Chronique de deux morts qui ne sont pas équivalentes, par Ugo VolliChers amis,

Deux hommes ont été tués hier au Moyen-Orient – ou plutôt dans les territoires contestés entre Israéliens et Arabes- et probablement plusieurs dizaines ou centaines d’autres (personne n’a les chiffres exacts) en Syrie.

Les journaux ont parlé de ces deux tués en les mettant sur le même plan : un Arabe à Gaza, un Israélien en « Cisjordanie ».

Avec la circonstance aggravante que le mort de Gaza tué par un tir de missile israélien aurait provoquée la « rupture de la trêve » élaborée il y a plusieurs mois avec le Hamas et l’Égypte.

La mort de l’israélien est présentée comme un acte excusable puisqu’il s’agit d’un « colon ».

Tous les journaux en ont parlé en les mettant en parallèle dans ces termes ajoutant dans le meilleur des cas que les deux incidents n’étaient pas liés entre eux.

Il est difficile de trouver un cas plus flagrant de désinformation ou de mensonge par omission et il est donc intéressant d’en faire une analyse.

Prenons l’épisode de Gaza.

Ce que les journaux n’ont pas rapporté, ni aujourd’hui ni précédemment, c’est la reprise des tirs de roquettes et d’obus de mortier en provenance de Gaza sur le sud d’Israël.

Cette dynamique se répète depuis qu’il y a huit ans, Sharon a décidé d’abandonner complètement la bande de Gaza, conquise dans la guerre défensive de 1967.

Personne n’aurait pu empêcher alors les habitants de Gaza de se consacrer tranquillement au commerce, à l’industrie et à l’agriculture, et personne ne songeait alors à devoir bloquer Gaza.

Et pourtant la bande de Gaza libérée est devenue une plate-forme de lancement de missiles et autres attaques.

Il y en a eu plus de dix mille depuis huit ans

. Imaginez le même phénomène sur l’Italie (où la France) venant de Monaco par exemple.

La réponse d’Israël a toujours été modérée et ciblée : des représailles sur des individus terroristes à la suite de bombardements isolés ou des opérations pour détruire les infrastructures de lancement de missiles quand les attaques devenaient systématiques.

Avant-hier, ce qui s’est passé, c’est la première forme d’autodéfense : après que Gaza ait rompu le cessez-le-feu avec des tirs répétés de missiles sur Sdérot et ses environs, l’aviation a identifiée « un personnage clé du terrorisme » (selon les termes de Netanyahu), responsable des récents bombardements sur Eilat et a réussi à l’éliminer avec une grande précision sans toucher d’autres personnes.

C’était un terroriste, je le répète, avec du sang sur les mains et encore engagé dans son activité criminelle.

Son nom est Haitam al Hassal, son dernier attentat a été de tirer des missiles sur Eilat le 14 avril.

Son élimination est un acte militaire contre un ennemi armé qui envoie un message politique : les attaques sur Israël ne seront jamais acceptées comme normales, chaque attentat entraînera une riposte appropriée.

Si on est réaliste, il faut admettre que ce sont les règles du jeu.

La clé du calme à Gaza se trouve entre les mains des terroristes islamiques.

S’ils veulent éviter d’être la cible de représailles, il suffit qu’ils respectent la trêve.

Israël n’a pas intérêt ni aux désordres ni à la guerre et ne veut pas occuper un territoire qu’il a quitté volontairement ; à Sdérot les habitants aimeraient pouvoir travailler en paix dans leurs champs et dans leurs usines sans avoir à se défendre de leurs voisins de Gaza.

Le terroriste Al Zaghal, assassin d’Evyatar Borovsky

Il s’agit d’une tout autre histoire que celle de Salam Asad al Zaghal qui a assassiné l’israélien Evyatar Borovdky à un arrêt d’autobus en Samarie.

Borovsky, un père de cinq enfants n’a commis aucune faute autre que celle d’être israélien et de se trouver sur cette route à côté de l’endroit où il vivait.

Le tueur ne le connaissait pas et n’avait rien contre lui personnellement.

Il l’a assassiné, mû par une haine collective, abstraite, qu’on ne peut que qualifier d’antisémite.

Al Zaghal était un ancien prisonnier libéré, retombé dans le terrorisme.

On dit qu’il a voulu effacer la « tache sur son honneur » parce que son frère était accusé de coopérer avec Israël.

Un homme choisi au hasard, assassiné pour « rétablir l’honneur » d’un terroriste : seul un esprit et une culture malades peuvent soutenir une telle idée.

Et en effet, cet assassin est soutenu et même plus, exalté par les médias de l’Autorité palestinienne, cette Autorité palestinienne si bonne et si modérée qui disserte sur la paix dans les médias.

Il est qualifié de héros sur la page Facebook du Fatah (OLP)
(liens ICI Article original ou Là Article original )

Cette exaltation des tueurs n’est pas un accident, c’est un schéma régulier qui se répète constamment : celui qui tue des Juifs israéliens est un héros qu’on glorifie Article original

Voici les questions que vous devez vous poser et que vous devez poser aux pacifistes et aux journalistes qui les éludent :

Est-il possible de faire la paix avec ceux qui incitent à tuer des juifs en prônant que « ce n’est pas un crime » ?

Est-il possible de mettre sur le même plan l’élimination d’un terroriste en représailles pour faire cesser des attaques et l’assassinat de sang-froid d’un passant quel qu’il soit (en fait pas n’importe lequel, un juif) ?

Il est vrai que chaque être humain représente un univers et que chaque mort est la perte d’un univers mais encore faut-il décrire et évaluer ces univers pour comprendre quelle est la vraie perte.

Cela devrait être le travail des journalistes, malheureusement ils ne font jamais ce travail du moins en ce qui concerne le Moyen-Orient.

Ugo Volli

Source: Carte postale d’Eurabia, Ugo Volli : Cronaca di due morti non indifferenti Article original

©Traduit par Danilette Article original ©

TAGS : Désinformation Palestinisme Médias Roquettes

Evyatar Borovsky Tapuach Gaza Terrorisme Antisémitisme

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