L’histoire du sous-marin qui se mort la queue (de poisson)
L’iran détient 5% d’actions dans l’entreprise allemande TyssenKrupp fabriquant des sous-marins pour Israël
Ces révélations surviennent au beau milieu d’un examen en Israël sur d’autres aspects légaux (conflits d’intérêts) du contrat entre le Ministère de la Défense et TyssenKrupp, en 2011.
De hauts-responsables de l’appareil de la Défense ont appelé à une enquête sine die, sur ce contrat entre Israel et ThyssenKrupp, après les fuites et reportages qui ont fait surface, démontrant que le régime iranien détient des parts, dans le capital de cette entreprise, faisant monter l’inquiétude que l’argent israélien – et probablement des informations classifiées top-secrètes- seraient entre les mains de l’Iran, pire ennemi d’Israël ayant juré son éradication de la surface de la planète.
« L’Etat d’Israël et l’appareil de la Défense aurait dû savoir qu’il y avait un fonds iranien détenant des actions dans cette compagnie d’armateur » a déclaré samedi l’ancien chef du Mossad Danny Yatom.
Une entreprise iranienne appartenant au régime des Mollahs dispose de parts substantielles d’actions (et a remporté au moins 2 milliards d’Euros de dividendes) dans le Géant des armateurs allemands qui fournit ses sous-marins à la Marine Israélienne, selon un journal israélien.
Les investissements iraniens dans la firme TyssenKrupp ont débutés dans les années 1970 et le régime islamique en a hérités, lorsqu’il a pris le pouvoir durant la révolution de 1979, a révélé le Yedioth Acharonoth, vendredi.
Actuellement, La Compagnie d’Investissements Etrangers d’Iran détient un peu moins de 5% des parts l’armateur allemand, selon ce reportage. Le CIEI détient des parts dans les entreprises de 22 pays, dont British Petroleum, ThyssenKrupp, Adidas et bien d’autres. Il a investi au moins 1, 5 milliards de $ à travers le monde, dont 57% en Europe.
Un porte-parole du Ministère de la Défense a déclaré au journal que le Ministère n’était pas au courant de cette implication iranienne chez TyssenKrupp.
Cette découverte, selon le Yedioth, soulève des inquiétudes quant à d’éventuelles fuites de renseignements et documents classifiés vers l’Iran sur l’un des programmes d’armements les plus avancés d’Israël.
Ces révélations surviennent, alors qu’on se pose des questions quant à de possibles conflits d’intérêt, dans ce contrat entre le Ministère de la Défense et TyssenKrupp den 2011.
Le procureur Général Avichai Mandelblit a ordonné, la semaine dernière, que la Police enquête sur les allégations stipulant que l’avocat personnel du Premier Ministre Binyamin Netanyahu, David Shimron aurait usé de ses relations étroites avec le Premier Ministre pour inciter à l’achat de plusieurs sous-marins à TyssenKrupp, faisant bénéficier cette entreprise d’un contrat pour des navires de la marine, afin de défendre les champs gaziers d’Israël et lui permettre de bâtir un chantier naval en Israël.
Shimron a été représentant de cette compagnie en Israël.
Netanyahu a déclaré le mois dernier qu’il n’était pas au courant des liens entre Shimron et TyssenKrupp. Plusieurs journalistes israéliens soupçonnent Netanyahu d’avoir incité à l’achat de sous-marins à TyssenKrupp, malgré l’opposition de l’appareil de la Défense, bien que les Forces de Défense d’Israël (Tsahal) ait publié un communiqué qui dément complètement ces prétentions journalistiques.
Selon Danny Yatom, ancien chef du Mossad : « Si le Ministère de la Défense a été surpris d’apprendre que les Iraniens avaient des actions, c’est une défaillance qui requiert d’être scrupuleusement examinée. J’espère – et je crois- que toutes les mesures pertinentes ont été prises pour s’assurer qu’aucune information sensible n’a fuité (puor tomber dans l’oreille des Iraniens)… Il est nécessaire qu’ils examinent si l’argent d’Israël -l’argent du budget de Tsahal investi dans les sous-marins- a abouti dans les coffres-forts de l’Iran ».
