Tristane Banon, beauté diaphane et cheveux d’ange, la jeune femme aura mis du temps à se décider mais finalement, elle porte plainte pour viol contre Dominique Strauss-Kahn.

Viol ou tentative de viol, là est l’enjeu juridique. La prescription intervient en effet au bout de 7 ans dans le cas d’une tentative de viol. Strauss-Kahn l’aurait-il violé ou aurait-il tenté de la violer ? Le feuilleton du printemps se transforme en feuilleton de l’été…

Mais surtout, comme la justice américaine s’est penché sur le cas de Nafissatou Diallo, la presse française et les soutiens de DSK continuent de scruter le cas Banon…

Sans revenir sur le «profil» de la jeune femme, son passé etc… On s’attardera tout de même sur certaines «coïncidences». Tristane Banon écrit pour le site Atlantico principalement dans la rubrique «Jeunesse se passe».

L’un des actionnaires de ce site internet n’est autre qu’Arnaud Dassier, responsable de la campagne internet de Sarkozy en 2007.

Ensuite, Jean-Baptiste Soufron, lui aussi est un collaborateur d’Atlantico. JB Soufron, c’est celui qui a posté avant tout le monde des messages sur son compte Facebook informant de l’arrestation de DSK. On le suspecte également d’avoir publié la photo de DSK et de la Porsche. JB Soufron a des «amis» au Sofitel semble-t-il pour avoir su si vite ce qu’il si tramait au moment de l’arrestation de DSK. Les hôtels Sofitel appartiennent au groupe Accord, dont le président est Gilles Pelisson, un proche de Nicolas Sarkozy.

Last but not least, Tristane Banon participe à la Mairie UMP de Boulogne-Billancourt.

Bon voilà, Atlantico, Sofitel, Sarko et Banon, il convient de souligner ces proximités…

La présomption d’innocence de Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire du Sofitel aura été pour le moins «malmenée»… Et le cas Banon soulève un problème du même ordre. Lorsqu’elle décrit ce dont elle aurait été victime de la part de Strauss-Kahn en 2007, elle livre aux téléspectateurs un coupable qui ne peut même pas se défendre. Cela mérite d’être d’autant plus d’être souligné que c’est la chaîne de télé qui a mis des bips pour dissimuler le nom de la personne incriminée ; Melle Banon, elle, prononçait le nom du socialiste.

Si T. Banon avait porté plainte au moment des faits, elle aurait permis à la justice de faire son travail et, surtout, de laisser l’accusé se défendre dans un cadre requis plutôt que d’être jeté en pâture à l’indignation des téléspectateurs.

Melle Banon aurait-elle commis l’erreur de ne pas porter plainte au moment des faits ? Et commet-elle aujourd’hui l’erreur de finalement porter plainte ? A réfléchir…

Banon contre DSK, on le sait, c’est l’affaire d’une parole contre une autre au sujet de faits qui remontent à plus de huit ans maintenant.

C’est frappant tout de même, l’affaire DSK-Banon, tout comme l’affaire DSK-Diallo, risque de n’avoir comme finalité que de traîner un peu plus dans la boue l’ex-patron du FMI, plutôt que de protéger des femmes présumées victimes d’abus sexuels.

Shirel Mignon pour JForum.fr

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Affaire Strauss-Kahn : mais qui est donc Tristane Banon ?

Ce mardi, la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn a été envoyée au parquet de Paris. Depuis le 14 mai 2011 (jour de l’arrestation de DSK, suspecté de viol sur une femme de ménage de l’hôtel Sofitel de Manhattan), la jeune femme de 32 ans refusait d’attaquer en justice l’ancien patron du FMI. Elle a changé d’avis.

Elle s’en explique d’ailleurs dans un entretien accordé à l’Express. « Je n’en peux plus d’entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte ». « Il y a huit ans, quand j’évoquais l’idée d’une plainte, tout le monde me faisait comprendre que cela n’aboutirait jamais ». « Si je veux un jour mettre un terme à cet enfer de huit ans, il faut que ce soit jugé ».

