1.95 million d’Israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté

Le rapport sur la pauvreté présenté aujourd’hui (jeudi) par le Bitoua’h Leumi (assurance nationale) dresse un tableau inquiétant.
En 2021, 1.95 million d’Israéliens vivaient en dessous du seuil de pauvreté, parmi eux, 853800 enfants et 212400 personnes âgées. Ce chiffre est en augmentation par rapport à 2020 où 1877594 personnes avaient été recensées sous le seuil de pauvreté.

En 2021, l’année de la sortie de la crise du Corona, le seuil de pauvreté se situait à 2849 shekels par personne et 5698 shekels pour un couple. Un couple avec deux enfants est considéré comme pauvre si ses revenus nets mensuels sont inférieurs à 9117 shekels.

En 2021, 21% des familles israéliennes vivaient en dessous du seuil de pauvreté contre 20.5% en 2020.

Géographiquement, les zones de la périphérie, Jérusalem et les villes à majorité orthodoxe, sont plus pauvres que les autres. 38.7% des familles de Jérusalem vivent en dessous du seuil de pauvreté, 32% à Bné Brak et 44% dans la ville arabe de Rahat. La ville la plus pauvre est Modiin Illit, en seconde position se trouve Beth Shemesh.

Dans la région de Tel Aviv et du centre, le niveau de pauvreté est plus bas que la moyenne.

D’après une étude de l’institut des statisitiques, 26% des ménages israéliens ont déclaré avoir du mal à boucler leurs fins de mois, 10.6% à avoir renoncé à des soins médicaux, 6.9% à avoir renoncé à des médicaments et 5.2% à avoir renoncé à un repas chaud.

Ces données placent Israël en queue de classement des pays de l’OCDE: il est avant-dernier, juste après le Costa-Rica. Les aides octroyées pendant la crise du Corona en 2020 l’avait placé dans la moyenne des pays développés mais depuis le retrait de celles-ci, le pays a de nouveau chuté dans le classement et fait partie des pays avec le plus haut niveau de pauvreté parmi les pays développés.

Pour le ministre des Affaires sociales, Yaakov Mergui, une des leçons de ce rapport est l’effet positif des allocations sur le niveau de pauvreté et il s’engage à agir pour endiguer les raisons de la pauvreté et encourager l’intégration sur le marché du travail de certaines populations parallèlement à une redistribution des richesses plus juste.

Yarona Shalom, directrice du Bitoua’h Leumi conclut :  »Pour faire face aux fossés dans la société, il convient d’augmenter les allocations et de donner des outils et une assistance aux familles et aux particuliers qui se trouvent sur le marché du travail, mais reçoivent un salaire bas, en particulier dans les villes de la périphérie ».

Source : lphinfo.com

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