PIB: Israël s’en sort bien !

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L’Office central de la statistique a publié lundi un tableau (Source : Ocde) indiquant la baisse du Produit intérieur brut d’une série de pays développés pour le 3e trimestre 2020 par rapport au 3e trimestre 2019 suite à la crise du Corona: en Israël cette baisse est d’à peine 1,4%, soit bien inférieure à celle de la plupart des autres pays.

Par ailleurs, la croissance israélienne a fait un bond de 38% entre le 2e et le 3e trimestre 2020.

Le Produit intérieur brut est l’un des principaux indicateurs de la santé d’une économie.

Après la publication de ces chiffres, le Premier ministre s’est empressé de réagir : « Encore une preuve que nous menons Israël dans la bonne voie. Après le maintien de notre notation haute de par l’agence de notation Standard & Poor’s, l’Office central de la statistique a indiqué que l’économie israélienne a beaucoup moins souffert de la crise du Corona que la plupart des autres pays occidentaux durant le 3e trimestre (…) Nous continuerons à diriger Israël et à prendre les bonnes décisions dans la santé comme dans l’économie ».

Coronavirus: S&P confirme la bonne cote de crédit d’Israël malgré une économie frappée par la pandémie

i24NEWS 

Des traders israéliens dans la salle des marchés de devises de la First International Bank israélienne à Tel Aviv le 13 octobre 2008
JONATHAN NACKSTRAND / AFPDes traders israéliens dans la salle des marchés de devises de la First International Bank israélienne à Tel Aviv le 13 octobre 2008

« Nous continuerons à diriger l’économie israélienne de manière responsable et à aider les entreprises, les travailleurs indépendants, les employés et toute personne touchée par la crise du coronavirus », a réagi samedi soir le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

La société a toutefois relevé deux principaux éléments négatifs, le niveau d’endettement relativement élevé d’Israël et les risques géopolitiques.

Mais elle a également noté que les accords de normalisation qu’Israël a signés avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, pourraient conduire à une coopération économique, à un commerce plus dynamique et à une meilleure sécurité pour les trois pays.

Selon S&P, l’économie israélienne devrait se contracter de 5% en 2020 en raison de la pandémie, sa plus forte baisse depuis des décennies, mais se redressera de plus de 4,5% en 2021, a rapporté le quotidien économique Globes.

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1605338490-coronavirus-s-p-confirme-la-bonne-cote-de-credit-d-israel-malgre-une-economie-frappee-par-la-pandemie

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Neviya Danavi

Tout ça est mignon et sérieux et laisse là un avenir de bon augure pour l’économie Israélienne. Seulement voilà, il y a très peu de banques Israéliennes sérieuse en dehors d’Israël et c’est cela qui manque. Il y a bien la banque Leumi en Suisse mais c’est une banque privée. Aucune antenne en France. Il faudrait une banque en ligne ou des bureaux au moins à Paris (et dans deux grandes villes comme Lyon Ou Marseille) pour les juifs français qui sont autour des 450 000, donc au bas mot 250 000 personnes actives, plus de 50 000 personnes retraités (je ne connais pas les chiffres exact et rien ne sert de les relever pour comprendre le potentiel), un potentiel d’Alya et de fonds investis en France pour la France et Israel. Une Alya de très bonne qualité et un potentiel économique réel si les juifs sont ouverts à ouvrir des comptes. Cela permettrait de « booster » l’économie Israélienne par injection et cela de façon tout à fais légale, via des comptes courants, livrets, des assurances vie, pourquoi pas une mutuelle franco-Israélienne ou assurance voyage, via des indices boursiers, des fonds pour Israël à débloquer (même sans débloquer d’où l’idée de la banque en France) Il y aurais une vrai clientèle potentielle aussi bien du côté des très très riches, que des personnes à revenus moyens (cadres, professions libérales, ingénieurs en info etc) que pour des revenus plus modestes qui projettent de vivre ou passer leur retraite en Israël. La banque Leumi par exemple serait bien placée pour activer cela. Et on pourrait faire tout cela de façon transparente. On parlerais là de fonds très importants qui concerneraient beaucoup de juifs francophones si la confiance s’installe. Nul besoin d’attendre l’expertise de tel ou tel société. Demandons à la plupart des banquiers, économistes francophones, je pense que le projet peut valoir le détour. Et en ces temps de Covid ce type d’investissement peut s’avérer fructueux pour tout le monde. Au plaisir de vous lire. Très bons articles en perspectives sur ce site.