An Ethiopian Israeli protestor wears a kippah, the traditional Jewish skullcap for men, during a demonstration in a street of the Israeli city of Kiryat Gat on May 4, 2015. Israel pledged to crack down on racism and discrimination against Ethiopian Jews as officials sought to ease tensions after a series of angry protests over police brutality. AFP PHOTO / THOMAS COEX (Photo by Thomas COEX / AFP)

Israël donne son feu vert à l’immigration de 5000 Ethiopiens

Ces personnes accueillies au nom du regroupement familial sont des Falashmoras, une communauté convertie de force au christianisme et qui affirme descendre des juifs d’Ethiopie.

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche 28 novembre l’immigration « immédiate » de 5000 Ethiopiens dont des membres de famille établis en Israël craignaient notamment pour leur vie en raison des violences dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Le cabinet a donné son feu vert à « l’unanimité » à l’immigration « immédiate » de 5000 Ethiopiens ayant des parents au premier degré en Israël, a indiqué le bureau du premier ministre Naftali Bennett dans un communiqué.

Cette mesure permettra « d’accueillir des milliers de personnes qui attendaient à Addis-Abeba et à Gondar », ville du nord près du Tigré, s’est félicitée sur Twitter la ministre de l’immigration, Pnina Tamano-Shata, elle-même native d’Ethiopie. « Enfin, les parents, les enfants, les frères et sœurs et les orphelins seront réunis avec leurs familles après des décennies d’attente », a-t-elle ajouté. Ces Ethiopiens accueillis au nom du regroupement familial sont des Falashmoras, communauté convertie de force au christianisme et qui affirme descendre des juifs éthiopiens.

Des « juifs éthiopiens en danger »

Les Falashmoras ne bénéficient pas de la loi israélienne sur le retour. Celle-ci permet à tout juif de la diaspora d’immigrer en Israël et d’en devenir automatiquement citoyen, d’où la nécessité pour ces Ethiopiens de passer par des demandes de regroupement familial. Mi-novembre, plusieurs centaines de personnes, dont la ministre Tamano-Shata, avaient manifesté à Jérusalem pour demander au gouvernement d’accueillir des « juifs éthiopiens en danger » dans leur pays en proie à un conflit civil au Tigré (nord).

Les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) opposés au premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont avancé ces derniers mois dans les régions voisines, n’excluant pas de marcher sur la capitale Addis-Abeba. La communauté éthiopienne en Israël compte plus de 140 000 personnes. Ces dernières années, ils ont organisé une série de manifestations pour dénoncer le racisme et les discriminations auxquels ils disent être confrontés et pour exiger que des membres des familles restés en Ethiopie puissent les rejoindre.

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Stéphan Cobut

Certains avaient dit ; après la Grèce et Chypre ce serait la France que le diable Sorros détruirait avec la complicité du pouvoir en place qui se rempli les poches bien sur .

Asher Cohen

Après l’Éthiopie, le prochain tour sera pour la France. D’après-vous combien d’années pourra encore tenir ce pays avec 6 millions de chômeurs officiels, 700.000 clandestins sans papiers, 10 millions de gens vivant en dessous du seuil de pauvreté, une économie en récession, et une invasion de migrants non acceptée par la population, dite immigration incontrôlée, mais en Réalité recherchée par les politiciens pour précipiter le pays dans la guerre civile, et j’en passe? Aucun président en 2022 ne pourra redresser la situation, et quels que soient les mensonges diffusés sur les médias, la situation ne fera que continuer à s’aggraver jusqu’à l’effondrement total. J’espère que tout le monde a compris que les premiers bouc émissaires seront les Juifs, comme l’Histoire l’a toujours montré dans de telles circonstances. L’ État Juif doit donc se préparer, dès maintenant, à accueillir au moins 200.000 sur les 350.000 Juifs de France, exposés, autant que les Juifs éthiopiens, aux violences que va connaître ce pays dans les 10 années à venir. Rien ne change pour les Juifs de galout, cela fait 2000 ans qu’ils passent d’un pays qui s’effondre à un autre. Ils en ont pris l’habitude, à force de répétitions. Les paris sont ouverts. Où sera la France dans 10 ans, et où seront ses Juifs?