Détracteurs et thuriféraires de la Méthode « Coué »- du Professeur Netanyahu : 
Comme toujours, il y a des blasés, des critiques ou, dira t-on, plutôt des puristes du Renseignement qui s’expriment en opposition complète, quant à la façon dont le Premier Ministre israélien a choisi de faire éclater au grand jour, la révélation des gros mensonges de l’Iran, accumulés sur plus de 20 ans et, plus particulièrement, depuis 2015 ; date à laquelle Téhéran signe, les yeux dans les yeux des 5 grandes puissances nucléaires mondiales et de l’Allemagne, un traité qui s’avère, à présent, n’être qu’un écran de fumée.
On traversera l’argumentaire de ces sceptiques, tout en cherchant les raisons profondes qui les font se dresser contre ce coup de tonnerre dans le ciel  faussement serein de l’opinion publique internationale. Mais ce qui importe vraiment, c’est, sans doute, que l’objectif assigné à ces informations peut être conçu de différentes manières et qu’au-delà des impératifs professionnels liés au secret, la mission est, au final à visées politico-diplomatiques, -en particulier en direction des patrons de l’AIEA- plus qu’adressée aux initiés du sérail, la « communauté des renseignements ».
Pourtant, certains experts disent : ce qui leur a été montré au soir du 30 avril ne contiendrait  pas de nouvelles informations et détails ou plans qui ne seraient déjà, soit évalués, soit entre les mains de certains services, voire de l’AIEA. Or, cet organisme d’observation international est interdit d’inspection de tous les sites nucléaires militaires iraniens.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale, le professeur Uzi Arad, a déclaré que le Premier ministre n’a pas présenté de « flagrant délit » ou de preuve irréfutable exposant une violation actuelle de l’accord nucléaire avec l’Iran. Or, c’est moins la « preuve matérielle » (tel type de détonateur, telle ogive nucléaire, etc.) en tant que telle, que la capacité d’assemblage, à tout moment de son choix, de l’ensemble du puzzle présenté, qui rend compte de la très nette intention de l’Iran d’aller jusqu’au bout et de fabriquer la bombe, dès que s’entrouvrira la moindre fenêtre d’opportunité.
L’ancien responsable du Mossad, Gad Shimron, fustige Netanyahou pour avoir diffusé des informations sur les écrans de télévision en prime-time, mettant potentiellement en danger la vie des agents du Mossad, au lieu de le partager directement avec le président américain Trump.
Au-delà du droit à la critique professionnelle, les dates indiquées parlent d’une opération ayant eu lieu en janvier 2018, après un travail d’observation, de repérage et de préparation de l’opération d’infiltration et d’extraction des documents, elle-même, minutieusement mise au point depuis 2016 : il s’agirait donc d’une incubation dans le milieu d’environ 2 années, avec un temps suffisant pour procéder à l’exfiltration des agents de terrain éventuellement encore présents, assortis d’au moins 4 mois de vérification et d’analyse complète des éléments relayés. Si le plus grand professionnalisme a bien été observé durant 2 ans, ne peut-on créditer, même sans le savoir précisément, l’équipe sur place, d’avoir bien respecté les précautions nécessaires et suffisantes, en quittant les lieux? Ce que l’on sait, à présent, est qu’ils avaient la police secrète iranienne sur les talons, s’étant aperçue de l’effraction et de la disparition des documents, avant que ceux-ci ne soient sortis d’urgence du pays et que l’équipe d’agents secrets a effectivement eu cette police « sur les talons », avant de disparaître des écrans-radar.
Concernant les « victimes collatérales » de cette équipée à haut-risque, on sait aussi que le responsable des renseignements des Gardiens de la Révolution, chargé de surveiller l’endroit, Hossein Taeb, est sur le fil du rasoir et pourrait être exécuté par ses patrons, ainsi que d’autres responsables des services secrets qui ont échoué à garder le précieux sésame. Zvi Yezkeveli, correspondant des Affaires Arabes de la chaîne dix (et enquêteur sous couverture en France dans les milieux salafistes et frères musulmans), affirme qu’une vague d’arrestations serait en cours en Iran.

