Les Etats-Unis ajoutent la société israélienne NSO à leur liste noire
Son logiciel, Pegasus, aurait permis d’espionner des centaines de journalistes et d’hommes politiques
Les États-Unis ont inscrit la société israélienne NSO sur une liste noire en raison de ses « activités contraires à la sécurité nationale et aux intérêts de politique étrangère des États-Unis. »
L’entreprise israélienne Candiru a également été ajoutée à la « Entity list » du ministère américain du Commerce.
Washington a indiqué que cette initiative « est fondée sur des preuves que ces entités ont développé et fourni des logiciels espions à des gouvernements étrangers, qui ont utilisé ces outils pour cibler de manière malveillante des responsables gouvernementaux, des journalistes, des hommes d’affaires, des militants, des universitaires et des employés d’ambassades ».
« Ces outils ont également permis à des gouvernements étrangers de mener une répression transnationale, qui consiste pour des gouvernements autoritaires à cibler des dissidents, des journalistes et des militants en dehors de leurs frontières souveraines, pour faire taire les dissidents. De telles pratiques menacent l’ordre international fondé sur des règles », a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le groupe NSO s’est retrouvé exposé cet été après des enquêtes publiées par un consortium de 17 médias internationaux, révélant que son logiciel Pegasus aurait permis d’espionner les téléphones de journalistes, hommes politiques, militants ou chefs d’entreprises de différents pays.
Une fois installé dans un téléphone mobile, Pegasus permet d’espionner son utilisateur, accédant à ses messageries, ses données, ou activant l’appareil à distance à des fins de captation de son ou d’image.
Candiru est une autre entreprise qui aurait développé des outils qui ont été utilisés pour espionner des militants des droits de l’homme et d’autres individus dans le monde entier.
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Alors les déchets juifs anti TRUMP, vous êtes satisfaits ?
Simplement effrayant.
Les Etats-Unis interdiront-ils le pétrole alors qu’ils ont brûlé vifs des dizaines de milliers de Vietnamiens au napalm, au cours d’une guerre loin, très loin de chez eux ? Certes, les services d’espionnage _et de défense des pays democratiques _continueront de se servir de Pegasus, dans le secret. Il faut du moins l’espérer. Mais incriminer un outil et son concepteur, voire le pays du concepteur, parce qu’un usage non conforme en a été fait reviendrait à interdire les marchands d’armes dont l’usage de ces dernières aurait servi des objectifs criminels ! Comment se défendre, dès lors ?
Cette décision est (très) grave, car elle concerne la sécurité nationale des Nations occidentales, qu’elle émane d’un pays « ami », et que l’entreprise NSO fournit un nombreux materiel aux services de sécurité et défense des pays du monde entier !
D’ailleurs, ce materiel continue de protéger, en ce moment même, comme une « video surveillance » intelligente, de tous les ennemis du monde dit libre. Si Pegasus avait existé en 2000, il aurait permis de contrecarrer de nombreux attentats, dont celui des WTC…
L’Amérique démocrate de Biden ? Celle-là…