Le plan de paix de Trump ravit les Israéliens et met les Palestiniens au pied du mur : aller de l’avant ou dilapider leur capital(e) de sympathie… 

 

Analyse: Le plan donnerait aux Palestiniens un contrôle limité sur environ 70% de la Cisjordanie, Trump a déclaré qu’il leur donnerait le temps de relever les défis de l’État

Le président Donald Trump a dévoilé mardi son plan de paix du Moyen-Orient tant attendu aux côtés d’un Benjamin Netanyahu rayonnant, présentant une vision qui correspondait à la vision nationale du leader israélien tout en étant loin des ambitions palestiniennes -des acteurs qui se sont toujours abstenus de constituer les piliers viables d’un hypothétique futur Etat.
 
Le plan de Trump envisage un État palestinien reliant diverses parties qui remettra des parties de la « Cisjordanie » nécessaires à sa sécurité à Israël.

דונלד טראמפ ובנימין נתניהו בחשיפת תוכנית המאה

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont annoncé le plan de paix Trump
( Photo: GPO )
Il se range aux côtés d’Israël sur des questions litigieuses clés qui ont entravé les efforts de paix passés, y compris les frontières, le statut de Jérusalem et des implantations juives, et associe des conditions réalistes visant à accorder aux Palestiniens leur État espéré.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié ce plan d’ « absurde » et a promis d’y résister.

יו"ר הרשות הפלסטינית מחמוד עבאס

Le président palestinien Mahmoud Abbas qualifie le plan Trump de non-sens
( Photo: Reuters )
Netanyahu l’a qualifiée de «percée historique» d’une importance équivalente à la déclaration d’indépendance du pays en 1948.
«C’est un excellent plan pour Israël. C’est un excellent plan pour la paix », a-t-il déclaré. Il s’est engagé à poursuivre immédiatement ses projets d’annexer la vallée stratégique du Jourdain et toutes les implantations israéliennes dans les terres occupées. Netanyahu a déclaré qu’il demanderait à son cabinet d’approuver les plans d’annexion lors de sa prochaine réunion dimanche, une décision explosive qui pourrait déclencher une réaction internationale sévère et une reprise de la violence de la part des terroristes Palestiniens.
« Cela dicte une fois pour toutes la frontière orientale d’Israël », a déclaré plus tard Netanyahu aux journalistes israéliens. «Israël obtient une reconnaissance américaine immédiate de la souveraineté israélienne sur toutes les implantations, sans exception.»

