Hamas : Israël paiera pour le retard de la reconstruction à Gaza

Egypte: les pourparlers sur Gaza reportés (Hamas). Le groupe islamiste est considéré comme responsable des attentats du Sinaï : El-Sissi reporte les négociations (au moins au 15 novembre, vraisemblablement à 3 mois, le temps de l’instauration d’une zone-tampon).

La reconstruction de Gaza va prendre du retard après le meurtre de 30 soldats égyptiens dans le Sinaï.
Hamas : « Israël paiera si Gaza n’est pas réhabilité »

Un haut responsable du groupe terroriste islamiste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a menacé Israël de violence samedi.

Khalil Al-Haya, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré qu’Israël sera le premier à payer le prix pour le retard dans la reconstruction de Gaza après la récente opération antiterroriste Bordure Protectrice.

Parlant à la télévision Al-Aqsa du Hamas, Al-Haya a déclaré que les exigences posées comme conditions pour la reconstruction de Gaza « blessent les sentiments du peuple palestinien, et ils vont faire exploser la région. »

Il a ensuite averti que la patience de la population de Gaza est comptée (avec eux?), et que si « l’occupation » ne répond pas aux accords signés au Caire, une réponse militaire peut être nécessaire. Al-Haya a souligné que les ‘brigades Al-Qassam’, le soi-disant « bras armé » du groupe terroriste, sont capables de résister à toute « agression » israélienne.

Israël a exigé que Gaza soit démilitarisé, comme condition pour sa réhabilitation, alors que le Hamas rêve d’un aéroport et d’un port maritime.

Le Hamas a déclaré a plusieurs reprises qu’il rejetterait toute tentative visant à désarmer les groupes terroristes dans la bande de Gaza, alors qu’Israël a catégoriquement rejeté les exigences du Hamas pour un port et un aéroport.

Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou a à l’origine conditionné la réhabilitation de Gaza à son désarmement, la question n’a pas été soulevée lors de la conférence internationale des donateurs sur la reconstruction de Gaza qui a eu lieu au Caire.

Des responsables israéliens ont admis qu’en réalité la réhabilitation de Gaza n’a pas été subordonné à sa démilitarisation, mais seulement à un cessez-le-feu, ajoutant qu’Israël exigera la démilitarisation en échange de la poursuite du développement de l’enclave côtière.

Les commentaires d’Al-Haya viennent quelques heures après qu’un autre responsable du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, a déclaré que le cycle constant de violence à Jérusalem était une « intifada ».

« L’escalade de la résistance dans la ville est la solution à l’agression israélienne, » a déclaré Zahar à l’agence « de presse » du Hamas Al-Risala.

Par ailleurs, nous apprenons que l’Egypte va mettre en place une zone tampon d’une largeur de 1,5 à 3 km avec la bande de Gaza « afin de mettre fin au terrorisme » après l’attaque meurtrière vendredi dans le Sinaï, le vendredi qui a tué plus de 30 soldats égyptiens, rapporte samedi le quotidien égyptien Al-Youm Al-Sabaa.

Selon le journal égyptien al-Ahram, cité par la radio israélienne, les auteurs de l’attaque de vendredi se sont infiltrés dans la péninsule via un tunnel creusé à partir de la bande de Gaza.

Cela rajoutera encore un peu plus à l’isolement du groupe terroriste Hamas qui contrôle la bande de Gaza, probablement au grand dam de l’administration Obama qui voit dans les terroristes de la région des sortes de « partenaires » pour faire avancer leur idée bien particulière de la « paix ».

26 Octobre 2014 – © Juif.org

[juif.org Article original

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Les responsables égyptiens ont annulé la tenue des négociations indirectes sur un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas prévue lundi, selon un responsable du mouvement terroriste et d’autres factions palestiniennes.

Concrètement, une délégation entière de Hamasniks déguisés en « négociateurs » s’est faite refouler à la frontière.

Abu Marzouk (bras droit du chef du politburo Khaled Meshaal), sur sa page Facebook, a aussitôt accusé le Caire de se servir du Hamas comme bouc-émissaire, à chaque fois qu’un problème sécuritaire survenait en Egypte.

Mais tout ne va pas si mal pour le Hamas à Gaza, qui a commencé par reconstruire le bâtiment de son organe de propagande, la chaîne de Télévision Al Aqsa, grâce à de mystérieux « fonds privés », car l’ONU ne lui a pas accordé d’autorisation, considérant cette chaîne comme « terroriste ». Pendant ce temps, le gazaouï de la rue redoute l’arrivée de l’hiver…

Le chef de la délégation palestinienne a annoncé dimanche à l’AFP que les négociations indirectes avec les Israéliens reprendraient après la mi-novembre au Caire et non lundi comme prévu initialement.

