Israël seul face aux Etats-voyous et aux terroristes

Le monde libre: un état des lieux alarmant

par Majid Rafizadeh

Au cours des dernières années, nous avons été témoins d’un monde devenu nettement moins sûr et sécurisé. Les échecs politiques américains et occidentaux et les faux pas stratégiques semblent avoir enhardi les adversaires et fragilisé les alliés.

On ne peut que se demander lequel des dirigeants probables du monde libre permettra – ou mettra un terme à – ces tendances négatives stupéfiantes de détérioration géopolitique à l’avenir.

L’absence d’action décisive et de stratégie cohérente a créé des vides de pouvoir qui ont été exploités par des acteurs hostiles et ont entraîné une instabilité accrue et des menaces en Occident pour la sécurité nationale et mondiale. Il semble urgent, pour la survie à long terme des États-Unis et du monde libre – où les gens jouissent d’une liberté d’expression, de droits de propriété, d’opportunités économiques, de liberté religieuse et d’autres libertés civiles sans précédent – ​​de ne pas non plus accepter d’attaques contre ces réalisations durement acquises. chez nous ou à l’étranger.

Les adversaires sont devenus de plus en plus puissants et les alliés pourraient bien perdre confiance dans le leadership occidental. Cette semaine, il a été annoncé que trois pays d’Europe, l’Irlande , la Norvège et l’Espagne – qui ont tous une longue et malheureuse histoire d’antisémitisme – envisageaient de reconnaître un État palestinien qui serait terroriste .

Les États voyous et belligérants, comme la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, sont devenus plus enhardis. En grande partie, les États-Unis ont financé et permis cela.

L’administration Biden a livré l’Afghanistan à un groupe terroriste, les talibans; il semble désormais que l’administration Biden et ces trois pays racistes d’Europe soient déterminés à confier Gaza à un autre groupe terroriste, le mandataire de l’Iran, le Hamas, qui se dit ouvertement plus déterminé que jamais à détruire son voisin libre et démocratique, Israël.

Le président américain Joe Biden a assuré à la Russie en 2022 qu’une « incursion mineure » en Ukraine serait acceptable. Les prédateurs ne « font » pas de choses mineures. Le résultat fut la plus grande attaque contre un pays européen depuis la Seconde Guerre mondiale. L’invasion a créé une crise humanitaire dévastatrice, avec des estimations de dizaines de milliers de victimes civiles ukrainiennes et de centaines de milliers de victimes militaires. De plus, alors que des millions d’Ukrainiens ont été contraints de fuir leur foyer à la recherche de sécurité, cette « incursion mineure » a déclenché la plus grande crise de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

De même, toute mesure visant à maintenir ou à renforcer le Hamas, ou tout autre mandataire de l’Iran, comme le Hezbollah, les Houthis ou le Jihad islamique palestinien, n’apportera pas la « paix » au Moyen-Orient. Au contraire, un « État palestinien » non seulement fera exploser encore plus le conflit, mais il menacera également la cohésion de l’alliance de l’OTAN – le plus grand cadeau que le monde libre puisse offrir au président russe Vladimir Poutine.

Le 7 octobre 2023, comme le révèle une vidéo récemment diffusée, un homme armé du Hamas, décidant qui assassiner, dit à propos des soldats israéliens captifs : « Voici les filles qui peuvent tomber enceintes ». Le groupe terroriste avait lancé une invasion coordonnée et dévastatrice d’Israël. L’attaque a commencé par un barrage massif de roquettes. Simultanément, après avoir systématiquement désactivé les systèmes d’alerte israéliens, environ 3 000 terroristes ont traversé la barrière Gaza-Israël, lançant des attaques contre des bases militaires israéliennes et 22 communautés civiles. L’attaque, planifiée depuis des années , a conduit au massacre, rien que le 7 octobre, d’environ 1 200 juifs, musulmans et chrétiens ; Israéliens, touristes et travailleurs étrangers. L’attaque a été caractérisée par des actes de brutalité inimaginables: viols collectifs soutenus, amputations sexuelles, décapitations et incendies vifs, même de nourrissons.