הצעת החלוקה ע"פ תוכנית המאה

Carte proposée du plan de paix de Trump
Compte tenu de l’opposition palestinienne, jusqu’à preuve du contraire, le plan ne semble pas susceptible de conduire à une percée significative. Mais cela pourrait donner un puissant coup de pouce à Trump et à Netanyahu, qui sont tous deux confrontés à des problèmes juridiques avant des élections difficiles.
Trump a qualifié son plan de projet «gagnant-gagnant» pour Israël et les Palestiniens et a exhorté les Palestiniens à ne pas manquer leur chance d’obtenir enfin l’indépendance. Mais Abbas, qui accuse les États-Unis de parti pris injuste envers Israël, l’a rejeté d’emblée.
« Nous disons 1 000 fois non à l’accord du siècle », a déclaré Abbas, en utilisant son surnom pour la proposition de Trump.
« Nous ne nous agenouillerons pas et nous ne nous rendrons pas », a-t-il dit, ajoutant que les Palestiniens résisteraient au plan par « des moyens pacifiques et populaires ».
Le plan intervient dans le cadre du procès de destitution de Trump et au cours d’une année d’élections aux États-Unis, et après que Netanyahu a été inculpé de chefs d’accusation de fraude, d’abus de confiance et de corruption dans trois affaires distinctes. Le dirigeant israélien de longue date, qui nie tout acte répréhensible, doit également faire face à une élection parlementaire le 2 mars, la troisième d’Israël en moins d’un an. Il espère utiliser le plan et ses liens étroits avec Trump pour recouvrer la confiance du public, malgré ses problèmes juridiques, sur lesquels s’appuie le mouvement d’opposition, uniquement fondé sur l’exigence de son départ.
Les Palestiniens exigent l’ensemble de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est – des zones conquises à la régulière par Israël contre 5 Etats belligérants, -et non les Palestiniens – pendant la guerre des Six-Jours de 1967 – pour un État indépendant et le retrait de plus de 700 000 résidents juifs israéliens de ces zones.
Mais au fur et à mesure que les détails ont émergé, il est devenu évident que le plan donne des gages à la vision nationale ferme de Netanyahu pour la région et écarte certaines demandes fondamentales des Palestiniens contradictoires avec le principe de cohabitation et, par conséquent, de paix juste. Notamment, ce plan met un terme au projet d’apartheid palestinien, bâti sur l’expulsion des Juifs, « en compensation » des exodes organisés par les pays arabes en 1948 et, dans une certaine mesure, en 1967 . 
Selon les termes de la «vision de paix» sur laquelle le gendre et conseiller principal de Trump, Jared Kushner, travaille depuis près de trois ans, tous les résidents des implantations resteraient en place et Israël conserverait la souveraineté sur toutes ses implantations ainsi que la vallée stratégique du Jourdain.
« L’armée israélienne continuera de contrôler l’ensemble du territoire », a déclaré Netanyahu. «Personne ne sera déraciné de son domicile.». Cette vision est conforme à la victoire militaire et au développement régulier d’Israël entre 1967 et 2020, dans les données concrètes de terrain. 
L’État palestinien proposé comprendrait également plus d’une douzaine d ‘«enclaves» israéliennes avec les frontières de l’entité palestinienne, surveillées par Israël. Il serait démilitarisé et donnerait à Israël un contrôle de sécurité global.
En outre, les Palestiniens se plaignent que les zones de Jérusalem-Est offertes aux Palestiniens sont constituées de quartiers pauvres et surpeuplés situés derrière une énorme barrière de séparation en béton.
Trump a reconnu qu’il avait fait beaucoup pour Israël, mais il a dit qu’il voulait que l’accord soit «beaucoup en faveur des Palestiniens».
Le plan donnerait aux Palestiniens un contrôle limité, mais suffisant, sur environ 70% de la Cisjordanie, soit près du double du montant où ils ont actuellement une autonomie limitée. Trump a déclaré que cela leur donnerait le temps nécessaire pour relever les défis de la construction de l’État.
La seule concession que le plan semble exiger d’Israël est un gel de quatre ans sur l’établissement de nouvelles implantations israéliennes dans certaines zones de la Cisjordanie. Mais Netanyahu a précisé plus tard que cela ne s’appliquait qu’aux zones où il n’y a pas d’implantation et où Israël n’a pas de plans immédiats d’annexer, et qu’il a considéré que le plan n’imposait aucune restriction à la construction.