De toute évidence, la conférence de presse du Premier ministre Benjamin Netanyahu est devenue lundi soir, le sujet du jour, parmi les anciens responsables du Mossad et les experts israéliens de l’Iran. La plupart d’entre eux ont été impressionnés par le succès opérationnel des services de renseignement, mais, semble t-il, moins par ce qu’il contenait.

En fait, certains d’entre eux disent que si la performance « scénique » de Netanyahou était parfaite, elle manquait d’une chose : la preuve concrète d’une violation actuelle de l’accord nucléaire par l’Iran. Mais pouvait-on s’attendre aux traces enregistrées d’un essai nucléaire souterrain, par exemple, alors même que les cartes exposées par Netanyahu montrent bien, en revanche, les lieux prévus pour de tels essais?

 

 (Photo: Reuters)

(Photo: Reuters)

 

« En tant qu’ancien responsable des opérations, je tire mon chapeau à ceux qui ont obtenu cette information », a déclaré à Ynet l’ancien responsable du Mossad, Gad Shimron. « Obtenir les archives de votre ennemi juré est une opération incroyable de la part de la communauté du renseignement israélien. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on devrait partager avec le public ».

Après avoir fait l’éloge des femmes et hommes du Mossad, Shimron a continué à critiquer sévèrement le Premier ministre et «l’utilisation très infructueuse de l’information par un politicien déguisé en vendeur ou en vendeur déguisé en homme politique ».

« C’est une honte de présenter cette information à la télévision aux heures de grande écoute », a ajouté Shimron. « Il n’y a aucun moyen de savoir quel agent du Mossad il met en danger en faisant cela. Si vous avez des informations, vous devez les partager avec vos alliés, et même dans ce cas, vous devez utiliser mille astuces pour éviter d’exposer la source. »

Sinon que, dans le cas présent, on ne peut pas vérifier si une bonne brochette de ruses diverses n’ont justement pas été employées, avant l’émission de transmission de ces informations au public, de façon à brouiller suffisamment les pistes? qui pourraient éventuellement remonter jusqu’à une ou des sources identifiables. Il n’y a, peut-être que si c’était l’Iran qui nous révélait avoir arrêté des « agents », ou même si c’était, demain, le cas, par des enquêtes rétrospectives, visant à châtier des coupables,que nous pourrions avoir la confirmation d’une « indiscrétion » dangereuse.

Tout d’abord, serait-ce dans l’intérêt de l’Iran de « confirmer » la perte de ses documents, par l’exposition de têtes à trancher? D’autre part, même l’émission et le contenu des détails apportés au public font l’objet d’une sélection très pointues, faisant le départ des choses entre le communicable au public et les éléments n’intéressant strictement que les initiés, des renseignements et de la sphère des décideurs politiques, au plus haut niveau. On ne voit pas pourquoi cette distinction, ce travail fin de discernement n’auraient pas été opérés ces derniers jours, entre Yossi Cohen, le visiteur américain Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA et nouveau Secrétaire d’Etat, -voire le passage récent du Général Votel, chef des troupes de la coalition en Syrie- et troisièmement, « l’acteur » de dernière ligne, Bibi Netanyahu. Gageons, au contraire, que c’était bien le sens de ce ballet diplomatique de mise au point, auquel on a assisté ces derniers temps. D’autres éléments ont été communiqués aux chefs d’Etat de pays alliés, dont l’Allemagne, la France de Macron, la Grande-Bretagne de Theresa May et, tout particulièrement, lors des coups de fil avec Donald Trump, en amont des révélations publiques.

Gad Shimron. "Une opération incroyable"

Gad Shimron. « Une opération incroyable ». 