Concernant la femme de chambre du Sofitel, elle note : « On n’a pas compris que je ne vienne pas soutenir Nafissatou Diallo sur les plateaux télés. Je n’ai pas voulu commenter car je ne sais rien de son cas. Si elle a menti sur certains sujets, ça ne veut pas forcément dire qu’elle menti sur le viol ».

Sa meilleure amie est la fille de DSK

Se présentant comme journaliste, brièvement commentatrice sportive, romancière, Tristane Banon, 32 ans, a tenté de se frayer un chemin dans le monde des médias et de l’édition où elle est dépeinte comme une jeune femme « fragile », marquée par une enfance difficile.

Frêle, le visage pâle, la jeune femme qui va porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, est plus connue pour ces accusations, ses récits d’enfance maltraitée et sa mère cadre du PS, Anne Mansouret, que pour ses articles, sa carrière journalistique ou les trois romans qu’elle a écrits. Diplômée de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Paris en 2000, elle n’a eu sa carte de presse que brièvement, en 2002, selon la commission de la carte. 

Née en 1979, elle a tout juste 24 ans lorsqu’elle signe en 2003 avec un éditeur parisien, année où DSK aurait tenté d’abuser d’elle. Elle est stagiaire à Paris-Match puis collabore au Figaro. « Elle écrit beaucoup plus qu’elle n’est journaliste », confirme à l’AFP une de ses amies sous couvert de l’anonymat. Cette « amie » décrit une jeune femme « fiable », ayant « énormément d’humour et de disponibilité », « plutôt battante » qui « n’a jamais fait de tentative de suicide ». « Nous nous sommes connues il y a quatre ans par le biais d’amis communs (…) Ce qui nous a rapprochées c’est la littérature », ajoute-t-elle.

Dans des interviews, Tristane Banon a raconté être l’amie de Camille, la fille de Dominique Strauss-Kahn et de sa deuxième épouse, Brigitte Guillemette, dont elle est la filleule. C’est pour écrire son livre « Erreurs avouées (au masculin) » (Anne Carrière) qu’elle rencontre DSK à deux reprises, afin de recueillir ses confidences, comme celles de Jacques Séguéla, Philippe Sollers, Bernard Werber ou Frédéric Beigbeder. Depuis l’affaire DSK, l’ouvrage est épuisé.

Ses premières années semblent la hanter. En 2004, elle publie « J’ai oublié de la tuer » (Anne Carrière), son premier roman, et raconte dans une interview au présentateur Thierry Ardisson son enfance « saccagée par sa mère ». Elle dit alors n’avoir jamais connu son père, avoir été délaissée par sa mère et remise aux mains d’une nounou marocaine l’ayant maltraitée. Elle dit aussi avoir été victime « d’attouchements » de la part d’un ami de la famille et assure que de nombreux hommes « défilaient » chez sa mère lorsqu’elle était enfant.

Sa mère, une élue socialiste de Normandie

Cette mère, Anne Mansouret, conseillère régionale de Haute-Normandie, a travaillé dans la communication auprès de grands groupes avant de faire carrière en politique à partir de 1992. Elle s’était portée candidate aux primaires socialistes en avril avant de retirer sa candidature la semaine dernière.

Leur relation est « très particulière », décrit l’amie de Tristane. « Elles peuvent tout se dire de manière très directe, se jeter des choses au visage mais c’est sans jugement, sans reproche ». Anne Mansouret, qui avait dissuadé sa fille de porter plainte contre DSK en 2003, dit aujourd’hui regretter et comprendre la démarche de la jeune femme dont elle a sans doute « sous-estimé le traumatisme ».

L’une des relations de Tristane Banon dans le milieu littéraire – elle fut un temps directrice de collection – évoque une jeune femme « très fragile », « traumatisée par la maltraitance » dans son enfance, une personnalité « difficile à cerner ».

Le commentateur sportif Eugène Saccomano se souvient l’avoir « testée », sur recommandation, dans son émission « On refait le match » sur LCI, où « elle est venue quelques fois » comme chroniqueuse en 2007. « C’était une jolie fille mais elle n’était pas à l’aise devant la caméra, j’avais du mal à la situer. On m’avait dit qu’elle connaissait le foot, elle ne m’a pas vraiment convaincu », dit-il. 

