Sources israéliennes : la visite du chef des armées iraniennes en Syrie s’est soldée par un échec

« Des sources israéliennes ont révélé que la visite du chef d’Etat-Major des forces armées iraniennes en Syrie, Mohammed Bagheri, en octobre 2017, s’est soldée par un échec », selon une publication du Centre d’Information sur le terrorisme et les renseignements Meir Amit. « Selon ces rapports, la Syrie a refusé son accord à la liste des revendications iraniennes, qui comprenaient la location pour 50 ans d’une base navale, l’établissement de bases des forces aériennes et de se voir offrir des concessions pour l’exploitation de mines de phosphate.

« Pendant le même temps, le Vice-Président de la Chambre de Commerce d’Iran a annoncé que la Syrie palce des obstacles à l’importation de produits d’Iran et qu’elle préfère importer des produits de Turquie. Ces rapports sont probablement un indicateur des défis  auxquels l’Iran est confronté, en cherchant à s’établir en tant qu’acteur puissant en Syrie, pour l’ère d’après l’Etat Islamique.

« Récemment, plusieurs analyses ont été publiées dans les organes de presse iraniens qui apportent des preuves supplémentaires sur la discorde entre l’Iran et la Russie concernant la Syrie et la défiance de l’Iran envers les intentions de la Russie dans le cadre du processus de négociations, concernant la fin de la guerre.

« En Irak également, l’Iran agit pour cimenter son influence pour la période qui suivra l’effondrement de l’Etat Islamique. La semaine dernière, le Secrétaire du Conseil de Sécurité Nationale Suprême d’Iran, Ali Shamkhani, a rencontré le chef du Conseil Suprême Islamique d’Irak et l’a mis en garde contre tout démantèlement des milices chiites en Irak. L’Iran aspire à maintenir son influence dans l’arène politique et sécuritaire en Irak, en garantissant le statut indépendant des milices chiites à l’égard du pouvoir central, et ont certaines sous directement soutenues par l’Iran, même après la désintégration de l’Etat Islamique en Irak.

« Le Commandant du CGRI, Mohammed Ali Jafari, a déclaré au cours d’une conférence des Commandants des Forces des Bassidjis appartenant au CGRI, que l’activité d’environ 100.000 combattants au sein des milices populaires, fondées durant ces dernières années en Syrie et en Irak en conformité avec le modèle des Basijis, sont une réalisation sous la guidance du dirigeant de la Révolution Islamique, l’Ayatollah Khomeini, afin « d’établir un « Basij islamique global ».

« Ces rapports signifiant les réticences du régime syrien à s’aligner sur les efforts de l’Iran pour accroître son influence économique et militaire en Syrie, indiquent, selon nos évaluations, les défis auxquels l’Iran est confronté, dès qu’il cherche à s’établir en tant qu’acteur de poids dans le monde arabe. On doit mentionner qu’en Irak également, le Premier Ministre Haider al-Abadi a adopté une ligne qui se veut indépendante vis-à-vis de Téhéran et qu’il poursuit une politique fondée sur le désir d’éviter de devenir une « marionnette de l’Iran » (dit-il).

Ami Rojkes Dombe | 10/12/2017

israeldefense.co.il

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