Honte et scandale à Science Po cet après-midi où l’amphithéâtre a été occupé par des étudiant pro-palestiniens : Une étudiante a eu interdiction d’entrer car… elle était juive ! – Vidéo.

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dénonce ce soir l’occupation d’un amphithéâtre de Sciences Po Paris par des étudiants pro-palestiniens. Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, puisque une jeune fille de confession juive a eu interdiction d’entrer en raison de sa religion.

Aurore Bergé, ministre de chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a apporté son soutien à l’UEJF sur X. «Ce qui s’est passé à un nom : l’antisémitisme. Demander le nom des gens, les filtrer à l’entrée, assimiler leurs noms (!!!) à la politique du gouvernement israélien…C’est insupportable et illégal. Rien ne le justifiera jamais», a-t-elle déclaré.

La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a appelé à des sanctions, tout en estimant que «la cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France.»

Même son de cloche pour le patron des Républicains. Sur X, Éric Ciotti a déclaré qu’une «limite intolérable a été franchie à Sciences Po où l’antisémitisme de l’extrême gauche est assumé en toute impunité. Tout mon soutien aux étudiants de l’ UEJF face à ces comportements ignobles. Ces individus doivent être sévèrement sanctionnés !»

 

La ministre de l’Enseignement supérieur s’est rendue sur place. «Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination», a-t-elle tancé, après qu’une étudiante accusée de sionisme s’est vue refuser l’entrée de l’amphithéâtre principal.
Une soixantaine d’étudiants ont bloqué l’amphithéâtre Emile Boutmy de Sciences Po Paris entre 8 heures et midi, ce mardi matin. Une étiquette a renommé la salle «Gaza» et des keffiehs palestiniens ont été accrochés aux portes. À l’intérieur, un drapeau palestinien, triangle rouge, bande noire au-dessus d’une bande blanche et d’une bande verte a été accroché à un rebord. Trois autres ont été projetés sur les écrans. À midi, les militants ont scandé à l’encontre d’une étudiante : «Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste», rapporte l’Union des étudiants juifs de France. «Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine», a dénoncé la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui s’est rendue sur place. «Notre fermeté ne faiblira», a-t-elle ajouté.

En France comme aux Etats-Unis, les lieux d’enseignement servent à la promotion de l’antisémitisme. C’est ce que l’on appelle des pays civilisés.

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Chesnel

Arrêtez de qualifier ces connards de pro-palestiniens. Ils se moquent bien des falestiniens massacrés en Syrie, des homos jetés du haut des immeubles à Gaza, des femmes victimes de crimes d’honneur. Non, ce sont des antisémites, point barre.

Pauliltique

Sur les bancs de Nanterre et de la nupes également

Asher Cohen

Interdire l’accès d’une étudiante à un amphi public, sous le simple motif d’être Juive, c’est de la discrimination prévue et réprimée par la loi pénale. Mais on voit bien ici combien les autorités publiques adoptent une attitude encourageante, en refusant même d’évoquer l’antisémitisme. Après tout, quand Pétain, ce grand ami des youpins, est arrivé au pouvoir en 1940, ne s’est-il pas empressé d’abroger le Décret-loi Marchandeau, pour libérer et encourager la parole et les actes antisémites ? La France ne change pas.

Pauliltique

Ils ont fait main basse sur la culture, l’ éducation nationale… voilà le résultat, une France nauséabonde. Merci à la gauche.

Adam

Il fut un temps où l’école et l’université françaises étaient synonymes d’excellence. Elles sont devenues les foyers de la médiocrité, de l’intolérance, et de l’abject. Le problème est que les étudiants de Sciences Po sont les futurs énarques et élites qui dirigeront ce pays dans 10 ou 20 ans.
Un naufrage dont le pays ne se relèvera pas.