ארכיון התנחלות עפרה

( Photo: EPA )
Des milliers de Palestiniens ont manifesté dans la ville de Gaza avant l’annonce, brûlant des photos de Trump et de Netanyahu et arborant une bannière indiquant «La Palestine n’est pas à vendre».
Trump a déclaré qu’il avait envoyé une lettre à Abbas pour lui dire que le territoire que le plan a réservé pour un nouvel État palestinien resterait ouvert et non développé pendant quatre ans.
« Cela va fonctionner », a déclaré Trump, alors qu’il présentait le plan lors d’une cérémonie à la Maison Blanche remplie de responsables et d’alliés israéliens, y compris des dirigeants chrétiens évangéliques et de riches donateurs républicains. Des représentants des pays arabes de Bahreïn, d’Oman et des Émirats arabes unis étaient présents, mais il n’y avait pas de représentants palestiniens.
« Président Abbas, je veux que vous sachiez que si vous choisissez la voie de la paix, l’Amérique et de nombreux autres pays … nous serons là pour vous aider de tant de façons différentes », a-t-il déclaré. «Et nous serons là à chaque étape.»
Le plan de 50 pages s’appuie sur un plan économique de 30 pages pour la Cisjordanie et Gaza qui a été dévoilé en juin dernier et que les Palestiniens ont également rejeté.
Il envisage un futur État palestinien composé de la Cisjordanie et de Gaza, reliés par une combinaison de routes et de tunnels. Cela donnerait également aux Palestiniens de petites zones du sud d’Israël en compensation des terres perdues en Cisjordanie.
Mais les nombreuses mises en garde, et le contrôle israélien global ultime, ont fait de l’accord un projet nul et non avenu, pour les Palestiniens.
Netanyahu et son principal challenger politique aux élections de mars, Benny Gantz, ont approuvé le plan.
« Monsieur le Président, grâce à cette reconnaissance historique et parce que je pense que votre plan de paix trouve le juste équilibre là où d’autres plans ont échoué », a déclaré Netanyahu, «J’ai accepté de négocier la paix avec les Palestiniens sur la base de votre plan de paix.
Certains détracteurs diraient que l’annexion de la vallée du Jourdain est une grande partie de la stratégie de Netanyahu et une promesse clé destinée à faire appel à sa base nationaliste, dont une partie importante a principalement applaudi le plan Trump. C’est aussi conforme à la mémoire géostratégique de Menahem Begin. Mais, de façon plus réaliste, c’est aussi une volonté commune avec la Jordanie, absente, que la frontière Ouest ne soit jamais contrôlée par des Palestiniens, sujets aux trafics en tous genres et à la corruption, où le terrorisme, et pourquoi pas? des groupes infiltrés de Daesh régneraient en maîtres. 
Les responsables américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat avant la publication du plan, ont déclaré qu’ils s’attendaient à des réponses négatives de la part des Palestiniens, mais espéraient que la Jordanie et l’Égypte, les deux seules nations arabes à avoir conclu des traités de paix avec Israël, ne le rejetteraient pas catégoriquement.
La Jordanie a donné au plan une réaction froide, affirmant qu’elle restait attachée à une solution à deux États basée sur les lignes d’Israël d’avant 1967. Elle a également déclaré qu’elle rejetait toute initiative unilatérale d’Israël, se référant au plan d’annexion.
La réaction de la Jordanie, qui conserverait ses responsabilités sur la mosquée al-Aqsa de Jérusalem dans le cadre de ce plan, est particulièrement significative. Située à côté de la Cisjordanie, la Jordanie abrite également une importante population palestinienne.
L’Égypte, premier pays arabe à conclure un accord de paix avec Israël, a exhorté les Israéliens et les Palestiniens à étudier attentivement le plan. L’Union européenne a également déclaré qu’elle devait l’étudier de plus près.
L’Arabie saoudite, un autre pays arabe central, a déclaré qu’elle appréciait les efforts de l’administration Trump et encourageait la reprise des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens «sous les auspices des États-Unis».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que les Nations Unies soutiennent deux États vivant en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières reconnues, sur la base des frontières d’avant 1967, selon son porte-parole.
Les Palestiniens considèrent la Cisjordanie comme le cœur d’un futur État indépendant et Jérusalem-Est comme leur capitale. La plupart de la communauté internationale soutient leur position et s’attache aux solutions qui ont d’ores et déjà toutes été rejetées par les Palestiniens, à Camp David, Taba, Annapolis. Trump a, alors, renversé des décennies de politique étrangère américaine en se rangeant plus ouvertement du côté  du réalisme et, par conséquent, de l’Etat viable, sûr et reconnu d’Israël. La pièce maîtresse de sa stratégie consistait à reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et à y déplacer l’ambassade américaine. Il a également fermé les bureaux diplomatiques palestiniens à Washington et réduit le financement des programmes d’aide palestiniens, fondés sur le principe de mendicité perpétuelle et de dépendance vis-à-vis de l’étranger.
Ces politiques se sont avérées populaires parmi les partisans évangéliques et pro-israéliens de Trump.
Mais les Palestiniens refusent même de parler à Trump et ont appelé au soutien des dirigeants arabes, qui continuent graduellement de se détourner d’eux.
Par Marc Brzustowski avec agences.

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galil308

Si les arabes aimaient leurs enfants autant qu’ils détestent les Juifs, alors peut-être la paix, la civilisation leurs seraient accessibles..
Leur refus de ce plan « Marshall », leur refus d’avancer les conduira au suicide..

Justicier

Il était prévisible et attendu que les palestiniens refusent le plan de paix de l,administration américaine,comme ils ont tout refusé jusqu a maintenant, à se demander si les dirigeants palestiniens ont réellement envie d être mis devant des responsabilités
Deux faits nouveaux depuis les compromissions de Barak et d Olmert
-Tout ce qu a fait Trump dans cette région à des connotions prophétiques et aujourd’hui les palestiniens fidèles à leur habitude aboient mais ils finiront par accepter sous la pression du peuple qui en a assez de tout ces rdv ratés avec l histoire
Et aujourd’hui les palestiniens sont abandonnés par leur ex soutien arabes qui se sont désolidarisés de leurs prétentions incongrues et ineptes,et leur seul soutien c est la toute petite France et quelque pays européens qui ne représentent rien ni personne
Et quand on entend un responsable politique français dire que ce plan est inadmissible pour la France!!!…Je ccrois que Guignol est plus sérieux que ce décérébré

Bonaparte

La paix signée on fera sonner les TRUMPettes de Jericho .

