Khader Adnan, du Jihad islamique est décédé après une grève de la faim

Khader Adnan, un haut responsable politique du Jihad islamique palestinien (PIJ) en Cisjordanie, est décédé mardi matin en détention israélienne après une grève de la faim de 86 jours.

Adnan, arrêté en février dernier pour appartenance à une organisation terroriste et incitation, avait refusé les examens médicaux et les soins pendant sa grève de la faim, selon le Service pénitentiaire israélien (IPS). L’IPS a rapporté qu’Adnan avait été trouvé inconscient dans sa cellule et avait été déclaré mort après avoir été transféré à l’hôpital Assaf Harofeh.

À la suite du décès d’Adnan, les factions palestiniennes ont accusé Israël d’assassinat et ont averti d’une résistance accrue contre le pays. Le PIJ et le Hamas ont promis de venger la mort d’Adnan, la qualifiant d' »assassinat » et tenant le gouvernement israélien pleinement responsable. L’Autorité palestinienne a appelé à la création d’une commission d’enquête internationale pour enquêter sur la mort d’Adnan et a déclaré qu’elle porterait l’affaire devant la Cour pénale internationale.

Une grève générale a également été annoncée dans plusieurs régions de Cisjordanie pour protester contre la mort d’Adnan. Adnan était l’un des cerveaux des grèves de la faim menées par les prisonniers de sécurité palestiniens dans les prisons israéliennes et avait fait une grève de la faim lors de son incarcération précédente.

La mort de Khader Adnan en détention israélienne a suscité l’indignation et la condamnation de diverses factions palestiniennes. Adnan, considéré comme un haut responsable politique du PIJ, avait été arrêté à plusieurs reprises par les autorités israéliennes, passant un total de huit ans en prison pour des accusations liées à ses activités au nom de l’organisation.

La grève de la faim d’Adnan était une protestation contre sa détention administrative, une pratique par laquelle les prisonniers palestiniens peuvent être détenus sans procès ni inculpation pendant de longues périodes. Sa mort a ravivé les préoccupations concernant le traitement des prisonniers palestiniens en détention et a conduit à de nouveaux appels à mettre fin à la détention administrative.

Israël a défendu son utilisation de la détention administrative, affirmant qu’elle est nécessaire pour prévenir les menaces sécuritaires. Cependant, les responsables palestiniens et les organisations de défense des droits humains ont critiqué cette pratique, affirmant qu’elle viole le droit international et les droits humains.

 Les avertissements des factions palestiniennes concernant une résistance accrue contre Israël en réponse à la mort d’Adnan signalent une escalade potentielle de la violence dans la région.

Jérémie de Jforum

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