Le Hezbollah tente d’étouffer cette information pour éviter une crise financière et une rupture avec sa propre communauté chiiteLe quotidien koweïtien « Al Seyassah » révèle, dans son édition du 18 février, que le crash du Boeing 737-800 d’Ethiopian Airlines, le 25 janvier, a coïncidé avec des tests effectués par le Hezbollah sur son matériel de brouillage électronique fourni par l’Iran.

Révélation du quotidien koweïtien « Al Seyassah » selon laquelle l’avion de la compagnie éthiopienne, avec 90 passagers à bord, s’est écrasé le 25 janvier alors que le Hezbollah testait ses équipements de brouillage électronique reçus d’Iran depuis deux ans. Ce matériel sophistiqué, aux côtés des missiles de longue portée, et des armes chimiques probablement fournies au parti de Hassan Nasrallah par l’Iran et la Syrie, constitue l’un des points forts du Hezbollah lui permettant de menacer Israël, comme l’a fait Nasrallah, le 16 février, lors de la commémoration de ses martyrs. Le secrétaire général a en effet semblé sûr de ses capacités à infliger une défaite à l’armée israélienne grâce à cet équilibre de la terreur, un équilibre stratégique qui empêcherait désormais Tsahal de songer à attaquer le Liban, la Syrie, l’Iran ou Gaza. Car Nasrallah a promis de riposter douloureusement.

Or, ce matériel sophistiqué aurait déjà causé, selon « Al Seyassah », la perte de l’avion éthiopien, le 25 janvier dernier. La question est de savoir si le parti testait sciemment ses équipements sur l’avion, brouillant son système électronique et provoquant son explosion ? Dans ce cas, il s’agira d’un attentat, d’autant plus que les membres du parti qui devaient prendre ce vol ont annulé leur voyage à la dernière minute. Ce qui pourrait renforcer cette hypothèse est la présence de l’épouse de l’ambassadeur de France à Beyrouth parmi les passagers. Ou au contraire, s’agit-il d’une pure coïncidence entre les tests électroniques et le passage de l’avion ? Dans ce cas, le crash relèvera des dégâts collatéraux.

En tout état de cause, le parti chiite aurait insisté auprès du ministre des Transports, Ghazi Al-Aridi, et de la direction de l’aviation civile, pour étouffer ce volet de l’enquête. L’objectif est de maintenir les armes sophistiquées du Hezbollah secrètes. Mais aussi, pour ne pas avoir à assumer la responsabilité morale et financière de la catastrophe. Car, si sa culpabilité est attestée, le parti aura à rembourser les familles des victimes et la compagnie aérienne. Il aura également à affronter la colère de la communauté chiite à laquelle appartenait la majorité des victimes.

http://mediarabe.info/spip.php?article1812

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