Selon l’ancien Ministre et officier-traitant des renseignements Rafi Eitan, l’inquiétude que des informations classifiées puissent avoir été transmises à l’Iran est significative. « Si les sous-marins disposent de systèmes secrets développés en Israël, et je suppose qu’il y en a, il y a évidemment un risque que cette information a fuité », a déclaré Eitan.
Il a expliqué que pour une Marine aussi avancée que celle de l’Iran, « une telle information vaut son pesant d’or ».
« S’ils ont obtenu des renseignements, jusque-là secrets, sur la Marine israélienne, il s’agit d’une défaillance majeure qu’Israël doit explorer jusqu’aux ultimes conséquences », conclut Eitan.
L’ancien chef de la Marine, puis du Shin Bet Ami Ayalon souligne que les « Actionnaires d’une entreprise ne devraient normalement pas avoir accès à des informations secrètes. Toutefois, si jamais n’importe quelle information sensible aboutit aux oreilles d’un ennemi de l’Etat d’Israël – il s’agit assurément d’un problème grave ».
Le major-Général de réserve Amos Gilad, Directeur Politique et des Affaires politico-militaires du Ministère de la Défense, a clarifié samedi que : « L’Iran ne vend pas de sous-marins à Israël », mais il a ajouté que l’ampleur de l’implication de Téhéran dans l’entreprise TyssenKrupp doit être examinée à fond.
« At the end of the day, you buy from the shipyard. I wasn’t aware of the Iranian involvement, but it is not a major involvement. If it were up to Iran, we wouldn’t have a single submarine. Its involvement is minor and we need to look into it, » Gilad said.
« Au bout du compte, vous achetez à un armateur. Je n’était pas au courant de la prise de participation iranienne, mais il ne s’agit pas d’une implication majoritaire. En effet, si cela avait tenu à l’Iran, nous n’aurions pas pu disposer d’un seul sous-marin. Son implication est mineure et nous devons y faire attention », a déclaré Gilad.
Adaptation : Marc Brzustowski
Nota Bene :
Krupp et Thyssen, les deux Konzerns qui enflammèrent l’Europe
Le 4 novembre 1997, les deux géants allemands de l’acier Thyssen et Krupp-Hoesch confirment leur projet de fusion, qui devient effective l’année suivante.
En décidant de fusionner, Krupp et Thyssen s’apprêtent à tourner une page marquante dans l’histoire allemande et européenne. Plus que tout autre, ces deux groupes ont incarné pendant un siècle la puissance de l’Allemagne, sa domination industrielle, comme sa force de destruction.
Tout commença à Essen en 1811, en pleine guerre napoléonienne. Issu d’une famille de commerçants, Friedrich Krupp décide de créer une petite fonderie. Les techniques nouvelles de la fabrication de l’acier sont encore mal connues, les investissements sont lourds, l’affaire démarre lentement. En 1826, lorsque Friedrich Krupp meurt, l’entreprise est couverte de dettes.
Son fils aîné, Alfred, décide de poursuivre. C’est lui qui fera véritablement naître le groupe. Esprit curieux, habile à appliquer les nouvelles techniques, il se lance dans la production d’équipements ferroviaires. Il invente en 1847 les essieux en acier fondu puis les bielles, les tiges pour pistons de locomotive… Dès 1840, il met au point des canons de fusil en acier fondu, puis des canons tout en acier en 1858 et, enfin, le premier canon à chargement par l’arrière. Bismarck le soutient.
De 1840 à 1880, le nombre de ses salariés est passé de 72 à 8 000. Le groupe s’étend vers l’amont (mines de charbon et de fer) comme vers l’aval (chantiers navals, usines de blindage), créant un des Konzerns qui vont structurer toute l’économie allemande. Autoritaire, paternaliste, Alfred Krupp s’oppose violemment aux syndicats, mais donne à ses salariés un système d’assurance sociale et de retraite, qui préfigure les lois sociales de Bismarck.
