La donne de l’histoire juive doit être discutée à propos de l’Afrique. L’histoire juive est une science et on ne devrait pas en faire une passion au gré des humeurs du jour. Les chercheurs ad hoc ne sauraient devenir évidemment des simples fonctionnaires du Ministère de l’Information ou de la Propagande.
Ses facteurs de recherche, sans compter la force massive et obscure de son subconscient et la pesée subtile de l’environnement social et des préjugés, devraient éviter sa part de subjectivité.
Autant le concours de tous les chercheurs est nécessaire pour produire des études sur l’histoire du judaisme africain, autant l’interprétation générale de ce judaïsme doit incomber avant tout à des Africains eux-mêmes et ces Africains sont ceux qui ont compris que les gloires comme les misères de du continent, les heurts comme les malheurs, les fastes comme les aspects quotidiens constituent tout ensemble
un terreau substantiel dans lequel les Juifs Africains peuvent et doivent puiser leurs ressources spirituelles et leurs raisons de vivre.
il est certain que le chercheur ne peut plus parler de l’Afrique comme on le faisait du temps de Gobineau, Voltaire ou Jules Ferry
L’histoire juive est un vrai sujet et non pas seulement une “petite science conjecturale”.
Le destin de l’homme est de quêter la vérité et de s’approcher au maximum de cet idéal.
Devant le sujet de cette envergure, le Juif Africain ne pourra demeurer neutre, car il est alors à la fois le témoin de son passé et le témoin de lui-même.

Guershon Nduwa
![]() |
![]() |
[…] évidemment des simples fonctionnaires du Ministère de l’Information ou de la Propagande. Lire la suite sur jforum.fr (adsbygoogle = window.adsbygoogle || […]