En France, cette femme d’action, spécialiste des situations de crise, devra s’habituer à être sans cesse entourée par un nombre important de gardes du corps armés. Car Aliza Bin-Noun, capable de mettre en œuvre les mesures les plus radicales pour protéger la vie des juifs, peut, si elle le juge indispensable, organiser l’évacuation d’un maximum de juifs en quelques jours, et sa tête est « mise à prix » dans les milieux terroristes arabes les plus radicaux.
De style direct, très “positive thinking”, courtoise et sans mondanité, elle va certainement être un atout exceptionnel pour la communauté juive en France, même si elle est perçue différemment par « R2 -D2″ Cazeneuve. A la différence des juifs de France, qui se déplacent sans protection dans la rue et les transports en commun, à Cherbourg, Bernard Cazeneuve explique aux journalistes : « Je ne suis plus jamais seul, même pour acheter une baguette », et, conscient des menaces qui planent en France, « R2 -D2″ présente aux journalistes du Parisien son escorte permanente : « quatre voitures suivent la sienne, blindée, lancée à 180 km/h. Par ailleurs, lorsqu’il est à pied, un agent de sécurité portant une valise en kevlar de 3 kg le suit. Equipés d’oreillettes et dotés d’une impressionnante musculature, une armada de Men in Black, agents de sécurité plus ou moins discrets, s’attachent à ses pas et le couvent du regard».
Aliza Bin-Noun se méfie des journalistes et des officiels Français.
En Hébreu, Aliza désigne la « joie. » Dans la kabbale, Aliza a le sens d’une aptitude joyeuse à s’élever au-dessus de la nature. Cette ambassadrice des situations de crise, mère de deux enfants, aura très peu de temps pour découvrir les joies de Paris avant de plonger dans un job exténuant. Signe particulier de son professionnalisme : dans un pays, où l’Etat français a dérapé de 1940 à 1944, en mettant sa police, sa gendarmerie, ses fichiers de sous-préfectures, ses moyens de transport, ses trains à la disposition des nazis pour aider le Reich à exterminer 400 000 enfants, femmes et hommes juifs, où tout le monde est radiographié par la presse et les flics de la DGSI (qui scrutent la moindre déclaration détonnante), Aliza Ben Noun est une exception à la règle. Sur Google, c’est le calme plat. Son silence est d’or.
Dans les informations communicables, elle est diplômée de l’Université Hébraïque de Jérusalem (en études françaises et africaines). Elle avait été nommée, en 2007, ambassadrice en Hongrie. De retour à Jérusalem, elle était le Chef de Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman.
Francis GRUZELLE
Bienvenue a notre Ambassadrice d’Israel ! Que son mandat soit couronne de succes Beatsla’ha