Les terroristes du Hamas ont également capturé 240 otages en Israël, les emmenant de force dans la ville souterraine de tunnels de Gaza, créée grâce à l’argent de l’aide internationale. Par la suite, Israël, pour sauver les otages et se défendre contre les attaques répétées promises, se retrouve engagé dans une guerre urbaine d’une complexité sans précédent . Israël tente de protéger ses citoyens et de maintenir sa souveraineté face à une agression incessante, tout en combattant non seulement le Hamas mais aussi deux tribunaux antisémites illégitimes (la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice ), les Nations Unies antisémites et les pays européens antisémites, les manifestations antisémites bien financées en Occident et par l’administration Biden.

L’administration Biden a non seulement apparemment aiguisé l’appétit du régime iranien pour attaquer directement Israël le 13 avril 2024, en apaisant continuellement l’Iran et en échouant à opposer son veto à une résolution anti-israélienne au Conseil de sécurité de l’ONU, mais les États-Unis tentent également depuis des années de forcer à évincer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu – « le Churchill d’Israël » – pour avoir été insuffisamment servile.

Les États-Unis préféreraient sans aucun doute un Premier ministre israélien qui permettrait au Hamas de conserver le contrôle de Gaza et de reconstituer ses capacités militaires; qui permettrait la création d’un État palestinien terroriste frontalier avec Israël, et qui resterait à l’écart tandis que l’Iran génocidaire obtiendrait des armes nucléaires.

Depuis la Révolution islamique iranienne de 1979, les régimes, en plus de brutaliser leur propre peuple, ont appelé à « Mort à Israël », à « Mort à l’Amérique », et ont qualifié Israël, plus petit que le New Jersey, de pays « à une bombe » et a menacé de « l’effacer » de la carte. Cette situation est aggravée par les avancées accélérées de l’Iran dans son programme d’armes nucléaires, qui s’est intensifié depuis l’entrée en fonction de l’administration Biden.

Propulsées par des activités clandestines au sein de ses installations nucléaires fortement fortifiées, les capacités nucléaires de l’Iran ont atteint un point critique. Vendredi, le législateur iranien Ahmad Bakhshayesh Ardestani a fait une déclaration effrayante, déclarant :

« À mon avis, nous avons obtenu l’arme nucléaire, mais nous ne l’annonçons pas. Cela signifie que notre politique est de posséder des bombes nucléaires, mais notre politique déclarée s’inscrit actuellement dans le cadre du JCPOA. »

Il est profondément préoccupant que le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique ait ouvertement déclaré que l’Iran était prêt à partager son expertise en matière d’armes nucléaires avec d’autres pays, en particulier avec les États voisins.

En outre, le régime communiste chinois, voyant l’administration Biden récompenser les agressions passées , présentes et probablement futures , encercle les Philippines et Taïwan et envoie des dizaines de milliers de jeunes hommes en âge de servir en meute à travers la frontière sud des États-Unis , et plus de 5 000 sur celui du nord.

En bref, l’administration américaine actuelle, ainsi que ses alliés, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne, partisans racistes du terrorisme en Europe, élargissent la fenêtre d’opportunité permettant à la Chine, à la Russie, à l’Iran et à d’autres acteurs malveillants de poursuivre leurs objectifs avec une confiance accrue. On ne peut que se demander lequel des dirigeants probables du monde libre permettra – ou mettra un terme à – ces tendances négatives stupéfiantes de détérioration géopolitique à l’avenir.

Le Dr Majid Rafizadeh est stratège et conseiller commercial, universitaire formé à Harvard, politologue, membre du conseil d’administration de la Harvard International Review et président du Conseil international américain sur le Moyen-Orient. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’Islam et la politique étrangère américaine. Il peut être contacté à Dr.Rafizadeh@Post.Harvard.Edu

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(Source de l’image : iStock/Getty Images)