Élie Chouraqui débouté dans sa plainte contre Pascal Obispo concernant Les Dix Commandements
La bataille judiciaire entre Élie Chouraqui et Pascal Obispo au sujet de la comédie musicale « Les Dix Commandements – L’envie d’aimer » connaît un dénouement défavorable pour le premier. Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté les accusations d’Élie Chouraqui, qui avait assigné la société de production de la comédie musicale, Pascal Obispo, et les co-auteurs, pour divers motifs tels que la «contrefaçon de droits d’auteur», la «contrefaçon de marque», le «parasitisme», et la «concurrence déloyale».
La plainte avait été déposée en octobre, mettant en avant des similitudes entre le spectacle actuel, en répétition, et la comédie musicale originale « Les Dix Commandements », créée en 2000 par Élie Chouraqui, avec la collaboration de Pascal Obispo et du chorégraphe Kamel Ouali. Cependant, la justice a débouté Élie Chouraqui de ses demandes, principalement fondées sur la «concurrence déloyale» et le «parasitisme».
En rendant sa décision après une audience le 7 décembre, le tribunal a également condamné Élie Chouraqui à verser 10 000 euros à la société de production d’Obispo en dommages et intérêts, ainsi que 30 000 euros de frais de procédure à plusieurs co-auteurs de la comédie musicale originale.
Charles Morel, avocat d’Élie Chouraqui, a critiqué la décision du tribunal, la qualifiant d’« incomplète, incohérente et incompréhensible ». Il a souligné que la question fondamentale de l’autorisation des co-auteurs pour l’exploitation d’une partie de l’œuvre n’avait pas été clarifiée par le tribunal. Morel a annoncé l’intention de faire appel de cette décision.
Malgré ces tensions judiciaires, la comédie musicale, remaniée par Pascal Obispo avec l’ajout de titres inédits, doit entamer sa tournée le 9 mars à Épernay (Marne).
Jforum.fr
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