Lors de la commémoration des combattants du Hamas tués à Gaza la semaine dernière, Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, a tiré un pistolet de sa ceinture en menaçant Israël: « Les prochaines salves de roquettes frapperont Tel Aviv » et cela en présence même du chef de la délégation égyptienne, Ahmed Abd al-Khaliq accompagnée de hauts responsables des services de renseignement égyptiens venus assister au rassemblement…
Lors d’une cérémonie à la mémoire des combattants du Hamas tués dans la fusillade qui a opposé une mission secrète israélienne avec des combattants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, a sorti une arme à feu, et l’a pointé vers le ciel.
Cette arme appartiendrait à un des soldats israéliens de l’unité spéciale de la fusillade au cours de laquelle un officier a perdu la vie mais qui a abattu Nour el-Deen Baraka, le commandant de la brigade Izz ad-Din al-Qassam à Khan Yunis: « La prochaine fois, les tirs de roquettes atteindront Tel Aviv et ses environs » a hurlé Sinwar.
Devant des centaines de membres du Hamas mais aussi devant les médiateurs égyptiens venus pour négocier et conforter le cessez-le-feu, le dirigeant du Hamas a menacé Israël, précisant que son organisation n’avait aucune intention de freiner ses activités.
«Qu’est-ce que les dirigeants israéliens croyaient quand ils ont laisser passer les fonds du Qatar et autorisé le financement du carburant? … Que nous vendrions notre âme contre du diesel et de l’argent? » a clamé Sinwar devant la délégation égyptienne avant de menacer le gouvernement israélien: « … Nos missiles sont plus précis, ont une plus grande portée et transportent plus d’explosifs que par le passé ».
Au même moment, l’aile militaire du Jihad islamique publiait une vidéo intitulée « L’enfer à Ashkelon » montrant les roquettes qui ont frappé un immeuble résidentiel de quatre étages à Ashkelon la semaine dernière.
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Et vendredi dernier, toujours en dépit du cessez-le-feu, 8 000 habitants de Gaza au moins, ont encore participé à la manifestation hebdomadaire du vendredi à la frontière avec Israël.
Cette fois les manifestants se tenaient à une distance de sécurité convenable de la clôture mais ont brûlé des pneus et lancé des pierres sans qu’aucune tentative de franchir la clôture n’ait été signalée.
Q’attend-t-on pour passer le balais dans cette Bande de Gaza.