Mahmoud Abbas: l’Autorité palestinienne «s’absout» de tous les accords avec Israël et les États-Unis
Abbas a souligné que l’Autorité palestinienne «s’absout» de tous les accords avec Israël et les États-Unis, y compris les accords liés à la sécurité.
Le président palestinien Mahmoud Abbas prend la parole lors d’une réunion du Conseil de sécurité aux Nations Unies à New York, États-Unis, le 11 février 2020. (crédit photo: REUTERS / SHANNON STAPLETON)
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré mardi que l’Autorité palestinienne « s’absout » de tous les accords et pactes de sécurité entre Israël et l’OLP, en plus des accords avec les États-Unis, selon l’agence de presse palestinienne WAFA. Abbas a également attribué la responsabilité de la Cisjordanie à Israël en tant que «puissance occupante».
Abbas a souligné que les accords liés à la sécurité sont inclus dans sa déclaration.
Les accords d’Oslo (1993), l’accord d’Hébron (1997) et le mémorandum de Wye River (1998) ont établi les paramètres de sécurité, les cadres de coopération et les divisions administratives civiles et sécuritaires entre Tsahal et AP en Cisjordanie.
La déclaration est intervenue en réponse à un projet d’annexion israélienne de sections de la Cisjordanie, telles que la vallée du Jourdain et les implantations israéliennes, conformément aux conditions énoncées dans le « Deal du Siècle » du président américain Donald Trump, qui a été révélé à la communauté internationale, fin janvier 2020.
Dans les déclarations de mardi, Abbas a également annoncé que « l’autorité d’occupation israélienne, à ce jour, doit assumer toutes les responsabilités et obligations devant la communauté internationale en tant que puissance occupante sur le territoire de l’État palestinien occupé« .
Le dirigeant palestinien a souligné que cela englobait toutes les << conséquences et répercussions fondées sur le droit international et le droit international humanitaire >>, notamment tenir Israël responsable de la protection de la population civile et de ses biens, criminaliser les châtiments collectifs et interdire l’annexion, entre autres questions.
On ne sait pas quel serait le rôle de l’Autorité palestinienne (« aucun »?) si Abbas donnait suite à cette déclaration. Dans des déclarations antérieures, l’Autorité palestinienne a menacé de se dissoudre et de placer la responsabilité de la zone sur Israël en tant que puissance occupante.
Abbas a ajouté que l’Autorité palestinienne tient les États-Unis pour « pleinement responsables de l’oppression qui frappe le peuple palestinien et nous les considérons comme un partenaire principal du gouvernement d’occupation israélien dans toutes ses décisions et mesures agressives et injustes contre notre peuple ».
Néanmoins, Abbas a déclaré que l’Autorité palestinienne restait attachée à la solution à deux États, ajoutant qu’il envisageait de demander la reconnaissance de l’État dans un certain nombre d’accords et de conventions internationaux auxquels l’Autorité palestinienne n’a pas encore adhéré.
Abbas a appelé la communauté internationale à sanctionner Israël et à reconnaître l’état de «Palestine», ajoutant que l’Autorité palestinienne continuerait de poursuivre le gouvernement israélien auprès des autorités et des tribunaux internationaux, se référant spécifiquement à la Cour pénale internationale qui a annoncé son intention d’ouvrir une enquête sur les supposés « crimes de guerre » concernant les actions israéliennes et palestiniennes dans la bande de Gaza, Jérusalem-Est et la Cisjordanie.
Des menaces et des déclarations similaires à celles faites mardi ont été répétées à plusieurs reprises par des responsables palestiniens, dont Abbas, en référence à l’annexion et à l’Accord du siècle.
En février, Abbas a annoncé qu’il avait informé Israël et les États-Unis que les Palestiniens rompraient tous les liens avec eux, y compris les relations de sécurité. Malgré les menaces, la coordination de la sécurité n’a pas été perturbée, cependant, dans ces déclarations, Abbas n’avait pas fait référence à la responsabilité d’Israël sur la Cisjordanie.
L’administration Trump et Israël ont mis en garde les Palestiniens contre la recherche de la reconnaissance de l’État, le décrivant comme un acte unilatéral – le même terme utilisé par les Palestiniens pour décrire les plans d’annexion de Netanyahu.
Cnaan Lipshiz / JTA a contribué à ce reportage.
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Ce conflit, comme tous les conflits, ne s’arrêtera que lorsqu’il y aura un gagnant et un perdant. Or jusqu’à présent les dirigeants palestiniens se comportent comme s’ils avaient gagné la guerre contre Israel. Seule la reconnaissance de la défaite leur permettra d’obtenir la paix et un territoire démilitarisé sur lequel ils pourront exercer une forme de souveraineté pacifique.
S’ils ont des griefs à faire, c’est à la Jordanie qu’ils doivent les faire, cette Jordanie qui a administré ces territoires de 1948 à 1967 et qui n’a pas donné la moindre souveraineté aux populations locales. La fameuse communauté internationale a reconnu l’annexion de ces territoires par la Jordanie en 1947, la Jordanie a abandonné après 1967 toute revendication sur ces territoires. Israel est légitime à annexer les parties de ces territoires habités par des israeliens.
Construire sa Souveraineté c est avant tout déconstruire la « legitimite » proclamée de l occupant Palestinien……
On ne peut reconstruire sans avoir deconstruit puis détruit l occupation …..
Kakou :: il y a aussi beaucoup de place en Palestine ORIENTALE ( les 75% volés aux juifs quand la GB a décidé en dernière minute de donner un ETAT au Roi ABDALLAH !!!) tous vos arabes viennent des pays limitrophes !!! ils ne doivent surtout pas devenir israéliens , Daniel Pipes a raison !!!!
Et NETANYAHOU au lieu d’ameuter la Terre Entière ferait mieux de construire sur souveraineté au lieu de vouloir annexer » sa souveraineté !
Le « Chef » corrompu du pseudo Peuple inventé Palestinien, à raison.
Qu il cesse donc de polluer la terre. Il n a rien à faire en Palestine Biblique.
Israël et son peuple n ont pas à dialoguer avec un peuple inventé et son chef qui sont en fait les véritables occupant.
La mer est grande….il y a beaucoup de place ….au fond.