Chants du Chabbat: Lekha Dodi, Ygdal.. (vidéos)

  1. Lekha Dodi: un poème de Rabbi S-H Alkabetz (vidéos)

Ce poème liturgique a été écrit par Rabbi Shlomo Halevy Alkabetz (1505-1584), l’un des Kabalistes de Safed. 

Ce poème est chanté tous les vendredi soirs pour accueillir la « fiancée du Chabbat ».

Viens, mon bien-aimé, au-devant de ta fiancée, Le Sabbat paraît, allons le recevoir! (Refrain)

« Observe » et « souviens-toi » (1), ces mots, le Dieu unique
Nous les fit entendre en une unique parole,
Le Seigneur est Un, Un est son Nom,
A Lui Honneur, Gloire, Louange!
(Refrain: Viens…)

Empressons-nous à la rencontre du Sabbat,
Il est la source de bénédiction,
Consacré dès les temps les plus lointains,
But de la Création dans la première pensée du Créateur…
(Refrain: Viens…)

Sanctuaire du grand Roi, Ville Royale,
Debout, relève-toi de tes ruines !
Assez séjourné dans la vallée des pleurs :
Tu es Source des miséricordes du Dieu miséricordieux.
(Refrain: Viens…)

Secoue la poussière, debout !
Remets tes habits de fête, ô mon peuple.
Grâce au fils de Yichaï de Bethléhem,
Mon âme voit s’approcher d’elle le salut.
(Refrain: Viens…)

Réveille-toi, réveille-toi,
Ta lumière brille, lève-toi, sois illuminée !
Courage, courage, entonne un cantique !
Sur toi resplendit la gloire du Seigneur.
(Refrain: Viens…)

Pour toi plus de honte, plus d’opprobre!
Pourquoi te troubler, pourquoi te tourmenter ?
Chez toi mon peuple, pour ses humbles enfants, trouvera un asile,
Et des ruines ressuscitera la Ville rebâtie.
(Refrain: Viens…)

Ceux qui l’ont dévastée, seront foulés aux pieds,
Et tous tes adversaires mis en fuite,
Ton Dieu mettra en toi sa joie,
Comme le fiancé dans sa fiancée.
(Refrain: Viens…)

Étends-toi à droite et à gauche,
Et glorifie le Seigneur,
Grâce à celui qu’on nomme le fils de Péretz (2)
Voici venir pour nous la joie et l’allégresse.
(Refrain: Viens…)

Viens en paix, toi qui es la couronne de ton époux,
Viens dans la joie, dans la félicité,
Au milieu des fidèles du peuple élu,
Viens, ma fiancée, viens, ma fiancée!Refrain :
Viens, mon bien-aimé, au-devant de ta fiancée,
Le Shabbat paraît, allons le recevoir!

(Traduction du Livre du Sabbat).

NOTES :
Voir Exode 20:8 et Deutéronome 5:12 et Talmud babli Chebhouôth 20 b.    Retour au texte.
Le Messie, d’après Ruth 4:18-22.   

Source 1

Lekh’a Dodi – Zemirot Chabbat 1

Les zemiroth nous font parcourir, nous l’avons vu dans notre Introduction, tous les événements qui traversent la journée du Chabbath, depuis son entrée jusqu’à sa sortie.La première des zemiroth, et la plus connue, est celle qui commence par les mots : Lekha dodi (« Viens, mon bien-aimé, à la rencontre de la jeune mariée… »).

Elle ne fait pas partie, il est vrai, des chants qui rehaussent la table familiale, mais elle constitue à la synagogue l’essentiel de l’accueil que nous réservons au Chabbath (qabbalath Chabbath).

Cet emploi du mot dodi est emprunté au Cantique des Cantiques (Chir ha-chirim), où il figure de façon répétitive, et notamment dans le verset : « Viens, mon bien-aimé (lekha dodi), sortons dans les champs, passons la nuit dans les hameaux » (7, 12).

Ce chant a été composé au XVIè siècle à Safed par le kabbaliste Chelomo Alkabetz, et il s’est répandu très rapidement au sein de la plus grande partie du monde juif.

Rabbi Chelomo ben Moché ha-léwi Alkabetz est né en 1505 à Salonique, comme descendant d’une famille expulsée d’Espagne.

Après son mariage, il résida quelque temps à Andrinople (aujourd’hui Edirne, en Turquie), où il étudia aux côtés de rabbi Yossef Karo, l’auteur du Choul‘han ‘aroukh.

Vers l’âge de 30 ans, devenu un Maître en Kabbale, il s’installa à Safed parmi d’autres éminents Kabbalistes comme le Ari-zal, rabbi Moché Cordovéro, rabbi Moché Alchikh, etc.

Chaque vendredi, chacun confessait aux autres ses péchés, puis ils se rendaient ensemble, dans l’après-midi, dans les champs entourant Safed, et c’est là que, en grande cérémonie, ils accueillaient Chabbath.

Le chant de lekha dodi se compose de neuf strophes, dont les huit premières portent des acrostiches du nom de son auteur : Chelomo ha-léwi.

Outre de nombreuses références au Cantique des Cantiques, il contient maints emprunts à des versets du livre d’Isaïe, et dans une moindre mesure à celui de Jérémie et au livre des Psaumes.

Jacques KOHN

2. Ygdal Elohim: Les 13 Principes de la foi juive (Maïmonide)

Dans son introduction au chapitre Hélek (Chapitre X du Traité Sanhédrin), en 1168, Maïmonide (1) ou Rambam, compila ce qu’il a dénomma « Chleloch Essré Ikarim », les 13 principes fondamentaux de la foi juive, tels qu’ils découlent de la Torah.

Les Treize Principes de la foi juive s’énoncent comme suit :

1. La croyance en l’existence du Créateur, qui est parfait dans toutes les modes d’existence et est la Cause Première à tout ce qui existe.

2. La croyance en l’unité absolue et sans égale de D.ieu.

3. La croyance en la non-corporalité de D.ieu, ni qu’Il peut être affecté par tout événement matériel, tel que le mouvement, le repos ou la résidence.

4. La croyance en l’éternité de D.ieu.

5. La croyance en l’impératif d’adorer D.ieu exclusivement et de n’adresser de prière à aucune fausse divinité.

6. La croyance que D.ieu communique avec l’homme à travers la prophétie.

7. La croyance en la primauté de la prophétie de notre maître Moïse.

8. La croyance en l’origine divine de la Torah.

9. La croyance en l’immuabilité de la Torah.

10. La croyance en l’omniscience et la providence de D.ieu.

11. La croyance en la récompense et le châtiment divins en fonction des actes de l’homme.

12. La croyance en l’avènement du Machia’h, le Messie, et de l’ère messianique.

13. La croyance en la résurrection des morts.

Maïmonide décrit ces principes de foi comme étant « les vérités fondamentales de notre religion et ses fondements même ».

source

(1) Maïmonide qui était le descendant d’une lignée de rabbins, fut formé très jeune par son père à la théologie, à l’astronomie, à la médecine, à la philosophie et aux mathématiques. Né en 1138 à Cordoue dans l’Espagne andalouse Maimonide est décédé le 20 tévet 1204 à Fostat en Egypte. Il est enterré à Tibériade ; sur sa tombe  il est écrit :  » Mi Moché ad Moché lo kam kémoché« , (« de Moché à Moché, il ne s’est levé personne comme Moché« ).

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Adaptation par Jforum

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