Cette décision de l’Egypte intervient à la suite d’une attaque meurtrière dans le nord de la péninsule du Sinaï au cours de laquelle une voiture remplie d’explosifs s’est précipité sur un poste de contrôle militaire, tuant 31 policiers égyptiens.

Les pourparlers, destinés à régler les derniers détails d’une trêve qui a mis fin en août à cinq semaines de combats meurtriers dans la bande de Gaza, étaient initialement prévus pour lundi .

Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas, a déclaré à l’agence de presse palestinienne Ma’an que l’Egypte a informé les responsables du Hamas du report des négociations.

Cependant, le principal représentant d’Israël aux négociations, Amos Gilad, a déclaré à la radio israélienne ne pas en avoir été informé par le Caire.

Samih Bashadi, un fonctionnaire de ministère de l’Intérieur, a déclaré au journal égyptien Asharq Al-Awsat dimanche que les Palestiniens étaient impliqués dans l’attaque et que la solution à la situation dans la péninsule du Sinaï était la création d’une zone tampon .

Selon un rapport des médias égyptiens, les responsables du renseignement estiment que l’attaque a été menée par des terroristes qui sont entrés dans le Sinaï par un tunnel de Gaza .

« C’est l’Egypte qui fixera une nouvelle date pour des négociations indirectes rompues par l’Egypte, et le Hamas sera invité à ce cycle de négociations », a déclaré Barhoum.

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a accusé  » des mains étrangères  » pour l’attaque de vendredi dans le Sinaï, la plus meurtrière à l’encontre des forces de sécurité depuis que l’armée a évincé le président islamiste Mohammed Morsi l’an passé.

Mais les principaux médias égyptiens semblent prêts à aller encore plus loin dans la préconisation de mesures de rétorsions, à l’encontre des Bédouins Salafistes du Nord Sinaï, autant que contre les Palestiniens, dont le terrorisme déborde en Egypte depuis l’ère Morsi.

Dalia Ziada, Directrice exécutive du Centre Ibn Khaldoun d’études pour le Développement, a déclaré au quotidien Al Masri Al Yaoum, que le Sinaï devait être déclaré « zone antiterroriste » jusqu’à l’éradication complète des groupes jihadistes, sans quoi les procès spectaculaires au Caire n’évaient qu’une portée relative.

« Zone tampon »

L’Egypte cherche à créer une zone tampon comprise entre 1,5 et 3 km avec la bande de Gaza , ont rapporté samedi les médias égyptiens.

« Des moyens vont être déployés pour dégager la zone de sa végétation et des constructions dans les prochains jours », a rapporté le Al-Youm al-Sabaa. En outre, la mise en oeuvre d’un nombre croissant de patrouilles le long de la péninsule du Sinaï nord pour contrecarrer la contrebande d’armes.

Des sources locales de la sécurité ont confié au journal égyptien que l’armée égyptienne a décidé de lancé une offensive de grande ampleur contre les cellules terroristes dans le Nord du Sinaï, qui comprendra l’emploi d’hélicoptères de combat Apache.

Les résidents locaux vont être relogés et le terminal de Rafah fermé, la seule frontière qui n’est pas contrôlée par Israël, pour la durée de l’offensive.

Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a présenté ses condoléances au peuple égyptien après l’attaque et a exprimé l’espoir que l’Egypte retrouvera sécurité et stabilité. Il a nié tout lien avec l’assaut de l’armée égyptienne : « Nous ne permettrons à quiconque de nuire à la sécurité de l’Egypte », ajoutant que l' »Egypte est le gardien du peuple palestinien 5rare moment de traîtrise palestinienne . »

Les pourparlers du Caire sont conçus pour instaurer un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas, prolongeant celui conclu le 26 août, après plus de 50 jours de combats.

Les discussions devraient également finaliser les accords initiaux déjà conclus entre Israël, les Palestiniens et les Nations unies sur la reconstruction de Gaza, gravement endommagée pendant la guerre.

L’autorisation de livraisons supplémentaires par Israël sera conditionnée à l’efficacité du contrôle mené par les représentants palestiniens et des Nations Unies chargés de vérifier que les matériaux ne sont pas utilisés par le Hamas pour reconstruire des tunnels terroristes.

Plus tôt ce mois-ci, les pays donateurs occidentaux et arabes se sont engagés à verser 5,4 milliards de dollars pour reconstruire Gaza.

Le Hamas prétend détenir les dépouilles des soldats Hadar Goldin et Oron Shaul, morts au combat lors de la guerre de Gaza. Le groupe semble prêt à restituer les restes des corps en échange de ses membres emprisonnés en Israël.

Israël, pour sa part, détient les corps de deux commandants du Hamas, tués durant l’Opération Bordure protectrice.

Sources : [i24news.tv Article original

[Elehanan Miller Article original.

Neemdor Semel et Reuters [Ynet Article original