Le Fatah appelle les Arabes à affronter les Juifs sur le Mont du Temple

« Poste du Fatah appelant les Arabes a empêcher les Juifs de prier sur le Mont du Temple ». Facebook (04/11/2014)

Le Fatah de Mahmoud Abbas a appelé mardi les Palestiniens à affronter les israéliens qui envisagent d’entrer sur le Mont du Temple mercredi pour protester contre la tentative d’assassinat de l’activiste juif Yehuda Glick.

Le Fatah a ainsi posté sur sa page officielle Facebook un « appel aux armes » adressé aux « habitants de Jérusalem et à tous les Arabes israéliens ». Le poste détaille des prétendus plans israéliens de « destruction de la mosquée Al Aqsa en représailles à l’attaque du rabbin extrémiste Yehuda Glick ».

Cet appel du Fatah s’appuie sur la traduction en arabe d’une affiche appelant les Juifs à « affluer mercredi matin sur le Mont du Temple dans un état de pureté rituelle et sans chaussures en cuir afin de prier pour le rétablissement de Glick », dont l’état est toujours critique.

« Le terroriste qui a tenté d’assassiner Yehuda voulait mettre un terme à ses activités bénies pour le retour d’Israël au Mont du Temple (…) nous ne céderons pas à la terreur », précise également l’affiche en question.

Résolution à l’ONU

En outre, les Palestiniens soumettront bien courant novembre au Conseil de sécurité de l’ONU leur projet de résolution fixant un calendrier pour le retrait israélien de Cisjordanie, malgré l’opposition américaine, a indiqué mardi un dirigeant de l’OLP à l’AFP.

Une rencontre entre le négociateur en chef Saëb Erekat et le secrétaire d’Etat John Kerry lundi aux Etats-Unis n’a pas infléchi la détermination palestinienne, a déclaré Wassel Abou Youssef, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

« Aucune autre solution ne nous a été proposée par l’administration américaine », a-t-il dit.

« Drapeau palestinien ONU »DR

« L’administration américaine pousse à reprendre les négociations là où elles ont été laissées (en avril, NDLR), alors que ce mécanisme a fait la preuve de son échec au cours des années passées », a-t-il expliqué.

La direction palestinienne envisage un plan en trois étapes : un vote au Conseil de sécurité, puis en cas de refus, l’adhésion à des organisations internationales dont la Cour pénale internationale et, enfin, la rupture des accords avec Israël, notamment en ce qui concerne la coopération sécuritaire.

De nombreux responsables palestiniens ont fait état de pressions américaines pour les dissuader d’aller devant le Conseil de sécurité, Washington ayant pour dernier recours l’utilisation éventuelle de son droit de veto.

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