J.Pollard s’oppose à sa libération à Pessah

Polémique : Jonathan Pollard se sait l’objet d’un marchandage américain, qui, pour les Etats-Unis, équivaudrait à se rabaisser au niveau du Hamas palestinien, lors des tractations pour la libération de Guilad Shalit. Pourtant, le Prisonnier de Sion mériterait tant sa sortie d’Egypte, sous le règne du Pharaon Obama, au cœur endurci… Entre temps, Abbas s’est arrangé pour faire dérailler cette nouvelle tentative de relance…
D’autre part, Le gouvernement israélien s’oppose à la libération de Marwan Barghouti et d’autres grands leaders terroristes, dont Saadat, l’assassin de Rehavam Zeevi, pour sauver le Processus du Sir Kerry.

John Kerry est arrivé en Israël pour des rencontres nocturnes avec les dirigeants israéliens et palestiniens, en espérant sauver les négociations de paix. La nouvelle évolution majeure serait que les Etats-Unis semblent se préparer à libérer Jonathan Pollard . Le Haaretz Article original résume le contenu de l’accord visant à maintenir le processus de paix sous perfusion (N.B : Les Palestiniens n’avaient rien signé, alors que cette synthèse est déjà arrivée aux oreilles de la presse et fait grand bruit. Peu de temps après, Mahmoud Abbas trahissait tous ses engagements précédant la relance de ce procesus, pour renouveler ses appels à une reconnaissance unilatérale, dans au moins, 12 premiers organismes de l’ONU) .

Une source officielle a déclaré que l’arrangement proposé comprenait les clauses suivantes :

1) Les Palestiniens devaient accepter une prolongation des négociations d’une durée d’un an – jusqu’au 29 avril 2015 – et éviter les gestes unilatéraux à l’ONU -C’est exactement le contraire que Mahmoud Abbas a immédiatement fait pour répondre à cette sollicitation de prolongation du plan Kerry .

2) Les Etats-Unis pouvaient libérer l’espion israélien Jonathan Pollard avant les fêtes de Pessah, à condition d’une grâce de Barack Obama. Or Kerry et le Président semblent singulièrement déconnectés, dans leurs propositions-dispositions

3) Israël devait libérer le quatrième groupe de prisonniers palestiniens, qui comprendra 14 Arabes israéliens.

4) Israël libérerait, ensuite, un autre lot de 400 prisonniers palestiniens « qui n’ont pas de sang sur les mains », et sur le point d’arriver au terme de leur condamnation ; Israël choisira quels sont les prisonniers qui seront libérés et il y aura, parmi eux, des femmes et des mineurs.

à cette proposition, Abbas a répondu par une nouvelle exigence sans fond : il demande au moins 1.000 libérations, c’est-à-dire pas moins que dans l’échange pour Guilad Shalit, trop heureux de disposer, grâce à Kerry, d’un « otage » de grande valeur, présent dans les geôles américaines : Jonthan Pollard.)

5) Israël devait geler la plupart des travaux de construction dans les implantations, à l’exception de l’Est de Jérusalem et les appels d’offre gouvernementaux, les achats et ventes de terre et la planification.

Il y aurait plus à dire à ce sujet, mais on rapporte que Pollard s’oppose Article original à être échangé contre des terroristes palestiniens. Le Washington Post Article original fait une évaluation de la situation de Pollard. On peut aussi se rapporter à la couverture de l’évènement par Times of Israel Article original.

honestreporting.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski