Le Guatemala déménagera son ambassade à Jérusalem 2 jours après l’Ambassade des Etats-Unis. 
Le Président Jimmy Morales a annoncé, lors de la Conférence de L’AIPAC, que sa décision de faire revenir l’Ambassade de son pays à Jérusalem la capitale d’Israël prouve de toute évidence le soutien continuel et la solidarité du Guatemala avec le peuple d’Israël ; lors de discussions non-officielles, le Guatemala a demandé à Israël de l’aider à financer ce déménagement et on s’attend à ce qu’Israël se conforme à cette requête. 

Le Guatemala déménagera son ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem en ami, deux jours après que l’ambassade américaine ait accompli le même mouvement de transfert, a déclaré le Président du Guatemala, Jimmy Morales, dimanche à la conférence à Washington.

« Je voudrais remercier le président Trump pour mener le mouvement dans cette direction. Sa décision courageuse nous a encouragé à faire ce qui est juste », a déclaré Morales dans un discours devant la Commission des Affaires Publiques Américano-Israéliennes (AIPAC), lors de la conférence annuelle de politique générale, selon une traduction de son allocution sur le site internet de l’association de lobbying pro-israélien en Amérique.

Morales. Following in Trump's footsteps (Photo: AFP)

Morales. Marchant dans les pas de géant de Trump (Photo: AFP)

Le Guatemala a déjà commencé à chercher un endroit pour bâtir son ambassade à Jérusalem. Dans des discussions non-officielles, il a demandé à Israël de l’aider à financer ce transfert et on s’attend à ce qu’Israël apporte sa contribution à ce déménagement.

Le Guatemala fait partie de la poignée de pays qui soutiennent la décision du Président américain Donald Trump, prise en décembre dernier, de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et c’est le premier pays, après les Etats-Unis à annoncer une date pour ce transfert de son ambassade dans la vraie capitale d’Israël. Le geste de Trump a chamboulé des décennies de politique américaine basée sur l’effet d’annonce sans réalisation effective, en contrariant le monde arabe et ses alliés occidentaux.

A la suite de cela, 128 pays ont défié Trump en soutenant une résolution non-contraignante de l’Assemblée Générale de l’ONU, appelant les Etats-Unis à abroger cette reconnaissance de Jérusalem.

Le statut de Jérusalem est l’un des obstacles les plus épineux pour forger un traité de paix entre Israël et les Palestiniens, qui veulent avoir l’Est de Jérusalem (réunifiée pour  les Israël), comme capitale.

La communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur la totalité de Jérusalem, qui abrite les lieux saints des religions juive, chrétienne et musulmane.

Morales with Prime Minister Benjamin Netanyahu in Washington (Photo: Haim ZachGPO)

Morales avec le Premier Ministre Benjamin Netanyahu à Washington (Photo: Haim ZachGPO)

Les Etats-Unis sont une source importante d’assistance pour le Guatemala et Trump a menacé de couper les vivres financières aux pays qui ont soutenu cette résolution de défiance à l’ONU.

Avant 1980, le Guatemala et une douzaine d’autres pays conservaient leur ambassade à Jérusalem. Le vote par la Knesset de juin 1980, d’une loi proclamant Jérusalem comme « capitale indivisible et éternelle », a débouché sur une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, appelant le Guatemala et plusieurs autres pays à déplacer leurs ambassades à Tel Aviv, précipitant alors leur transfert.

Morales a déclaré que sa décision de ramener l’Ambassade du Guatemala à Jérusalem « prouve très fortement le soutien continuel et la solidarité du Guatemala avec le peuple d’Israël ».

Morales qui est un ancien comédien pour la télévision guatémaltèque s’appuie sur une forte base électorale Chrétienne conservatrice, dans ce pays d’Amérique Centrale. Au début de l’année, il s’est trouvé mêlé à une controverse aux Nations-Unies, lorsqu’un organisme de l’ONU luttant contre la corruption a tenté de lanvcer une procédure d’impeachment contre lui.

Bien que Morales ait évité cette sanction, il a échoué dans sa tentative pour expulser le président de cet organisme, la Commission Intenrationale contre l’Impunité au Guatemala, après des critiques de la part des Nations Unies, des Etats-Unis et de l’Union Européenne.

Reuters, Itamar Eichner|Publié le :  05.03.18 , 08:16

ynetnews.com

 

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