La diplomatie française insiste pour qu’on n’emploie plus les termes par lesquels le « Califat » s’auto-désigne, parce que ces termes seraient insultants pour l’Islam et pour la notion d’Etat.

Faites comme si le problème n’existait pas et il finira bien par disparaître de lui-même.

Est-ce que le terme « d’Islamonazi » siérait au Quai d’Orsay? Parce qu’il convient tout-à-fait.
De façon analogue, Obama a passé toutes ses années de mandat à redéfinir la guerre anti-terroriste par des termes neutres qui ne disent plus quel ennemi on combat.

Il l’a fait en compagnie de Frères Musulmans déclarés, comme Mohammed Elbiary, qui a dû finir par démissionner, il y a peu de temps, pour avoir ouvertement soutenu la reconnaissance du Califat Islamique d’El Baghdadi . Tout l’enjeu n’a jamais consisté qu’à ne pas effaroucher les masses musulmanes. De gagner des brevets d’Islamophilie. Résultat des courses : le monde se retrouve face à l’un des plus graves dangers de toute l’époque contemporaine, équivalent à un Reich Islamique qui est en train de semer la panique à Damas et Bagdad, deux sièges des plus grandes dictatures de la région, actuellement en état de décomposition avancée.

Comment désigner les extrémistes issus du ou partis au Moyen-Orient, qui se sont ralliés au « Calife Ibrahim », alias Abu Bakr Al Baghdadi?

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Le Ministre des Affaires étrangères français a déclaré que les gens devraient arrêter de faire référence aux extrémistes en Irak en Syrie en parlant de « l’Etat Islamique ». Pour compléter sa démonstration éclatante, il s’est exercé à ratiociner à l’infini qu’ils ne représentent ni l’Islam ni un Etat .

Le Ministre Laurent Fabius a fait référence à ce mouvement, mercredi, comme représentant DAECH -seul terme, selon lui, acceptable à son propos. Or, que veut dire DAECH??? – qui sonne un peu comme « la dèche » ou « pimbèche »-

En mille : c’est l’acronyme arabe redonnant son ancien nom, à savoir l’ ETAT ISLAMIQUE (mais seulement) d’IRAK et du LEVANT.

Ouf, on avait, un instant cru qu’ils ambitionnaient de s’étendre plus loin…

Donc, pour préciser la pensée un peu nébuleuse du Quai d’Orsay, si on définit assez mal ce que veut dire « Irak », actuellement :

– à savoir que ce genre de propos livrerait à cet « Etat ou Califat », non seulement Mossoul ou la province de Ninive, mais aussi le Kurdistan, Bagdad et Bassorah, ansi de suite… au Calife-

expliquons ce que veut dire : « Levant », selon le dictionnaire :

Levant – Une région du Moyen-Orient, incluant généralement le Liban, la Syrie, la Jordanie, Israël et les Territoires palestiniens . Le nom de Levante fut donné à cette région au Moyen Âge par les Italiens, puis fut adopté dans plusieurs langues (Levent en turc) ;

Merci M. Fabius, le Calife vient d’annexer, grâce à vous, non seulement Bagdad, etc., mais tout ce que ci-dessus, et pourquoi pas la Sicile?

Donc, on n’a droit de penser bien des choses sans les dire à propos des coupeurs de têtes de l’e.i… qu’à condition de ne pas les dire en français, seulement en arabe . De façon à ne pas comprendre ce qu’on dit, ni de quoi on parle. C’est, d’ailleurs, tout l’intérêt de parler un langue, voire, éventuellement de revendiquer que ce soit la sienne et qu’on n’a pas envie de parler celle du voisin.

Un grand merci, maître Capellovici.

Deuxio, selon la doxa : Ce ne serait pas « l’Islam » avec un grand I :

[Or, les disciples de cet individu autoproclamé Calife ne sont que les adeptes, applicateurs à la lettre des Fatwas d’Ibn Taymiyya (né en 1263 à Harran en Turquie, mort en 1328 à Damas), théologien et juriconsulte (faqîh) musulman sunnite du XIIIe siècle, influent au sein du madhhab hanbalite. Son époque est marquée par les conflits entre Mamelouks et Mongols. Il tente d’organiser le jihad contre ces derniers qu’il accuse de mécréance .

C’est donc à ce moment qu’il définit dans le cadre de Fatwas les limites définissant qui est combattant et qui ne l’est pas, ce qu’est une prise de guerre, un ou une esclave, les « dommages collatéraux », c’est-à-dire s’il convient et pourquoi de tuer un ou des milliers de Musulmans qui font obstacle, face aux objectifs de la bataille (ou de l’attentat de masse pour toucher des « Infidèles »), ce qu’il faut faire des prisonniers, dans quelles circonstances, ce que seraient les punitions contre les « Apostats, mécréants » et tutti quanti .

