Des responsables de l’armée affirment que l’Air Force israélienne serait incapable de stopper des salves massives de missiles et roquettes tirées par le Hezbollah, parrainé par l’Iran. Ils préviennent en disant que le Dôme de Fer, qui a intercepté des centaines de roquettes palestiniennes, au cours de la guerre de 50 jours, contre le Hamas de Gaza, à la mi-2014, serait débordé par la portée des tirs du Hezbollah.

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Dôme de Fer, près d’Ashdod, 18 Nov. 2012. / Jack Guez / AFP / Getty Images

« Nous ne serons pas en mesure de fournir un parapluie anti-missiles de la même efficacité que dans le Sud, avec le Dôme de Fer », reconnaît le Général-Major Yaïr Golan, chef du Commandement Nord de l’armée israélienne.

Dans une interview à la Radio de l’armée israélienne, le 29 octobre, Golan, responsable des opérations militaires, le long de la frontière avec le Liban et la Syrie, a déclaré qu’une guerre contre le Hezbollah pourrait survenir. Il a mentionné que le Hezbollah est en train de mettre au point son arsenal de plus de 100.000 missiles et roquettes, en même temps qu’il creuse des tunnels depuis le Liban vers le territoire israélien.

« Nous ne disposons pas d’information précise signifiant qu’il y ait effectivement des tunnels opérationnels », a dit Golan. « Cela dit, l’idée de ramper sous terre n’est pas étrangère au modus operandi du Hezbollah au Liban, aussi nous devons supposer que c’est une bonne hypothèse de travail et qu’il doit exister des tunnels ».

Des responsables confient qu’Israël cherche à accélérer le développement du système anti-missiles et roquettes la ‘Fronde de David ». Pour eux, « la Fronde de David » est précisément conçue pour intercepter des missiles et roquettes d’une portée de 280 kms, soit bien au-delà des capacités du Dôme de Fer.

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La Fronde de David en développement, plus à même de répondre au besoin et dont la mise en service est prévue pour 2016.

« Le Hezbollah et nous menons une sorte d’équilibre de dissuasion mutuelle », rapporte Golan. Et « il n’existe pas de dissuasion absolue » [sans quoi, il n’y aurait plus de guerre »>Article original.

[worldtribune.comArticle original

Tsahal : Ben-Gurion, le port Haïfa seraient fermés dès le premier jour d’une guerre avec le Hezbollah.

Un officier de haut-rang interroge l’alliance occidentale avec la Syrie et le Hezbollah contre l’Etat Islamique, en la désignant comme une « grave erreur », consistant à s’unir avec les extrémistes chi’ites.

L’aéroport international Ben Gurion et le port d’Haïfa seraient fermés dès le premier jour d’une troisième guerre du Liban et les chefs politiques du Hezbollah deviendraient aussitôt des cibles légitimes à éliminer, a déclaré un officier supérieur de l’Etat-Major de Tsahal, à propos d’un conflit que l’armée israélienne envisage pouvoir être déclaré dans un avenir plus ou moins proche.

L’officier s’exprimait dans le cadre d’une série d’incidents violents qui ont pris pour cible des troupes de Tsahal sur la frontière libanaise, au cours de l’année passée, dont certains ont été ouvertement revendiqués par le Hezbollah, en réponse à ce qu’il désigne comme des attaques israéliennes contre ses positions ou ses combattants, au Sud-Liban.

« Nous continuons à nous préparer en vue d’une situation de propagation de conflit au Liban, et il serait absurde de penser qu’il n’y ait que des cibles identifiées par les renseignements ou des bombardements de l’armée de l’air qui pourraient pousser l’ennemi à entrer en lice », a prévenu l’officier.

« Tsahal devra opérer avec toute sa puissance de feu, en cas de troisième guerre du Liban. Si, au cours de Roc Inébranlable, il y a eu un tollé à cause de la fermeture de l’Aéroport Ben Gurion, durant deux jours, on doit songer à ce que, lors d’une prochaine guerre avec le Hezbollah, l’aéroport Ben Gurion et le Port d’Haïfa seront fermés dès le premier jour ».

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Ben Gurion.

Il a affirmé que, dans la prochaine guerre, cela n’aurait aucun sens de se contenter d’attaquer les infrastructures de l’Etat du Sud Liban, comme Tsahal l’a fait durant la 2nde Guerre du Liban, en 2006.

« Historiquement, il n’a jamais été prouvé que cela ait la moindre utilité et que cela poussait le Hezbollah à déclarer : « Je renonce à cause de l’attaque contre une centrale électrique. Ce serait tout aussi efficace d’attaquer à toute force des cibles et des terroristes, ainsi que les principaux responsables de l’organisation ».

L’officier a aussi mis en garde du fait que le Hezbollah continue de devenir de plus en plus fort, malgré le fait qu’il a perdu des centaines de combattants, au cours de la guerre civile syrienne.

Et depuis la première fois depuis le début de la guerre civile en Syrie, il y a trois ans, et au vu de l’effondrement de pays tels que l’Irak, du fait de la puissance grandissante de l’Etat Islamique, l’officier s’est exprimé fermement contre l’alliance occidentale menée par les Etats-Unis, dans la lutte contre Daesh, qui vise à renverser le régime Assad.

« Ce n’est pas Israël qui inquiète l’Iran, mais bien plus la possibilité que l’Irak se fasse avaler vivant par l’Etat Islamique et que la Syrie risque de tomber également entrer ses mains. Je ne suis pas très enchanté par la tournure que prend cette coalition contre l’EI. L’Occident fait une très grave erreur, s’il soutient les Radicaux Chi’ites, du côté d’Assad, du Hezbollah et de l’Iran, derrière les Etats-Unis, l’Angleterre, la France et l’Australie. Cela n’a aucun sens ».

Yoav Zitun

[ynetnews.comArticle original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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