Le terroriste de Californie « haïssait Israël »
Le propre père de Syed Rizwan Farook -intentionnellement aussi meurtrier que son fils- a déclaré à un média italien qu’il avait tenté de convaincre son fils de se tenir à l’écart du terrorisme, en lui disant : « Soi patient ; Israël n’existera puls d’ici deux ans »! ». [NDLR : On comprend donc que l’antisionisme viscéral des soi-disant musulmans pro-palestiniens mène tout droit dans les bras de Daesh].
Syed Rizwan Farook, âgé de 28 ans qui a participé à l’attentat à l’arme à feu en Californie faisant 14 morts la semaine dernière, était mû par la haine d’Israël et était actif dans son opposition à l’existence de l’Etat Juif, a révélé son père Rahil dimanche, au journal La Stampa, en Italie.
Le père de Farook a ajouté qu’il avait tenté de dissuader son fils de se laisser entraîner par le terrorisme [ce qui stipule clairement qu’il s’inscrivait déjà implicitement dans une telle mouvance bien plus tôt auparavant, dès les prémices de son militantisme antisémite inculqué par la tradition familiale], en lui répétant qu’Israël n’existerait plus d’ici deux ans.
Photo: AFP, MCT
Au cours de son interview à la Stampa, Rahil a décrit son fils que un « bon garçon poli » [NDLR : c’est un leitmotiv chez les parents de tueurs arabo-musulmans : ce sont de bons garçons « victimes » de la haine que les autres leur inspirent] , mais il a reconnu que ses points de vue « politiques » radicaux étaient particulièrement « conservateurs », notamment en ce qui concerne Israël [PS : il est particulièrement ahurissant qu’une revue en ligne comme Ynet israélien puisse confondre les termes « conservateur » et « exterminateur » ou « liquidateur », en ce qui concerne la nature même de l’antisionisme qui obsédait ce tueur. Il a clairement fait la démonstration du type de « conservatisme qui l’inspirait » = Daesh].
Selon son père , Farook exprimait de la sympathie pour les idéaux du chef de l’Etat Islamique Abu Bakr Al Baghdadi et le désir de créer un Etat Islamique qui ferait directement face à Israël et mènerait le combat contre l’Etat Juif.
« Je lui disais toujours : « Reste calme, sois patient ; Israël n’existera plus d’ici deux ans », a raconté le père du tueur. « La situation géopolitique change : ni la Russie, ni la Chine, ni même les Etats-Unis, plus personne ne veux des Juifs nulle part. Ils finiront par les renvoyer en Ukraine ».
Farook et sa femme, Tashfeen Malik, de nationalité pakistanaise ayant vécu 14 ans en Arabie Saoudite, ont commis ensemble un massacre à l’arme à feu, à San Bernardino, communauté du sud de la Californie, en tirant la bagatelle de plus de 75 balles contre leurs victimes.
Ynetnews
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Adaptation : Marc Brzustowski
PS : Il ne faut jamais perdre de vue que le « Califat » Islamique de Baghdadi représente pour le monde musulman -incarné par l’origine pakistano-saoudienne de ces deux migrants, deux des principales sources de la « radicalisation »- une sorte de « prix de consolation » pour l’échec des générations précédentes à éradiquer Israël et à soulever une Oumma unifiée sous une forme quelconque afin de faire face à l’Etat Juif. C’était « impossible » parce que, selon ces idéologues, les pouvoirs arabes étaient déjà « corrompus » par le style de vie occidental. S’emparer de l’Irak et de la Syrie apporte une forme de profondeur stratégique à un projet d’extermination déjà en germe dans les idéologies du Hamas et du Fatah (« libération de toute la Palestine du Jourdain jusqu’à la Mer »).
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