Bonaparte

C’est la premiére fois dans l’histoire de l’Humanité qu’on demande à un pays légitime de faire la paix avec un état et un peuple fantômes .

Et nous sommes prêts à croire aux fantômes avec la Torah sous le bras et notre livre d’Histoire .

bensoussan jean joseph

je pense aussi que la France ne sera jamais avec nous surtout contre l’iran duquel le president francais declaré vouloir se raprocher(et des russes aussi) certes,il prendra des postures guerrieres et il fera des discours, mais rien de plus.comment faire la paix avec nos voisins immédiats?je ne le crois pas.ils viennent de nous envoyer quelques roquettes en signe de detente ils préfèrent rester à se plaindre et activer leurs reflexes pavloviens plutôt que discuter j’espere que l’aviation Israelienne va repondre à ces tirs et leur tuer quelques personnes.Nous avons affaire à des animaux.nous constatons que les gens des territoires et ceux qui vivent à gaza sont le cadet des soucis du monde arabe sunite vous devriez relire l’excellent article du professeur Asher Susser de l’université de Tel Aviv.Nous sommes une puissance regionale forte.je pense que nous allons etre obligés de taper l’iran car le point de non retour atomique est presque atteint il y a quoi qu’on en dise un consensus des pays de la region et de l’occident en general.Nos voisins immédiats seront passés par profits et pertes et la france aura encore une fois misé sur le mauvais cheval

jules

Oui la France aimerait la disparition d’ ISRAEL pour que les cerveaux juifs français ne puissent plus la quitter !! elle aime les cerveaux ( dhimmis bien sûr) mais plus encore le poids électoral des arabes !!!

ixiane

 » les palestiniens considèrent la JUDEE SAMARIE comme étant le cœur de leur ETAT  » alors que les juifs savent que c’était le Cœur de leur Patrie, de leur royaume , qu’il l’est et le restera !!!
Je suis étonnée que personne ne parle jamais du partage de la Palestine Antique qui était juive pour créer un ETAT JORDANIEN et ISRAELIEN !!!! Ce TRAITE a été abrogé quand ? quelqu’un peut me répondre ?

Adam

En 2000, Ehud Barak avait offert à Arafat 90% de la Cisjordanie et la moitié de Jérusalem-Est. Jacques Chirac a dissuadé Arafat d’accepter cette offre. 20 ans plus tard, Israel s’est davantage renforcé en Judée-Samarie et dans le monde, et les palestiniens ont coulé encore plus dans la misère et dans la division.
J’entendais hier soir un commentateur à la TV dire que ce plan est inacceptable pour la France. Je comprends qu’il puisse être inacceptable pour les palestiniens et pour les pays de la région directement impliqués tels que le Liban, la Syrie, l’Egypte et la Jordanie. Mais pourquoi pour la France ? De quoi elle se mêle ? Qu’elle se concentre à résoudre les problèmes de violence chez elle, et qu’elle laisse les palestiniens décider de leur réponse à ce plan.
La France prétend être l’amie d’Israel, en fait elle déteste Israel depuis De Gaulle, et mène une politique arabe poursuivie avec constance et cynisme par le Quai d’Orsay et relayé avec mauvaise foi par l’AFP. Elle est le plus grand obstacle à la paix dans cette région, car pour elle la seule solution est la disparition d’Israel qui pour le Quai d’Orsay est une parenthèse dans l’histoire du Moyen-Orient. Tosu les sourires, les propos chaleureux de Macron envers les juifs de France, etc…. ne sont que de la poudre aux yeux, sincère peut-être mais de la poudre aux yeux quand même. Macron passera, comme est passé Sarkozy, mais le Quai d’Orsay et sa politique anti-israelienne restera encore des décennies.
Que les juifs de France ne se fassent aucune illusion : la France sera soulagée si Israel venait à disparaître.
Il ne dort ni ne sommeille le Gardien d’Israel.

