Étude du Lancet sur la chloroquine : des scientifiques demandent l’accès aux données
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le , mis à jour à
Des scientifiques de plusieurs pays demandent à en savoir plus sur les données utilisées par la vaste étude parue dans le Lancet selon laquelle l’hydroxychloroquine ne semble pas être bénéfique aux malades du Covid et pourrait même être néfaste.
Parue le 22 mai, elle se fonde sur les données de quelque 96 000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux, et compare l’état de ceux qui avaient reçu le traitement avec ceux qui ne l’avaient pas reçu. L’OMS a suspendu les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine (HCQ) dans la foulée.
De nombreuses interrogations
Mais d’où vient cette montagne de données? C’est ce que se demandent de très nombreux scientifiques, qui souhaiteraient avoir accès à toutes les données brutes sur lesquelles les auteurs ont travaillé.
Des interrogations relayées aussi en France par –outre Didier Raoult– beaucoup de médecins et chercheurs, comme le cardiologue Florian Zores, qui a pointé sur Twitter le « manque » de certaines données.
Des chercheurs australiens s’interrogent aussi, d’autant qu’il y a des différences entre les données officielles du pays et celles de l’étude, selon The Guardian ce jeudi.
Appel à la poursuite des essais
Les données de l’étude émanent de Surgisphere, qui se présente comme une société d’analyse de données de santé, basée aux Etats-Unis, et dont le patron est l’un des auteurs de la publication, Sapan Desai, médecin.
Dans un communiqué, Surgisphere a défendu l’intégrité de ses données et affirmé qu’elles viennent d’hôpitaux qui collaborent avec elle.
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Mais « nos accords d’utilisation des données ne nous permettent pas de les rendre publiques », a ajouté la société, précisant avoir déjà indiqué clairement que l’étude présentait des « limites ». D’après le Guardian, Sapan Desai a reconnu avoir par erreur classé 73 décès en « Australie » alors qu’ils auraient dû être comptés en « Asie ».
À l’image de beaucoup de ses confrères, le Pr Gilbert Deray (Pitié-Salpêtrière) estime néanmoins jeudi sur Twitter que « cela ne change rien quant à l’absence de données sérieuses quant à l’efficacité de l’hydroxychloroquine associée ou non à l’azithromycine ». Comme d’autres, il appelle à la poursuite d' »essais cliniques randomisés » pour en savoir plus.
Je relaie cet article du Gardian qui soulève des problèmes vis à vis de l’article du Lancet. Si des erreurs ont été commises cela sera dramatique pour la lutte contre une science de mauvaise qualité et notre demande d’essais contrôlés. https://t.co/HhEqJPSfjD
— deray gilbert (@GilbertDeray) May 28, 2020
AFP Une affiche affirmant « Je suis Raoult », du nom du professeur et ardent promoteur de la chloroquine, à la fenêtre d’un appartement parisien, le 23 avril 2020.
Chloroquine: Didier Raoult se « fiche un peu » de l’avis du Haut conseil de la Santé publique
Ce mardi 26 mai, l’instance qui conseille le ministre de la Santé a recommandé de suspendre les prescriptions du traitement dont le microbiologiste marseillais est le défenseur scientifique le plus connu.
26/05/2020 15:09
“C’est une opinion comme une autre…” Ce mardi 26 mai, le Haut conseil de la Santé publique, l’instance chargée de conseiller le ministre de la Santé en matière scientifique a recommandé de suspendre les prescriptions de chloroquine et d’hydroxychloroquine, le traitement dont le professeur Didier Raoult assurait qu’il était efficace contre le coronavirus.
Une décision qui fait suite à une demande d’évaluation de la part d’Olivier Véran après la publication dans The Lancet d’une vaste étude mondiale qui concluait que le traitement aggravait en réalité les chances de décès et d’arythmie cardiaque des malades du covid-19 soignés de la sorte.
Pour autant, le microbiologiste marseillais Didier Raoult n’a pas l’air particulièrement affecté par cette décision du Haut conseil de la Santé publique. “C’est une opinion comme une autre, je m’en fiche un peu”, a-t-il déclaré ce mardi à LCI.
Pour le professeur, il s’agit avant tout d’une décision française, et plus particulièrement parisienne, qui ne décrédibilise en rien ses recherches. ”Moi mon monde ne se limite ni au périphérique parisien, ni même à l’Hexagone. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une science française, je crois que la science est mondiale”, a-t-il encore expliqué à David Pujadas dans un extrait de l’entretien diffusé dans le 13 heures de TF1.
En outre, d’un point de vue plus pratique encore, Didier Raoult s’est réjoui que cette décision ait été prise à ce moment de l’épidémie, alors que l’Institut Méditerranée Infection qu’il dirige n’accueille plus de patient du coronavirus. “Comme il n’y a plus de malade, ça ne me touche pas beaucoup. Pour vous dire la vérité, ça aurait été plus gênant il y a un mois”, s’est-il amusé sur LCI.
il est insupportable que mr douste blasy ,affairiste pedophile soit invité sur tous les plateaux de television joseph
Il a bien raison le Pr Raoult de se ficher de l’avis du ‘Haut conseil de la santé publique’!!!!
Les mandarins de la médecine ne valent pas mieux que les politiques, mais ça, je le savais déjà ! en revanche, un simple constat, sur le même nombre de malades, on meurt moins à Marseille qu’ailleurs. Cherchez l’erreur ….20 ans pour interdire le Médiator, 20 heures pour la chloroquine…. étonnant, non….,
C’est un débat pitoyable! Un lynchage médiatique hors norme!
On se demanderait presque si ce n’est pas Pr Raoult qui l’organise pour se faire connaitre afin de se lancer en politique…
Mais comment nos politiques peuvent ils se vautrer ainsi dans la médiocrité, alors que meme le plus ignare des français constate leurs manigances et leur incurie.
Mais cette affaire sort de l’ombre parce que le Pr Raoult est éminent et qu’il ne se laisse pas berner. Combien d’affaire identiques ont eu raison d’autres médecins ou chercheurs moins éminents sans qu’on le sache?
Raoult est Eminent – Macron est Emétique!
Comme d’habitude, le Micron gesticule beaucoup, fait énormément de communication bidon, n’agit pas, et se fait balader par le lobby des laboratoires pharmaceutiques.
Ce qui intéresse ces vautours, c’est de proposer un médicament semblable à la chloroquine vendue à un prix extrêmement bas, par un produit « nouveau » vendu 50 fois plus cher !
Vu sous cet angle, on comprend mieux la rage et la haine de tous les parasites qui squattent les plateaux de télé pour « défoncer » Raoult et ses solutions trop bon marché pour eux.
Le Micron vient d’interdire la vente de la chloroquine en attendant autre chose de très cher.
Ce minable président viendra ensuite se plaindre du déficit de la sécurité sociale…..