L’Irak et l’Iran ont décidé d’utiliser l’arme économique pour riposter au référendum d’indépendance du Kurdistan irakien, le premier fermant l’espace aérien aux vols internationaux et le second gelant les échanges pétroliers.
© Safin Hamed, AFP | Manifestation devant l’aérport d’Erbil après la décision de Bagdad d’en fermer l’accès aux vols internationaux, le 29 septembre 2017.
Soufflant le chaud et le froid, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a tenu à exprimer samedi son engagement à « défendre » les citoyens kurdes contre toute éventuelle attaque, qu’elle soit extérieure ou intérieure.
Après le « oui » massif (près de 93%) du Kurdistan au scrutin controversé lundi, toutes les liaisons aériennes avec cette région autonome ont été interrompues vendredi, sur ordre du pouvoir central de Bagdad qui réclame l’annulation du vote comme préalable à tout dialogue.
Très critiqué à l’étranger, le référendum organisé par le président kurde Massoud Barzani est en particulier vilipendé par les pays voisins, la Turquie, la Syrie et l’Iran, qui craignent qu’il ne réveille des velléités séparatistes chez leur minorités kurdes.
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