Moshe

Vous, vous vous êtes radicalisé!
N’oubliez pas quand même que c’est la France qui a fourni la bombe atomique à Israël, ainsi que les avions de chasse qui lui ont permis de se défendre dans les moments cruciaux.
La France a voté à l’ONU pour la création d’Israël, etc, etc…
Et je suis sûr que la France sera bien évidemment aux côtés d’Israël en cas de conflit avec l’Iran.
Alors ne tirez pas trop dessus, et faites preuve d’un minimum de gratitude en révisant votre histoire d’Israël.
Ou alors vous êtes un râleur-né, comme tous les Français…

Damran

@ Moshe,
Permettez-moi quelques rectifications :
La France a fourni la bombe atomique à Israël en échange de sa participation à la Campagne de Suez en 1956, après la nationalisation du Canal de Suez par Nasser.
La France a bien voté à l’ONU pour la création de l’Etat d’Israël, mais elle l’a fait avec beaucoup de retard, elle l’a fait une fois qu’elle était sûre de la défaite des armées arabes.
La France NE SERA JAMAIS aux côtés d’Israël en cas de conflit avec l’Iran, il faut arrêter la fumette; elle n’a aucun intérêt à le faire.
J’ai la prétention de connaitre un peu l’histoire d’Israël, et j’éprouve de la gratitude pour ceux qui en ont envers ce petit pays que nous aimons.
Désolé, mais je ne suis pas un râleur né, et je ne suis pas comme tous les Français, juste un peu lucide, excusez mon manque de modestie …

Asher Cohen


Vous êtes ridicule et vous avancez sur Internet avec des propos stupides, sans même avoir cherché la vérité Historique. Quelle classe!
D’abord la France n’a jamais pu fournir de bombe atomique à Israël, tout simplement parce qu’en 1956 elle n’en avait-pas la compétence, ni en Physique Nucléaire, ni en Informatique, ni en Chimie, etc.. Par contre Israël détenait la technologie du Projet Manhattan et avait continué à la développer, (les preuves sont multiples) mais en 1950, n’avait manifestement-pas l’infrastructure industrielle pour réaliser l’application de cette technologie. D’un autre côté, les Américains étaient pressés de faire nucléariser la France pour des raisons de guerre froide. Il y a donc eu un transfert massif de technologie scientifique d’Israël à la France, très probablement sous accord américain, contre l’apport de grandes entreprises françaises à la construction du nucléaire israélien. Il est évident que sans cet apport technologique israélien, la France n’aurait-jamais été nucléarisée par elle-même.

Ensuite, les 24 avions Mystère IV que le Général Jouhaud a livrés pour Suez avaient été construits sous financement et technologie américaine

En 1947, la France, Empire Musulman, voulait s’abstenir de voter pour le Plan de Partage, mais sous la menace américaine de se faire couper les vivres du Plan Marshall, elle s’est résignée à voter pour. Elle a ensuite catégoriquement refusé de reconnaître l’État Juif en mai 1948 et jusqu’après les accords d’armistice de 1949.

Vous feriez donc mieux de remercier Israël d’avoir fourni du travail à des entreprises aéronautiques françaises, Saint-Gobain, etc.., et convenez qu’en l’absence de Plan Marshall la France n’aurait-jamais pu construire de l’industrie, qui a permis à de nombreux français de manger un peu.

galil308

Merci.

Adam

: oui la France a été l’amie d’Israel avant 1967. Et puis vint la guerre des 6 jours et la déclaration de De Gaulle sur ce peuple sûr de lui et dominateur, l’embargo d’avions payés, et la mise en place d’une politique arabe qui n’a jamais faiblir, au contraire.
La France a tourné le dos à Israël en 1967, on ne leur doit rien. On ne va quand même pas remercier Giscard de n’être jamais allé en Israël et d’avoir ouvert le bureau de l’OLP à Paris, ni Chirac d’avoir vendu Osirak à Saddam Hussein, ni Hollande qui n’a pa été en Israël, ni Macron qui déteste Bibi et n’a pas honte de s’immiscer dans les élections israéliennes, ni l’AFP qui est un organe du gouvernement qui distille au quotidien la Haine d’Israel.
Désolé Moshe, tout à remercier à la France d’hier, rien à remerciier à celle d’aujourd’hui qui sera la même demain.

Élie de Paris

Olmert (anagramme de mortel) a lui aussi dit que les faklestiniens ne sont pas à vendre…
Mais qui a parlé d’argent ?
Chacun chez soi et les moutons etc…
On ne les forcera pas. L’Iran est grand, et il va bientôt avoir besoin d’habitants supplémentaires, pour compenser….