«On a en effet besoin de cet argent, confirme le trésorier du parti Wallerand de Saint-Just auprès du Parisien. Mais à ce stade nous n’avons aucun contact avec une banque étrangère». Il explique qu’avant les régionales, le FN a commencé à faire le tour des banques françaises et que pour l’instant, il n’a eu que des «réponses négatives» ou pas de réponse. Le trésorier reconnaît que devant ce refus de prêt, il sera sans doute obligé de se tourner vers d’autres pays, la Russie ou un autre.
En 2014, le parti d’extrême droite avait déjà obtenu un prêt de 9 millions d’euros en Russie. Celui-ci avait été contracté auprès de la banque russe First Cezch Russian Bank (FCRB). Cela avait fait polémique en France. Certains se demandant notamment quelle était la contrepartie à cette aide.
«Vladimir Poutine vous finance parce que vous êtes un pion dans sa stratégie pour faire éclater l’Europe », avait attaqué le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. Marine Le Pen avait alors publié les lettres de refus de prêt des banques françaises. La présidente du FN a également assuré que cette aide des Russes n’influençait pas la politique de son parti.
Vendredi, le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a affirmé «ne pas être au courant» de l’existence d’une nouvelle demande de prêt.