Le Centre médical Rambam de Haïfa a été en mesure de soulager les symptômes d’un résident Arabe vivant en Judée-Samarie, atteint de la maladie de Parkinson.Dans un effort conjoint du Centre médical Rambam de Haïfa et de l’AP, un résident d’une zone assignée à l’AP en Judée et de Samarie, gravement handicapé par la maladie de Parkinson, a reçu une thérapie de stimulation cérébrale profonde.

A 51 ans Tarik Sadek Abou Baker a été accueilli au Centre médical Rambam ce mois-ci pour une stimulation cérébrale profonde (SCP) dont la thérapie réussit à contrôler les symptômes invalidants de la maladie de Parkinson.

Abu Baker, comptable de profession, a développé un cas agressif de cette maladie de Parkinson apparue chez lui à l’âge précoce de 39 ans.

Douze ans plus tard, il avait cessé de répondre aux médicaments parkinsoniens.

En son nom, l’AP s’est tourné vers le Centre des troubles du mouvement au centre médical Rambam, dirigé par le Dr Ilana Schlesinger neurologue principal.

Le traitement par stimulation cérébrale profonde corrige les troubles de circulation.

Il a été mis au point par un neurochirurgien français, le Professeur Alim-Louis Benabid en 1987 et a été à la disposition de la communauté médicale depuis environ 1999.

Il est disponible en Israël depuis 2003 et au Rambam depuis 2008.

La chirurgie consiste à implanter deux fils d’électrodes équipés dans le cerveau et deux neuro-stimulateurs à piles dans la poitrine.

Le Centre des troubles du mouvement au centre médical Rambam a traité environ 25 patients au cours des quatre dernières années et s’est discrètement fait un nom à ce sujet dans tout le Moyen-Orient, avec des demandes qui parviennent au Dr Schlesinger d’aussi loin que l’Iran.

L’infirmière Ilana Erikh, qui coordonne le Centre des troubles du mouvement, a d’abord évalué l’aptitude d’Abou Baker pour le traitement.

L’évaluation nécessite une hospitalisation durant la nuit et le retrait des médicaments parkinsoniens afin de déterminer quels mouvements du patient de Parkinson peuvent fonctionner sans les médicaments.

« Je n’avais jamais vu un patient si mauvais que ça », a-t-elle affirmé.

« Il pouvait à peine bouger et parler en raison de sa rigidité et des tremblements sévères.

Cela me fait mal de voir une si jeune personne totalement invalide et tremblante, qui ne pouvait rien faire sans aide. Il est évident qu’il fallait des mesures extraordinaires. »

En Juin, le professeur Menashe Zaaroor, directeur du département de neurochirurgie au Rambam, a implanté les fils et les neuro-stimulateurs.

Trois semaines plus tard, le Dr Schlesinger et les membres de son équipe, la neurologue Dr Maria Nassar et l’infirmière Erikh, ont allumé les piles des neuro-stimulateurs et de la tension calibrée.

Moins d’une heure après son entrée dans la clinique, le patient était un homme nouveau.

Il pouvait marcher et bouger librement.

Il n’avait pas de signes visibles de sa maladie.

Même si ni les médicaments, ni cette thérapie ne peuvent guérir la maladie de Parkinson, mais ne peuvent que guérir ses symptômes, leur absence fait déjà une grande différence entre une incapacité grave et une bonne qualité de vie.

L’épouse du patient, Ginan Salim Abou Baker, a déclaré:

« Nous avons été très heureux car mon mari, qui avait besoin de moi pour l’aider dans son hygiène personnelle, pour l’alimentation et la préparation au sommeil, s’est beaucoup amélioré et n’a plus besoin de mon aide.

Nous ne nous attendions pas à des résultats rapides. »

Plus d’une fois, les médecins israéliens ont aidé à sauver la vie d’Arabes résidents dans la bande de Gaza et en Judée et de Samarie, qui venaient recevoir un traitement dans les hôpitaux israéliens.

Dans un cas, l’Administration civile israélienne et l’hôpital Hadassah de Jerusalem ont fourni et même financé un traitement médical pour un Arabe de Judée Samarie.

L’an dernier, les médecins de l’hôpital Rambam ont soigné un Gazaoui qui souffrait d’une tumeur au cerveau.

Au cours des derniers mois, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a «puni» les habitants de Gaza pour ses désaccords avec le Fatah rival, en refusant de permettre à des personnes malades d’entrer en Israël pour le traitement.

Mais en dépit de la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, Israël continue de coordonner le traitement des habitants de Gaza avec le ministère de la Santé de l’AP, géré par le Fatah.

Misha Uzan – JForum / Correspondant spécial

Tags : hôpital,rambam,haïfa,judée,samarie,gaza,arabe,parkinson,israel,thérapie,médicaments,rétablissement,symptômes

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires