An inactive version of Israel's air defense system, David's Sling, jointly developed with the United States, is seen at a media event during a joint exercise between the two countries in Hatzor air base near Tel Aviv February 25, 2016. REUTERS/Amir Cohen - GF10000322978

Ventes d’armes : une période faste pour Israël

En 2021, les exportations d’armements israéliennes ont dépassé les 11 milliards de dollars, un record qui devrait être battu cette année. Pour “Ha’Aretz”, ce bond est le résultat cumulé de la signature d’accords de normalisation avec plusieurs pays arabes, de la menace iranienne croissante et de la guerre en Ukraine.

The flags of the U.S., United Arab Emirates, Israel and Bahrain flutter along a road in Netanya, Israel September 14, 2020. REUTERS/Nir Elias – RC2AYI9STW8H

L’année 2021 a été celle de tous les records pour l’industrie militaire israélienne. “Selon les chiffres fournis par la Direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère de la Défense, les exportations militaires ont bondi de 30 % par rapport à 2020, passant de 8,6 à 11,3 milliards de dollars”, annonce Oded Yaron dans Ha’Aretz.

Et, vu l’évolution du contexte international, l’année 2022 promet de battre de nouveaux records. De fait, pour Oded Yaron, deux facteurs principaux expliquent cette augmentation des exportations d’armes par Israël. Les accords d’Abraham, signés à l’automne 2020 sous l’égide des États-Unis, entre Israël, d’une part, et les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, d’autre part, ont immédiatement débouché sur la signature de contrats d’armements israéliens avec ces États arabes.

Ainsi, “dès 2021, les ventes de matériel militaire aux deux pays du Golfe persique représentaient déjà 7 % des exportations israéliennes, soit un montant de 800 millions de dollars”, souligne Oded Yaron.

Le “carton” des systèmes antiaériens israéliens

Deuxième facteur, la guerre en Ukraine et le développement des capacités balistiques de la République islamique d’Iran. “L’apparition des drones kamikazes iraniens sur le théâtre ukrainien et leur succès ont mis les États du Golfe en alerte face au potentiel militaire de Téhéran, ces pays ayant déjà eu à subir des attaques de l’Iran, jusqu’à présent ponctuelles.”

Conséquence logique de l’aggravation de la menace aérienne, le gros des contrats d’exportations de matériel militaire israélien concerne le domaine de la défense antiaérienne et implique avant tout les États arabes du Golfe. “Il y a quelques semaines, Benny Gantz [ministre sortant de la Défense] annonçait qu’entre la signature des accords d’Abraham et l’été 2022, la valeur des contrats d’exportation portant sur des systèmes antiaériens avait atteint un montant de 3 milliards de dollars”, rappelle Ha’Aretz.

Seul bémol, selon Oded Yaron, le secteur des cyberarmes. Jusqu’à récemment, ce secteur, incarné par Pegasus, était considéré comme l’atout stratégique d’Israël. “Sauf que les abus commis par ce logiciel espion à l’encontre de propres alliés d’Israël ont conduit l’administration américaine de Joe Biden à placer deux entreprises israéliennes, les groupes NSO et Candiru, sur une liste noire.” Pour ce secteur, “plus dure sera la chute”, conclut Ha’Aretz.

Source : courrierinternational.com

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Merci

Israel fait des cartons pour vendre des armes aux pays arabes mais ne fait rien pour arrêter les vagues des terroristes palestiniens à Jérusalem et en judee Samarie où sont les cohérences !?