LE MÊME ESPRIT DE REVANCHE
A sa mort, en 1887, Alfred Krupp laisse un empire derrière lui. Son fils Friedrich, et surtout sa petite-fille Bertha, avec son mari Gustav Krupp von Bolhen und Halbach, vont renforcer l’expansion. La première guerre mondiale apportera à Krupp un nouvel essor et une autre renommée, avec « la grosse Bertha », un canon d’une portée de plus de 100 kilomètres, qui pilonnera Paris en 1918.
Après la guerre, les Alliés lui interdisent toute production militaire. Le groupe tangue, puis se reprend. En 1926, Krupp recommence à étendre son emprise. A la même date, Thyssen, sous l’impulsion de Fritz Thyssen, fils du fondateur, intègre les Vereinigte Stahlwerke (aciéries réunies), cartel allemand de l’acier. Les deux groupes ont le même esprit de revanche.
Dès 1931, Fritz Thyssen et Alfried Krupp, héritier de l’empire, deviennent SS et financent le Parti nazi. Lors de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, le président de Krupp déclare : « L’évolution politique coïncide avec les voeux que nous avons formés depuis longtemps. »
Krupp et Thyssen soutiennent sans retenue la politique hitlérienne et la remilitarisation de l’Allemagne, dont ils sont les plus grands bénéficiaires. Si Fritz Thyssen décide de s’exiler après le pacte germano-soviétique – il sera plus tard prisonnier à Dachau –, Gustav Krupp et son fils Alfried figurent parmi les plus hauts dignitaires du régime. Krupp, donné comme le modèle de l’entreprise national-socialiste, a même une usine, nommée Bertha, à Auschwitz, où sont employés des centaines de prisonniers du camp.
A la fin de la guerre, Alfried Krupp est condamné à douze ans de prison par un tribunal militaire américain. Le groupe, comme Thyssen, est condamné à être démantelé. Mais la montée de la guerre froide change la perspective. Les Alliés veulent permettre à l’Allemagne de redevenir une puissance forte face aux Soviétiques. Alfried Krupp est libéré en 1951 et reprend en 1953 les rênes du groupe, presque intact.
Le Monde du 9 février 1998 (extraits)
Archives. Le 4 novembre 1997, les deux géants allemands de l’acier Thyssen et Krupp-Hoesch confirment leur projet de fusion, qui devient effective l’année suivante.
LE MONDE | • Mis à jour le | Martine Orange
- Martine Orange
Source : lemonde.fr
Pas d inquiettudes Mrs » PROPRE » va nettoyé tout ca SDV …….
Le problème n’ est pas de savoir si le dirigeant actuel de Krupp est frequentable pour Israël , mais de se rappeler ce que cette firme a fait contre le peuple juif avec les nazis il y a plus de 70 ans. Bibi n’a aucune mémoire, et ses decisions n’engage en rien le peupke juif.
On peut être étonné de l’étonnement ô peuple de peu de mémoire.
Les investissements iraniens chez Krupp datent de l’époque du Shah et les Ayatollahs ,lors de leur arrivée au pouvoir en 1978 ( merci Giscard ) , se sont bien gardés de changer quoi que ce soit. Il n’y a pas de fuites parce qu’un Iranien siège depuis lors au conseil d’administration de Krupp et de Thyssen Krupp après leur fusion.
Sources : biographie de Berthold Beitz président de Krupp , par Joachim Käppner éditions Piper pp 393 et suivantes. Il est à noter que ce même Berthold Beitz s’est vu décerner la Médaille des Justes pour avoir sauvé des juifs ( environ 800 ) , ce qui explique aussi la politique extrêmement bienveillante du Konzern envers Israel.
A part toutes ces considerations politico techniques il faut penser qu’Israel defend l’honneur des victimes de la Shoah et ne doit pas commercer avec une entreprise qui a fait travailler des juifs comme esclaves .En fait c’est Bibi le responsable.
Je pense à mon humble avis qu’Israël doit prendre toutes les dispositions pour éviter qu’une deuxième Shoa ne puisse voir le jour, or l’iran par ses menaces répétées demeure un danger primordial, les sous marins sont un vecteur déterminant pour le contrer, la question était quel pays avait la possibilité de les leur fournir ?
faut pas exagerer !!!l iran ne peut rien contre ISRAEL !!!les armes que l iran pourrait avoir , ISRAEL les as deja !!!
Lorsque vous êtes continuellement menacé d’éradication par des fous furieux vos devez prendre vos précautions et les sous marins lance missiles pratiquement indétectables demeurent le vecteur essentiel de la riposte.
Israël possède certainement l’arme nucléaire, l’Iran est proche de l’avoir, en analysant la surface des deux pays, une première frappe Iranienne serait dévastatrice, ce qui leur donne à réfléchir réside dans la certitude que leur pays serait rayé de la carte par une riposte nucléaire
au moyen des missiles tirés par les sous marins Israéliens.
C’est très probablement la raison pour laquelle l’Allemagne finance 33 % du total de l’acquisition des ces submersibles. Ne pas oublier que les sous marins qui furent utilisés contre les forces alliées pendant les deux guerres mondiales furent à deux doigts d’éradiquer leurs flottes marchandes, ce qui veux dire que les allemands question U Boot ont une certaine expérience. Maintenant reste à savoir quel pays constructeur de ce type de navire est disposé à traiter avec Israël et si accord, le modèle proposé correspondrait -il aux spécificités tactiques exigées ?
D’après ce que j’ai pu lire, les sous marins de la classe Dolphins correspondent à ce que le cahier des charges demande.
Très petite acoustique (moteurs à hydrogène ) capacité de lancement de missiles.
L’Iran « a remporté au moins 2 milliards d’Euros de dividendes » : 2 milliards d’€, c’est le chiffre d’affaires annuel total du groupe de construction navale Thyssenkrupp. Refuser de traiter avec ce chantier parce que l’Iran en contrôle 5%, c’est aussi intelligent que le refus de BDS et autres clowns islamiques d’acheter les médicaments Teva. D’autre part, la marine israélienne a commandé en 2015 4 corvettes Saar à une filiale de Thyssenkrupp contrôlée par les Emirats. Ces achats sont financés pour 1/3 par le gouvernement allemand.
Néanmoins, s’il y a eu la moindre fuite d’information sensible vers l’Iran ou les Arabes, en dépit de la surveillance des services de renseignement israéliens et allemands, il faut le faire savoir et trouver les responsables, au lieu de s’envoyer des sous-entendus venimeux et autres procès d’intentions entre politiciens de caniveau.
« Néanmoins, s’il y a eu la moindre fuite d’information sensible vers l’Iran » : c’est la seule question qui se pose, et il n’y a aucun sous-entendu venimeux dans ce papier. Quant à traiter l’Etat d’Israël de « BDS » s’il s’interroge sur l’efficacité des renseignements iraniens furetant dans leurs comptes de sociétés pour s’acheter des agents allemands, c’est faire preuve d’une naïveté à toute épreuve! C’est le mot « contrôle » qui froisse dans vos impressions de j’m’enfoutiste. D’autre part, confondre une torpille nucléaire avec un suppositoire ou un cachet d’aspirine de chez Teva, c’est pire qu’un manque de savoir-vivre.
Autant appuyer soi-même sur le bouton rouge! La deuxième question sera donc l’accès des stockholders à l’information sensible. Un bon parano est un parano qui reste vivant. Maintenant, d’après les infos plus rassurantes, c’est essentiellement le « lourd », l’acier, les blindages, la structure dont traite TyssenKrupp.
Des centaines de milliers de juifs ont travaillés comme travailleurs forcés pour la firme Krupp dans les camps de concentrations. Ils ont été esclaves de cette firme, et malgré cela le Bibi commerce avec eux par l’intermediaire de son cousin et de son avocat.Ce type fait honte a Israël.
construir des sous marin , il y em a pas tous les coins de rue !!!combien de juifs qui detiennent des actions dans des centaines de grandes industries ,qui fournis dans le monde entier !!!