Le plan de paix de Trump pour deux États palestiniens lancé par des camions de carburant pour Gaza

Le négociateur spécial américain Jason Greenblatt a félicité e Premier ministre Binyamin Netanyahou, pour avoir laissé les camions de carburant financés par le Qatar se rendre dans la bande de Gaza le 9 octobre. C’est parce que c’était la première mesure, selon Debkafile,  vers l’implantation du plan de paix israélo-palestinien plan de paix, conçu par l’Administration Trump, en partenariat avec Israël et l’Égypte, visant à séparer la bande de Gaza de la Judée-Samarie (Bande occidentale du Jourdain) pour former deux entités palestiniennes distinctes.

Alors que les politiciens israéliens continuent de se disputer sur le pour et le contre de la « solution à deux États » pour résoudre le différend israélo-palestinien, après des années où elle n’a mené nulle part, Washington, Jérusalem, le Caire et Doha ont commencé à façonner ce conflit très différente cette formule dite « à deux-Etats ». Les camions-citernes de carburant devraient être suivis par des livraisons d’autres produits de base essentiels, ainsi que par des injections d’argent liquide, destinées à la population de Gaza, aux prises avec des difficultés financières. Ces envois d’aide ne seront pas remis à l’administration dirigée par le Hamas, mais débarqués dans des installations contrôlées par l’ONU pour être distribués à la population, sous la supervision du négociateur pour la paix de l’organisme mondial, Nikolaï Mladenov.

Tel qu’il commence à prendre forme, ce processus se heurte à de nombreux écueils. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), se consume de rage, mais il n’a pas commenté la livraison de carburant à Gaza et, ce qui est encore plus important, le parti du Fatah qu’il dirige non plus. Les services de renseignements américains, israéliens, égyptiens et du Golfe ont commencé à conclure que, même si ses proches amis et lui-même sont toujours capables de mobiliser les médias contre le nouveau plan, son pouvoir d’y donner suite s’essouffle. La menace ultime d’Abou Mazen d’arrêter de transférer tous les paiements vers la bande de Gaza – et pas seulement d’arrêter le paiement de ses factures d’électricité – s’est trouvée contrecarrée par une contre-menace israélienne disant qu’Israël comblerait le manque à gagner en détournant vers Gaza tous les fonds collectés pour l’Autorité palestinienne à Ramallah.

Bien que toutes les parties impliquées dans le nouveau plan de paix américain se taisent jusqu’à ce que le président Donald Trump fixe la date de sa publication, les sources militaires et de renseignements de DEBKAfile ont appris que certains agents occidentaux et du Golfe sont en contact avec des éléments du Fatah palestinien pour écarter tout risque que des groupes répondent à cette l’initiative par une nouvelle attaque terroriste en Judée-Samarie ou Jérusalem.

Une complication est également apparue dans le golfe Persique. Le Qatar, qui fait partie de la nouvelle formation américaine, est également l’adversaire le plus acharné de l’Arabie saoudite après l’Iran, même s’ils sont de proches alliés de Washington. Néanmoins, les États-Unis, l’Égypte et Israël ont décidé de tenter leur chance et de laisser les Saoudiens en dehors de leur initiative de paix au Moyen-Orient. La colère du président Donald Trump le 7 octobre : ​​«L’Arabie saoudite et son roi ne resteraient pas au pouvoir deux semaines sans le soutien de l’armée américaine» – est liée à cette complication. Il constate également que l’étoile du prince héritier Muhammed Bin Salman (MbS) s’assombrit et que le royaume du pétrole est en déclin économique.

En plus des fonds, le Qatar constitue un atout du fait de son amitié avec la Turquie, qui peut aller jusqu’à l’octroi de bases militaires à Ankara. Les États-Unis considèrent le Qatar comme l’élément-clé pour amener la Turquie à soutenir le plan de paix, en dépit de ses mauvaises relations avec Israël. Le nouveau conseiller de Trump pour la Syrie, James Jeffrey, a pour mission de rétablir de bonnes relations entre Ankara et Washington, tout en levant ses barrières diplomatiques et de sécurité avec Israël.

Le co-architecte du nouveau plan de paix américano-israélien, le gendre du président Trump, Jared Kushner, a reçu des félicitations inhabituelles de la part de Nikki Haley, le mardi 9 octobre. Dans ses commentaires à la Maison-Blanche après avoir quitté le poste d’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU. Elle a déclaré: « Jared est un génie tellement secret que personne ne comprend » et a ajouté: « Ce que j’ai fait avec lui sur le plan de paix au Moyen-Orient est incroyablement bien fait. »

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Adaptation : Marc Brzustowski

Trump’s peace plan for two Palestinian states kicked off by fuel trucks for Gaza

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Paul06

Aucune paix n’est possible entre Israël et l’islam. Mais si les ennemis d’israel pouvaient s’entretuer.

Bonaparte

Les arabes devraient réfléchir :

Qu’ils étudient l’évolution et les réalisations d’Israël depuis 48 et les comparent à ceux des soit disant palestiniens .

Qu’ils ne viennent pas pleurnicher Israël est parti d’un désert alors que ceux qui les ont  » ditigés  » ont perçu des milliards et des milliards de dollars .

Où est passé cet argent ?

Qu’ils réfléchissent bien : leur  » ennemi Israël  » d’aujourd’hui sera leur meilleur allié de demain .

Ils auraient tout à gagner .

Mais la question qu’on pourrait se poser : Ont ils une cervelle ?

Bonaparte

Correction :

 » que ceux qui les ont dirigés  » .

Scusi .

Marc A

Si les Arabes savaient réfléchir ca se saurait. Pas de racisme, juste une constatation.
D’ailleurs, il est remarquable de voir qu’ils régissent tout le temps de manière prévisible.
On fait tous des erreurs, apparemment, eux ne veulent rien apprendre de celles qu’ils font.

Jean Pierre Attali

Vous persistez à l’appeler (président de l’autorité palestinienne ) n’êtes vous pas au courant qu’il ne l’est plus depuis une dizaine d’années ?

Marc A

Il est encore le président de l’AP car personne ne l’a remplacé. Et quand il mourra, la succession va faire mal.

Marc A

‘Alors que les politiciens israéliens continuent de se disputer sur le pour et le contre de la “solution à deux États” pour résoudre le différend israélo-palestinien, après des années où elle n’a mené nulle part, ‘
Pas étonnant que ca ne mène nulle part. On oublie constamment la position des Palestiniens, qui est quand même fondamentale.
Jusqu’à preuve du contraire, ni les Islamistes du Hamas et équivalents, ni les corrompus du Fatah ne veulent d’une solution à 1, 2, 3 ou douze états.
Les premiers veulent détruire Israel (sans rien construire pour autant et qui voudrait d’une nouvelle dictature islamiste), les seconds veulent s’en mettre plein les poches (et ne veulent surtout pas la responsabilité d’un état).