Une conversation « très dure » entre l’ancien secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ou encore l’objectif de Tzipi Livni de faire tomber le gouvernement israélien… voici quelques-unes des petites histoires révélées par le dernier lot d’emails de Hillary Clinton, publiés samedi sur le site de Ynet.

Les 562 nouveaux messages publiés ce week-end sont le dernier lot d’emails envoyés à partir du serveur privé d’Hillary Clinton alors qu’elle était encore secrétaire d’Etat. S’ils ne devraient pas l’embarrasser davantage que les messages précédents qui ont été publiés, ils offrent un aperçu révélateur des discussions sur Israël à la Maison blanche.

Un email avec la transcription d’une conversation entre l’ex-secrétaire d’État Clinton et Netanyahou, présente un titre accrocheur: « Très difficile », mais ne révèle rien de plus, le reste du message semblant avoir été expurgé.

Un autre email évoque la rumeur selon laquelle l’ancien conseiller à la sécurité nationale israélien Uzi Arad a été contraint de démissionner, suite aux soupçons du Shin Bet selon lesquels il aurait fait fuiter des informations sensibles.

Un autre email rapporté par Ynet, envoyé en janvier 2011, est l’œuvre de l’ancien ambassadeur américain en Israël Martin Indyk, et évoque le départ d’Ehoud Barak du parti travailliste et de son impact négatif sur le processus de paix.

Le diplomate note que le départ de Barak « stabilise la coalition de Bibi et élimine toute influence modératrice », et avertit que l’ex-cheffe de l’opposition Tzipi Livni « a l’intention de renverser le gouvernement ».

Livni apparaît également dans un autre email envoyé à Clinton plus tard en 2011, dans lequel elle met en garde contre les groupes terroristes qui profitent du printemps arabe et qui pourraient exploiter des élections démocratiques potentielles.

Se référant à un email envoyé plus tôt à Clinton, Livni a écrit: « J’ai évoqué ma frustration sur le fait que, dans le cas du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban, la communauté internationale a limité sa définition de la démocratie à la conduite technique d’un scrutin, et a échoué à insister auprès de ceux qui ont cherché les avantages du processus démocratique, qu’ils en acceptent aussi les principes sous-jacents ».

« Le résultat, comme vous le savez, a été de donner une certaine légitimité et le pouvoir à des forces qui n’étaient manifestement pas attachées aux principes démocratiques et qui continuent de constituer un danger pour leurs propres sociétés et pour leurs voisins », a poursuivi Livni.

Un des emails révèle également l’histoire intrigante, qui pourrait toutefois d’avérer fausse, de l’ex-ambassadeur israélien à Washington Michael Oren, qui a entendu qu’Ehoud Barak aurait tenu une réunion secrète avec le président Barack Obama à la Maison Blanche.

Oren, qui était lui-même à la Maison Blanche pour une réunion du Conseil national de sécurité, aurait « couru dans le bâtiment pour chercher Barak », avant d’être reconduit en-dehors du bâtiment.

Répondant à la rumeur, Clinton écrit: « Je doute que cela est arrivé, mais de nos jours, qui sait ??? ».

L’affaire des emails de l’ancienne Première dame américaine, qui entache sa candidature depuis des mois, a ressurgi au plus mauvais moment fin janvier, quand la diplomatie américaine a annoncé y avoir trouvé des messages top secret.

le gouvernement américain refuse de publier des emails « top secret » d’Hillary Clinton

i24news

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