Boris Johnson: premières déclarations officielles sur sa santé

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Boris Johnson est toujours en soins intensifs ce mardi matin. Son porte-parole indique qu’il est dans un état « stable », qu’il « n’a pas eu besoin de ventilation mécanique » et qu’« il garde le moral »…

[Mis à jour le 7 avril 2020 à 15h15] 

Boris Johnson est dans un état « stable » et « il garde le moral ». Ce sont les premières nouvelles du Premier ministre britannique qui ont été données ce mardi 7 avril, à la mi-journée, par son porte-parole, au lendemain de son transfert en service de soins intensifs à l’hôpital St Thomas de Londres.

Admis à l’hôpital dimanche soir pour des symptomes persistant du coronavirus qui se sont déclarés fin mars, Boris Johnson a été transféré en soins intensifs ce lundi dans la soirée, alors que son état de santé s’est brutalement dégradé.

« Il reçoit un traitement standard à l’oxygène et respire sans aucune assistance. Il n’a pas eu besoin de ventilation mécanique ou d’aide respiratoire non invasive », a encore déclaré le porte-parole du 10 Downing street ce mardi. Plus tôt, un ministre de premier plan, Michael Gove, avait indiqué sur la radio LBC que Boris Johnson demeurait « sous étroite surveillance » et qu’un respirateur se trouvait à portée de main si nécessaire.

L’ancien maire de Londres ne souffre a priori d’aucune autre pathologie, indique l’AFP, si ce n’est « des problèmes de poids ».

Comment va Boris Johnson ?

Plusieurs tabloïds rapportaient dès ce matin que Boris Johnson n’était pas sous respirateur et était toujours conscient. Les médecins prépareraient en revanche une unité pour être opérationnels au plus vite si sa santé devait encore s’aggraver du jour au lendemain.

« Le Premier ministre a reçu un soutien en oxygène et il reste sous étroite surveillance », mais il n’a « pas été placé sous respirateur », a confirmé Michael Gove, le chancelier de l’Echiquier, sur la radio LBC. Selon une source gouvernementale citée par l’AFP dès hier, le transfert de Boris Johnson, intervenu vers 19h locales (20h en France) aurait en effet été décidé « par précaution au cas où il aurait besoin d’un respirateur ».

Selon le Times qui cite des sources à l’hôpital ses besoin en oxygène au moment où il a été transféré en soins intensifs auraient été évalués à quatre litres.

Le seuil normal de soins intensifs est de 15 litres, ce qui suggère qu’il était en meilleure santé que les autres patients.

Michael Gove a néanmoins tenu des propos peu rassurants ce mardi. Il a indiqué que ce transfert de Boris Johnson en soins intensifs était un « choc énorme ».

« Nous espérons et prions pour qu’il s’en sorte. C’était un choc hier d’entendre la nouvelle de son admission en soins intensifs. Nous voulons tous qu’il s’en sorte », a répété le ministre d’Etat au Bureau du cabinet, autrement dit auprès du Premier ministre. 

« C’est un homme au grand cœur, généreux et fougueux, nous l’encourageons », a-t-il précisé, insistant sur le fait que le Premier ministre avait voulu continuer à travailler jusqu’à présent, même en étant malade, car « il aime ce pays ».

Le Premier ministre a vu sa santé se détériorer ce lundi, toujours selon son service de presse.

« Au cours de l’après-midi, l’état de santé du Premier ministre s’est détérioré et, sur le conseil de son équipe médicale, il a été transféré au service des soins intensifs de l’hôpital », a indiqué le porte-parole du 10 Downing Street.

Mais les rumeurs sur un état plus sérieux qu’annoncé se multipliaient bien avant cette déclaration. Le quotidien de gauche The Guardian affirmait ainsi dès lundi après-midi que « Johnson était plus gravement malade que lui ou ses fonctionnaires n’étaient prêts à l’admettre, et a été vu par des médecins inquiets de sa respiration ».

 Le Times indiquait de son côté que Boris Johnson avait reçu un « traitement à base d’oxygène » au sein de l’hôpital Saint-Thomas. Dans le New York Times, qui a aussi publié un article sur le sujet dès dimanche soir, le Dr Rupert Beale, chef de groupe du laboratoire de biologie cellulaire des infections au Francis Crick Institute pour les études biomédicales, a déclaré que les médecins « surveilleraient probablement des signes vitaux importants tels que les saturations en oxygène ». Des analyses de sang étaient aussi évoquées « pour évaluer l’état de ses poumons ».

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