Selon les chiffres diffusés par le ministère de l’Intérieur à 17h, le premier tour dimanche des élections départementales a rassemblé pour l’heure 42,98%. Un taux meilleur qu’en 2011.
C’est un peu mieux que prévu. Le taux de participation au premier tour des élections départementales dimanche s’est élevé à 42,98% en métropole à 17h. Soit six points de plus qu’aux cantonales de 2011 à la même heure (36,38%), selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Pour rappel, en 2011, seulement la moitié des cantons étaient renouvelés, l’autre l’avait été en 2008. Mais cette année-là, l’élection était alors couplée aux municipales pour la moitié des bureaux de votes…
Ce niveau de fréquentation des bureaux de vote, légèrement supérieur à celui des européennes de mai 2014 à la même heure (35,07%), est cependant inférieur à celui enregistré au premier tour des municipales en mars 2014 (54,72%). Il est aussi bien moindre que le taux de participation du premier tour des cantonales de 2008 à 17h (54,53%).
La Corse-du-Sud mobilisée
La Corse-du-Sud ressort comme le département à avoir le plus voté à 17h00 (57,44%), devançant la Corrèze (53,5%), fief du président François Hollande, les Landes (53,42%), le Tarn (52,52%), l’Aude (52,55%), les Pyrénées-Orientales (52,09%), l’Yonne (52,02%), la Lozère (51,79%), le Jura (51,31%) et le Lot (50,54%).
A l’inverse, la Seine-Saint-Denis apparaissait encore comme le département avec la plus faible mobilisation des électeurs (28,4%), derrière les Hauts-de-Seine (34,82%), les Yvelines (35,36%), l’Essonne (35,93%), la Haute-Savoie (36,12%), le Haut-Rhin (36,69%), l’Ain (36,89%), le Nord (36,92%), le Val d’Oise (37,11%) et le Val de Marne (37,69%).
Pour la première fois cette année, ce scrutin pour les conseils départementaux est organisé en même temps sur la quasi-totalité du territoire national. Jusqu’à présent, les conseils généraux, en charge de gérer les départements, étaient renouvelés par moitié, en principe tous les trois ans. A la mi-journée, la participation ressortait déjà en hausse (à 18,02% en métropole contre 15,7% à la même heure lors du scrutin de 2011), dans des proportions également très variables sur le territoire, montrant une mobilisation plus marquée dans les territoires ruraux que dans les zones urbaines.