© 2009 AFP Au moins 17 sept personnes ont été tuées et 25 blessées dans l’explosion d’un camion piégé dans la nuit de mercredi à jeudi dans un village kurde au sud-est de Mossoul (nord), a indiqué un responsable de police.Au moins 17 sept personnes ont été tuées et 25 blessées dans l’explosion d’un camion piégé dans la nuit de mercredi à jeudi dans un village kurde au sud-est de Mossoul (nord), a indiqué un responsable de police.

Le camion a explosé dans le village de Wardak, au sud-est de Mossoul (350 km au nord de Bagdad) peu après minuit (21H00 GMT), a affirmé le capitaine Mohammed Jalal, officier de police dans le district Namroud. Il s’agirait d’un attentat suicide, selon le capitaine de police.

Il a précisé qu’un second camion piégé, lui aussi suicide, n’a pas explosé, son chauffeur ayant été tué avant de déclencher sa charge par un membre des forces de sécurité irakiennes. La plupart des victimes ont été évacuées dans un hôpital de la ville de Hamdia.

L’armée et la police irakiennes ainsi que les Peshmergas, les forces de sécurité kurdes, ont bouclé la zone, a ajouté le policier.

La région de Mossoul reste l’une des plus violentes en Irak, qui connaît depuis plusieurs semaines une forte recrudescence de la violence. Les attentats et les assassinats sont quasi-quotidiens dans cette zone, marquée également par de fortes tensions entre les communautés arabes et kurdes.

Mardi quatre soldats américains et dix policiers irakiens avaient ont été tués dans le nord du pays dans la vague de violences la plus meurtrière pour l’armée américaine depuis cinq mois.

Il s’agissait de la journée la plus meurtrière pour les forces américaines depuis le 10 avril, lorsque cinq soldats avaient été tués à Mossoul dans un attaque suicide. Lundi, 22 personnes ont été tuées dans des attaques dans le pays.

Les soldats américains se sont retirés des villes le 30 juin et ont transféré leur sécurité aux mains des forces de sécurité irakiennes, ce qui a réduit le nombre de leur perte. L’armée américaine n’effectue désormais plus que des patrouilles en dehors des centres urbains et ne peut y entrer qu’avec l’accord des autorités irakiennes.

Le mois d’août a été le plus sanglant en Irak depuis plus d’un an, marquant une nette dégradation de la sécurité et un défi pour le Premier ministre Nouri al-Maliki qui aimait à se présenter comme le champion d’un retour au calme.

Au cours du mois, 393 civils, 48 policiers et 15 soldats ont été tués, selon des chiffres fournis par les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Santé.

Le 19 août, deux kamikazes à bord de camions de plus de deux tonnes bourrés d’explosifs avaient réussi à atteindre le coeur de Bagdad pour s’y faire exploser malgré l’interdiction faite aux véhicules de cette catégorie de circuler dans la capitale irakienne.

Ces attentats ont fait 95 morts et plus de 600 blessés et provoqué une crise diplomatique entre l’Irak et la Syrie, accusé par Bagdad d’abriter des membres du parti Baas interdit de l’ancien président Saddam Hussein et d’Al-Qaïda qui mènent des attaques sur le sol irakien.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires