Israël connaît un hiver pluvieux et il y a de la neige sur le mont Hermon, mais le pays souffre toujours d’une pénurie d’eau après cinq ans de sécheresse.

Cette situation est particulièrement inquiétante pour le lac de Tibériade.

Plus d’un million de touristes visitent le lac de Tibériade chaque année, mais il se rétrécit après plusieurs années de sécheresse, même si les visiteurs ne comprennent pas la gravité de la situation.

Il n’y a pas si longtemps encore, le lac était l’une des trois principales sources naturelles d’approvisionnement en eau et elle a fourni un tiers de la quantité d’eau nécessaire en Israël.

Aujourd’hui, il n’en fournit presque plus du fait de l’accroissement de la population, l’augmentation de la demande et la baisse de la quantité d’eau ont contribué à cette situation.

De plus, Israël donne à la Jordanie 50 millions de mètres cubes d’eau dans le cadre de l’accord de paix de 1994 et la Jordanie en demande davantage.

Si le niveau de l’eau baisse trop bas, le lac deviendra salé et il sera alors définitivement perdu comme source d’eau potable.

C’est pourquoi Israël a essayé une approche unique. Il a été planifié et commencé à construire des transporteurs d’eau qui amèneront l’eau des usines de dessalement vers la mer de Galilée afin de maintenir le niveau de l’eau à un niveau suffisamment élevé pour ne pas perdre le lac de Tibériade comme point d’eau potable.

Cela ne sera pas suffisant pour remplir complètement le lac, mais les quantités déversées suffisent pour ne pas perdre la qualité de l’eau.

Par ailleurs et c’est une heureuse découverte due à un problème majeur, les eaux en recul ont révélé un trésor caché: un vieux bateau de pêche, officieusement, surnommé le « bateau de Jésus « .

Ce bateau de pêche est similaire à celui que les disciples de Jésus auraient utilisé.

Trouvé par deux frères dans la boue sur les rives de la mer de Tibériade, il est rapidement devenu une sensation nationale.

Source : CBN & Israël Valley (Un article de Jean Klein pour Israël Valley.)

 

Un plan adopté en juin 2018 par le gouvernement prévoit de déverser, d’ici à 2022, 100 millions de mètres cubes d’eau dessalée chaque année, a précisé Yechezkel Lifshitz, directeur adjoint de ce ministère.

Cette eau dessalée sera acheminée par une des rivières qui se jettent dans le lac et permettra d’assurer l’approvisionnement en eau de la population.

Pour cela, le projet prévoit la construction de deux usines de dessalement de l’eau de mer en Galilée occidentale, dans le nord d’Israël et à Nahal Sorek, dans le sud du pays. Elles doivent produire 300 millions de mètres cubes chaque année d’ici à 2023.

Une première

Actuellement, cinq usines de dessalement sont en activité et fournissent 670 millions de mètres cubes d’eau, selon Yechezkel Lifshitz. À l’horizon de 2030, l’objectif est de parvenir à une production de 1,1 milliard de mètres cubes par an, mais ce niveau pourrait être porté à 1,2 milliard de mètres cubes en cas de besoin.

Selon Yechezkel Lifshit, 80 % de l’eau potable consommée par les ménages israéliens provient de ces usines de dessalement.

Cette eau est ensuite acheminée par un réseau de canalisations dans l’ensemble du pays, à l’exception jusqu’à présent de la région de Tibériade, qui était approvisionnée par le lac.

« Nous allons transformer le lac en réservoir d’eau dessalée, ce qui n’a jamais été fait jusqu’à présent », s’est félicité le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Rétablir l’équilibre

Situé à 200 mètres au-dessous du niveau de la mer, le lac de Tibériade s’étend sur 160 kilomètres carrés. Il y a dix ans, le lac fournissait 400 millions de mètres cubes par an d’eau.

Mais une série d’hivers secs a réduit son niveau à un point tel que le pompage a dû être limité à 30-40 millions de mètres cubes par an. Yechezkel Lifshitz assure que l’approvisionnement en eau dessalée ne devrait pas provoquer de problème écologique.

« Plus le niveau du lac baisse, plus son eau a tendance à devenir salée, si bien que l’eau que nous allons déverser, qui contient peu de sel, va rétablir l’équilibre », affirme-t-il.

Selon lui, le dessalement de l’eau de mer a toutefois un « coût relativement élevé » équivalent à 70 à 80 cents de dollar par mètre cube.

Le plan du gouvernement prévoit également des travaux d’aménagement et l’arrêt des opérations de pompage pour sept rivières qui s’écoulent dans le nord du pays.

Des investissements de 100 millions de shekels (28 millions de dollars) sont prévus d’ici à 2023, selon le ministère de l’Énergie.

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[…] du pays…directement dans le lac, qui devient ainsi un réservoir naturel d’eau douce ! Ce forum raconte bien la manière dont cela est en train de se passer […]

Aleth

Et Élie (pas de Paris) qui frappe avec son manteau les eaux du Jourdain et qui passe à pied sec avec Élisée ? Et Élisée qui fait de même après qu’Élie a été emmené au ciel dans un char de feu ? Et Moïse, et tout Israël, qui traverse la mer Rouge à pied sec ? Et Israël avec Josué qui traverse le Jourdain de même ? Même Ben Gourion disait qu’Israël n’existe pas sans miracles. Voir les nombreux témoignages de délivrance extraordinaires de l’Israël moderne menacé de défaite et d’extinction. Tout même est miracle dans la nature. Tous les processus qu’on dit naturels sont en fait une série ininterrompue de miracles. Alors ?

Elie de Paris

Ah ! Et les pierres qui affleuraient la surface de l’eau ?
Il marchait sans hésitations, et onze trottaient derrière lui, marchant sur l’eau…
Thomas restait sur la rive, puis leur cria  » Ô purée, mais comment faites-vous pour marcher sur l’eau ? »
Et Paul…  » Peu chère ! Marche sur les pierres, comme tout le monde ! »