Dans l’émission politique Meet the press diffusée dimanche 24 juillet sur la chaîne américaine NBC, Donald Trump a prévenu que s’il était élu président, les citoyens venus de France pourraient subir « un contrôle extrême » à la frontière afin de protéger les Etats-Unis.
Le candidat républicain à la Maison Blanche considère que la France a été « infectée par le terrorisme » tout comme l’Allemagne. « Et vous savez quoi ? C’est leur faute. Parce qu’ils ont laissé des personnes entrer sur leur territoire », a ajouté le milliardaire qui demande depuis des mois que l’entrée sur le territoire américain soit temporairement refusé aux musulmans étrangers.
« Nous devons être intelligents et nous devons être vigilants et nous devons être forts », a insisté Donald Trump, avant de préciser : « Nous devons avoir des normes strictes. Si une personne ne peut pas prouver qu’elle ne constitue pas une menace, elle n’a pas à venir dans ce pays. »
Dans son discours prononcé lors de la convention républicaine à Cleveland (Ohio) jeudi, l’adversaire d’Hillary Clinton avait déclaré que les Etats-Unis « devaient suspendre immédiatement l’immigration de toute nation exposée au terrorisme jusqu’à ce que des mécanismes de contrôle efficaces aient été mis en place ».
Des précédents
A la suite des attentats du 13 novembre, Donald Trump avait réitéré ses critiques contre la législation française sur les armes à feu. « Si les victimes avaient été armées, la situation aurait été très, très différente », avait-t-il assuré, un argument déjà avancé lors des attentats de janvier 2015.
Le magnat de l’immobilier avait également jugé qu’il serait « insensé » pour les États-Unis, à la suite des événements de Paris, d’accueillir des réfugiés syriens. Leur nombre a été jusqu’à présent extrêmement réduit (moins de 2 000) compte tenu de la longueur des procédures d’admission et pour raisons de sécurité.
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