Netanyahu Réfute les Allégations du WSJ sur l’Arrêt de l’Attaque de Tsahal contre le Hezbollah
Benjamin Netanyahu a rejeté les affirmations du Wall Street Journal selon lesquelles Tsahal aurait suspendu ses plans d’attaque préventive contre le Hezbollah au Liban au début de la guerre à Gaza en octobre. En réponse à un article citant des sources anonymes au sein du cabinet de guerre, le Premier ministre israélien a qualifié ces informations d’« erronées ».
Netanyahu a souligné qu’Israël est un État souverain et que les décisions opérationnelles de Tsahal pendant la guerre ne sont pas dictées par des pressions extérieures. Il a affirmé que les choix stratégiques sont pris de manière indépendante, basés sur des considérations opérationnelles, et ne sont influencés par personne d’autre que l’armée israélienne elle-même.
L’article du Wall Street Journal rapportait un débat au sein du cabinet de guerre sur la possibilité d’attaquer le Hezbollah à la frontière nord d’Israël le 11 octobre. Les tensions transfrontalières s’étaient accrues en 2023, en particulier après l’infiltration du Hamas à la frontière sud le 7 octobre. Les informations indiquaient que le Hezbollah planifiait une attaque « sur plusieurs fronts ».
Selon le WSJ, Israël avait des avions en alerte prêts à réagir à cette menace imminente. Cependant, Biden aurait appelé Netanyahu pour demander le retrait de ces avions, ce qui aurait nécessité six heures de débats, y compris des discussions au sein du cabinet de guerre, avant que Netanyahu n’accepte finalement d’annuler l’attaque prévue.
Le Premier ministre avait déjà exprimé son opposition initiale à une guerre sur deux fronts, mais il avait souligné que si nécessaire, Israël n’hésiterait pas à agir de manière décisive.
L’article du WSJ met en lumière une divergence d’opinions précoce entre Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, qui soutenait une frappe préventive contre le Hezbollah. Malgré la décision d’annuler l’attaque, le Hezbollah n’a jamais mis en œuvre son plan d’attaque prévu.
Les déclarations répétées de Biden, mettant en garde contre l’utilisation de l’attaque du 7 octobre pour déclencher une guerre contre Israël, soulignent les dynamiques complexes et les préoccupations à plusieurs niveaux dans la région. L’affaire suscite une attention internationale alors que les débats sur les décisions opérationnelles et les relations internationales continuent d’évoluer.
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