Le travail est toujours en cours pour vérifier les bulletins de vote de 17 des manifestants restants qui ont été arrêtés, rapports KGW.
Des manifestations, pour désavouer le président élu, ont éclaté à travers le pays mercredi dernier, après que Trump ait gagné l’élection et ont continué tous les jours depuis.
Le week-end dernier, des violences ont éclaté, et les forces de police ont été contraintes de recourir aux grenades flash pour contrôler la foule de manifestants.
À Portland, dans l’Oregon, les foules ont lancé des bombes incendiaires sur les officiers de police.
Le département a révélé que parmi les personnes arrêtées, il y avait un jeune homme de 18 ans en possession d’une arme illégale qu’il avait dissimulée.
Un véhicule de police a également été tagué avec un message anti-Trump.
La ville de l’Oregon a été le théatre des plus violentes émeutes depuis la victoire de l’élection de Trump. Un homme a été abattu la nuit du vendredi piétiné par la foule. La police continue d’analyser des images de vidéosurveillance pour arrêter les vandales qui fracassent les devantures des magasins et les vitres des voitures pour tenter d’identifier les responsables du chaos.
Le maire de Portland, Charlie Hales, et le chef de la police, Mike Marshman, ont appelé les manifestants à rester chez eux et à exprimer leurs opinions par d’autres moyens.
Aller dans les rues ne va pas empêcher Donald Trump de prendre ses fonctions. Cela ne changera rien, dit Hales.
‘Si vous êtes bouleversé par l’élection, s’il vous plaît ne sortez pas pour protester. Nous en avons assez des activités criminelles dans cette ville. Il est temps de passer à autre chose et d’aller de l’avant.
Ailleurs, des centaines se sont rassemblées devant l’hôtel de ville de Los Angeles pour affronter la police anti-émeute après une marche de 8 000 personnes, samedi.
D’autres rassemblements ont eu lieu à Atlanta, à Salt Lake City, à Washington DC et à Phoenix, alors que les retombées anti-Trump ont continué de croître.
À Indianapolis, la foule a scandé «tuez la police» en jetant des pierres sur les officiers de police.
Environ 2 000 manifestants ont également marché le long de la Cinquième Avenue à Manhattan en criant «il n’est pas mon président» et d’autres slogans.
En marge des manifestations celle d’un joueur du NFL a finalement pris fin. Mike Evans s’est assis pendant l’hymne national au match Bucs contre Bears le week-end dernier, disant qu’il ne supporterait pas de se lever pour un pays qui a élu l’entrepreneur milliardaire Donald Trump comme prochain président. «Quand Ashton Kutcher (star américaine) dit que nous avons été baisés, alors je me lève encore motivé » pour réagir. Mais j’en ai marre.
Mais depuis il s’est excusé et à dit qu’il allait se lever pour l’hymne national dès le prochain match.
Il a dit qu’il avait choisi de s’asseoir pour exprimer ma frustration face aux élections de cette année. C’était très personnel pour moi, comme pour beaucoup d’Américains.