L’héritage d’Obama : 100.000 combattants dirigés par l’Iran présents sur le terrain en Irak. 

 

Les responsables américains affirment que plus de 100.000 combattants des milices chiites appuyés par l’Iran sont sur le terrain en Irak, soulevant le spectre que la défaite de l’Etat Islamique (Daesh) sera vite remplacé par une autre force anti-américaine, anti-occidentale, anti-sunnite, anti-kurde et anti-juive.

« L’effet de la politique de l’Administration Obama a consisté à remplacer la présence de bottes américaine sur le sol par des Iraniens. Alors que l’Iran ne cesse de progresser, un acteur anti-Américain est juste remplacé par un autre », déclare à Fox-News Thomas Joscelyn, un des meilleurs chercheurs sur les renseignements pour la Fondation de la Défense des Démocraties.

 

Iran-backed Popular Mobilization Forces (PMF) have been officially incorporated into Iraqi army.
Les Forces de Mobilisation Populaire ont officiellement été incorporées au sein de « l’Armée Irakienne ».

Le nombre de milices chiites, connues sous le nom de Forces de Mobilisation Populaire, a augmenté de 80.000 à 100.000 combattants, selon le Colonel Chris Garver, porte-parole de l’armée américaine cantonné à Bagdad. Ces combattants sont essentiellement Irakiens.

Garver a déclaré lors d’une conférence de presse le 16 août, qu’il n’y a aucune coordination entre les Etats-Unis et les Iraniens en Irak. « Nous ne sommes coordonnés avec les Iraniens d’aucune façon, nous ne travaillons « absolument pas » avec eux (mais…). Cependant, le gouvernement d’Irak se présente avec un plan, nous soutenons leur plan pour la reprise de Mossoul ».

Des rapports ont aussi circulé disant que Qassem Soleimani, le général iranien en charge du commandement du corps des Gardiens de la Révolution Iranienne (CGRI), estv actuellement sur le terrain, juste à l’extérieur de Mossoul, à la tête d’une opération prévue pour reprendre la seconde grande ville d’Irak tombée aux mains de Daesh. Concurremment, les Peshmergas kurdes se sont déjà lancés dans une offensive de reprise d’une quinzaine de villages proches de Mossoul et du pont de Gwer, déclenchant immédiatement la mise en garde du Premier Ministre irakien, pour empêcher ces forces kurdes d’aller plus avant dans cette libération.

Selon le Long War Journal, un porte-parole des forces pro-iraniennes a déclaré, au début de ce mois, qu’il est prévu que Soleimani joue un « rôle majeur » dans la bataille pour Mossoul [en réalité, il veut le premier rôle pour affirmer la périphérisation de l’Irak, province inféodée à l’Iran, aux côtés de la Syrie].

Les responsables américains n’ont pas pu confirmer la présence de Soleimani à Mossoul, mais dit que « le gouvernement d’Irak est en charge de cette phase de la guerre. Nous ne sommes là que pour les soutenir. Aussi, dire qui ils veulent voir s’impliquer dans cette campagne relève de leurs décisions ».

Soleimani demeure interdit de voyages internationaux par des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il a d’abord était classé et désigné comme terroriste et sanctionné par les Etats-Unis, depuis 2005. En octobre 2011, le Département du Trésor américain a lié Soleimani au complot iranien avorté d’assassiner l’Ambassadeur saoudien (de l’époque et actuel Ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al- Jubeir) aux Etats-Unis, dans un restaurant de Washington D.C.

Lors de son audition de confirmation l’an dernier, on a demandé au Président de l’Etat-Major conjoint, le Général Joseph Dunford, combien d’Américains ont été tués en Irak par les forces chiites soutenues par l’Iran, sous le commandement direct de Soleimani : « On a récemment cité le nombre d’au moins 500 soldats américains. Nous n’avons pas toujours été en mesure d’attribuer précisément les pertes humaines que nous avons enregistrées à l’activité souterraine iranienne, cependant, la plupart des fois, nous suspections qu’il s’agissait bien des conséquences de l’activité iranienne en Irak, même si nous ne disposions pas forcément des preuves médico-légales et juridiques pour l’affirmer ».

En mars, un groupe appuyé par l’Iran a déclaré qu’il allait attaquer les forces américaines,après que le Pentagone ait annoncé que des centaines de Marines US soutenaient les forces irakiennes par des tirs d’artillerie.

« Si l’Administration américaine ne retire pas ses forces immédiatement, nous nous occuperons d’elles en tant que forces d’occupation », avait alors déclaré Asa’ib Ahl al-Haq (AAH) sur sa chaîne privée de TV en Irak. 

Les groupes chiites pro-iraniens ont revendiqué la responsabilité de plus de 6.000 attaques contre les forces américaines en Irak, depuis 2006 et elles ont toujours opéré sous la supervision de Soleimani, selon un rapport de l’Institut pour l’Etude de la Guerre.

Par l’équipe rédactionnelle de WorldTribune 17 août 2016

Adaptation : Marc Brzustowski

The Obama legacy: 100,000 Iran-backed fighters now on the ground in Iraq

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
martin54

les américains ont oublié ou encore pas pris conscience que c’est un musulman qui les dirige???
lors de son investiture il a juré sur la bible. vous avez déjà vu un musulman jurez sur la bible????
çà en disait long sur la suite, et çà s’est confirmé dans sa politique.
on reconnait l’arbre a son fruit.