Il suffit juste de se pencher, pour s’en convaincre, sur l’excellent article de l’érudit en culture et histoire islamique Shukur Khilkhal , notamment, tout ce qui concerne la [Fatwa de Mardin pays islamiques jugés trop faibles , quant à son application rigoureuse . C’est la base du [Wahhabisme Abd al-Wahab s’était emparé de ces théories initiales, déclarant que « quiconque ne respecterait pas à la lettre cette interprétation de l’Islam devrait craindre pour ses biens et pour sa vie ». L’un des principes fondamentaux de la doctrine d’Abd al-Wahab se retrouve dans le « takfîr ». Ce texte permettait à Abd al-Wahab et ses disciples de décider qui, parmi leurs coreligionnaires, méritaient d’être considérés comme des infidèles s’ils empiétaient de quelque manière que ce soit sur la souveraineté absolue du roi ».

En tout état de cause, ils puisent bien aux sources mêmes de la tradition -Sunnah- Islamique et tout porte à croire, sauf ce nouvel air du temps, qu’il s’agisse de Musulmans qui prétendent à un Califat, – forme, certes, primitive, mais musulmane de l’Etat-empire-, votre honneur…

Cette forme salafiste de la Jurisprudence islamique est reconnue par la plupart des grands courants de l’Islam Sunnite et c’est bien parce qu’elle bénéficie d’une réelle assise en Islam, exceptée l’unique condamnation entendue de la part de l’Université Al Azhar du Caire, qu’elle peut proliférer dans de telles dimensions.

Al-Baghdadi lui-même n’a pas tiré ces « règles du jeu » de son turban, mais bien de l’Université Islamique de Bagdad où il a étudié .

Tout ce qui concerne le châtiment des mains et des têtes tranchées, de l’imposition de l’impôt de Jizyia sur les non-Musulmans (lors de la conquête de Mossoul, par exemple), les mutilations génitales des femmes, la destruction systématique des tombes et des sanctuaires religieux et bien d’autres pratiques perpétrées par l’Etat Islamique, toutes ces délicatesses sont préservées, sanctuarisées au coeur des [doctrines salafistes Il reste donc une chose cruciale à faire à toutes ces écoles et à l’Islam officiel de France ou d’ailleurs : c’est d’Excommunier proprement tout jihadiste salafiste se rapportant à cette engeance bestiale, définitivement. C’est de jeter au feu tous les écrits d’Ibn Tammyyia et de mettre les recruteurs jihadistes au milieu.

Et si elles ne le font pas, c’est qu’elles ont encore quelque chose à partager avec cette dégénérescence putride.

Tant qu’on continuera à prendre les Arabo-Musulmans, et les Français par la même occasion pour des ignares ou des crétins assermentés à l’Audimat, en leur mentant effrontément, il y a les plus fortes chances que rien ne sera dit ni fait pour endiguer le phénomène. Les guerres se gagnent avec un minimum de respect pour son ennemi et un peu de vérité pour ceux qu’on entraîne derrière soi, pas en leur jouant de la flûte

Tant qu’on ne posera pas le réel problème pour ce qu’il est, à savoir des sources fournissant abondamment des « raisons » de décapiter, mettre à mort, crucifier, couper des mains, écrites noir sur blanc dans la Chari’a ou Loi Islamique, on peut longtemps tourner en rond, il y aura toujours un groupe ou un autre pour interpréter littéralement ce qu’il lit ]

Si, maintenant, on veut rester poli à l’égard des quelques Etats (politiques) arabo-musulmans qui prennent leurs distances, voire se confrontent réellement à cette mouvance, il suffit de rappeler quelles mesures ils comptent prendre, pour endiguer les sources théologiques, jurisprudentielles, idéologiques, logistiques de ces groupes rassemblés sous cet acronyme.

Toujours est-il qu’on ne peut pas déformer les textes originels sur lesquels ils s’appuient, au gré des circonstances, sans chercher à les connaître et à les analyser, ce qui est le propre du « politiquement correct », ou plus précisément « de l’Islamiquement (in-) correct ».

Interprétation mot à mot de la signification de l’explication de texte offerte par le Ministre français des Affaires tellement étrangères…

Par Marc Brzustowski.

d’après : Associated Press
Publié le : 09.10.14, 18:15 / [Israel News

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Armand Maruani

{{Il est de plus en plus fatigué il est temps qu’il prenne sa retraite sinon les  » affaires  » lui seront de plus en plus  » étrangères  » .}}