Avec sa récente décision d’assouplir encore les sanctions économiques contre Téhéran, l’administration Obama a « ouvert la porte au commerce et aux affaires avec le groupe terroriste numéro de l’Iran – la Garde révolutionnaire islamique (IRGC), » affirme le lobby pro-Israël AIPAC.
Dans une note publiée lundi, le Comité American Israel Public Affairs (AIPAC) a déclaré que la décision du Département du Trésor de permettre à l’Iran un plus grand accès au dollar américain « accélère un modèle de concessions immérités à Téhéran, car cela permet d’intensifier simultanément ses activités terroristes, ses essais de missiles balistiques et ses violations des droits de l’homme ».
En outre, l’AIPAC a dit que «tout le succès à long terme du plan global d’action conjoint (JCPOA) dépend de la compréhension de l’Iran que toute violation entraînera de rapides sanctions. Ces concessions imméritée allant au-delà du JCPOA ne font que renforcer la propension de Téhéran à violer ses obligations internationales et, finalement, porter atteinte à la JCPOA elle-même ».
L’AIPAC a appelé le Congrès à «appuyer l’administration américaine à clarifier sa politique à l’égard des entités contrôlées en totalité par des entités sanctionnées comme le CGR. »
Les actions de l’administration vis-à-vis de l’Iran, insiste l’AIPAC, «reflétent une opacité dans la prise de décision des États-Unis et d’un modèle émergent de clémence injustifiée. »
« Le Congrès et le président doivent prendre des mesures correctives dès maintenant et en Janvier pour arrêter ces concessions imméritées à l’Iran et en tenir Téhéran pour responsable, » dit la déclaration.
Après la signature de l’accord sur le nucléaire ( JCPOA) entre l’Iran et les six puissances mondiales en juillet dernier, l’AIPAC a exhorté le Congrès à le rejeter. Deux mois plus tard, l’AIPAC a exprimé sa déception face à la mobilisation systématique utilisée par les démocrates du Sénat pour éviter un vote sur l’affaire.