mai, le groupe soutenu par les États-Unis a organisé la «conférence des clans syriens» à Ein Essa. De hauts responsables du SDF et d’autres personnalités locales affiliées à la coalition dirigée par les États-Unis y ont assisté.

Au cours de l’événement, le commandant en chef du SDF, Ferhat Abdi Sahin, a révélé que le groupe était impliqué dans des «discussions indirectes» avec la Turquie afin de régler les différends existants.

Le gouvernement de Damas a qualifié l’événement de « réunion de la trahison et de subjugation ».

thesaker.is/turkey-led-forces-suffer-casualties-in-failed-attack-on-ypg-positions/

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Yilmaz

Mercenaire ! Je suis sûre que vous avez rien dans la tête . PKK = peuple kurde.et les kurdes ont jamais étés mercenaires. C’est le seul peuple du Moyen-Orient qui se battre contre le fascisme et qui se battre pour sa liberté .

Ratfucker

Merdogan sera balayé.