Quand Tristane Banon accusait DSK d’agression à la table d’Ardisson

La journaliste et écrivain Tristane Banon a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn hier mardi à Paris, pour tentative de viol pour des faits anciens et contestés par l’ex-patron du FMI. Au même moment, la justice américaine semble prête à abandonner les poursuites à New York conter l’ex-président du FMI.

Les premières accusations de la jeune femme contre DSK remontent à février 2007 dans la célèbre émission de télévision « 93, faubourg Saint-Honoré », dans laquelle l’animateur vedette Thierry Ardisson recevait les invités chez lui, autour d’un repas préparé par un chef.

Tristane Banon racontait alors l’agression présumée de manière détaillée. Lors de la diffusion de l’émission, animée par Thierry Ardisson, le nom de Dominique Strauss-Kahn est masqué par un « bip ».

La chaine Paris Première, qui diffusait alors l’émission, a demandé à de nombreuses plate-formes de partage de vidéos (dont Dailymotion) de retirer l’extrait de leur base de données. Elle reste néanmoins disponible sur le site AgoraVox, qui diffuse également une autre interview exclusive de Banon, réalisée en 2007 suite à la divulgation de l’affaire.

Midilibre.fr

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EXCLUSIF. Tristane Banon collabore à la mairie UMP de Boulogne-Billancourt

L’écrivain qui a déposé une plainte pour viol contre Dominique Strauss-Kahn pourrait être instrumentalisée, selon les soutiens de DSK.

L’écrivain Tristane Banon, qui a déposé plainte contre l’ancien patron du FMI pour « agression sexuelle », est membre du conseil économique et social local (CESL) de Boulogne-Billancourt, ville dirigée par le maire UMP-Nouveau Centre Pierre-Christophe Baguet.

Approchée par l’édile peu après les municipales de 2008, Tristane Banon a accepté l’offre qui lui était faite de siéger au sein du CESL, dont le président est l’intellectuel libéral Guy Sorman. Le CESL compte dans ses rangs diverses personnalités de la ville, y compris issues de la gauche – pour une faible part. Tristane Banon a été reconduite dans ses fonctions lors du conseil municipal du 17 octobre 2010.

« Campagne trash »

Sur sa fiche de membre, la jeune femme se présente comme directrice de collection au Cherche-Midi, qu’elle n’est plus depuis septembre 2010. Hormis le président et les vice-présidents, aucun des membres du CESL n’a droit à une indemnité. En acceptant la proposition du maire, « Tristane s’est dit que ça l’aiderait à trouver des petits boulots », confie sa mère, Anne Mansouret.

L’engagement de la jeune femme au sein du CESL de sa ville intéresse de près les avocats de Dominique Strauss-Kahn. Le cabinet Jean Veil – qui défend les intérêts de DSK en France – a récemment contacté le nutritionniste Jean-Michel Cohen, élu municipal de Boulogne-Billancourt, afin de vérifier l’information.

Le député strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen n’a pas hésité, lui, à parler d’une « campagne trash » menée par le président de la République contre l’ancien favori socialiste des sondages. De même qu’il s’est interrogé sur la collaboration de Tristane Banon au site internet Atlantico, qui est, selon lui, « très proche de M. Sarkozy ».

Par SAÏD MARHANE

Le Point.fr

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Armand Maruani

D’accord avec vous JoeJoe . D’ailleurs je n’ai fait aucun commentaire à ce sujet . Ce n’était qu’une simple info pour nos intervenants.

JoeJoe

Il faut préciser pour être honnête qu’elle ne connaît pas son père qui l’a abandonné à sa naissance et qu’elle ne savait même pas s’il est encore vivant.
Elle a comme avocat David Koubbi, très pro-israélien.
Alors les socialistes vont susciter une division au sein de la communauté apparement; juifs socialistes strauss-kahniens hypnotisés -leur maître a quand même des défauts- contre juifs UMP.
En fin de compte DSK n’aura rien, l’affaire est très trop vieille et il y a un manque de preuves. Alors Messieurs les juifs socialistes, pas la peine de vous affoler…

Armand Maruani

Aller sur  » wikipédia Gabriel Banon  » (le père de Tristane);

Vous apprendrez que son père un juif de Casablanca était l’ami intime de Yasser Arafat ( entr’autres )