 

Shimron dit qu’il a discuté de la question lundi soir avec d’anciens collègues du Mossad. « Ils ont été choqués par l’utilisation aberrante de cette information : si Netanyahu voulait (que le président américain Donald) Trump ait connaissance de cette information, il aurait pu la partager avec lui par les voies acceptables ». Certes et on a envie de dire que ces « anciens » sont dans leur rôle de rappeler toutes les exigences liées à leurs missions, mais qu’à un moment donné, ils restent au service de cette vérité d’Etat où la décision politique doit soupeser la « manière » la plus efficace stratégiquement, pour en rendre compte et avec qui.

« L’intérêt iranien est d’éviter une guerre avec Netanyahou et Trump »

Dr. Soli Shahvar, directeur et fondateur du Centre Ezri pour l’Iran et le golfe Persique et spécialiste des études iraniennes, a déclaré que les informations présentées lundi ont le pouvoir d’influencer Washington, mais pas Téhéran.

« Les Iraniens ne savaient certainement pas (jusqu’à hier soir) que les fichiers avaient été dérobés par les gens du Mossad, et il est possible qu’ils n’aient découvert qu’aujourd’hui qui aurait pu les voler ; mais en dehors des dénégations et de répéter que ce n’est qu’un vieux programme qui n’existe plus, je ne sais pas. Je pense qu’ils vont pouvoir faire quoi que ce soit. « . En un mot, ils sont pris la main dans le sac. l’élément essentiel d’un « programme » est, précisément, sa capacité, à un moment opportun, d’être reconstitué à volonté. Et c’est ce que dit, de son côté, David Albright, spécialiste de l’ISIS (Institut des Sciences et de Sécurité International), qui contrôle la validité et l’application des Traités de Non-Prolifération : l’essentiel, ici, est de démontrer et de confirmer l’intention jusqu’au boutiste de l’Iran, celle de conserver dissimulés tous les éléments nécessaire à l’atteinte de son objectif ultime.

Selon le Dr Shahvar, les Iraniens vont, maintenant, probablement concentrer leurs efforts  sur le déni de l’information avant le 12 mai, quand Trump doit annoncer s’il retire les Etats-Unis de l’accord nucléaire.

« Ils diront probablement que c’est une provocation israélienne », a-t-il dit. « Je suis certain qu’il y a quelques commandants de gardiens de la révolution qui sont des « gâchettes faciles » et qui veulent se venger, mais il y a un Conseil du Discernement et il y a un équilibre entre les différents courants ».

« En fin de compte, l’intérêt iranien est d’éviter une guerre avec un Premier ministre israélien déterminé et un président américain militant d’une action musclée ».

 (Photo: Roee Idan)

(Photo: Roee Idan)

 

Le chercheur Roee Kahanovitch est d’accord avec la plupart des remarques de son collègue. « Les commentaires de Netanyahu », estime-t-il, « visent à convaincre les Européens et Trump de se retirer de l’accord. Pour les Iraniens, sa présentation n’est pas surprenante et ce ne sont pas des choses que nous ne savions pas. « 

Selon Kahanovitch, « les Iraniens se considèrent comme une puissance régionale, ils ont transformé la Syrie en arrière-pays (ou profondeur stratégique), où ils développent leur armement « .

Comme son collègue, Kahanovitch est également sceptique quant à une attaque iranienne directe contre Israël. « Leur armée de l’air est extrêmement démodée, mais j’imagine qu’il y aura une réplique, peut-être à l’étranger[attentat contre des représentations ou contre la Diaspora juive] ou dans les hauteurs du Golan. »

Prof. Uzi Arad. "Je ne sais pas ce que Netanyahou voulait accomplir" (Photo: Akex Kolomosky et AFP)

Prof. Uzi Arad. « Je ne sais pas ce que Netanyahou a voulu accomplir » (Photo: Akex Kolomosky et AFP)

 

Uzi Arad, ancien conseiller à la sécurité nationale, estime qu ‘«il n’y a pas de nouvelles informations là-dedans, qui n’étaient pas connues auparavant.

« Si l’intention avait été de créer une justification pour l’abandon de l’accord nucléaire sous la forme d’un » flagrant délit », exposant une violation actuelle des conditions de l’accord, il aurait certainement laissé tomber une énorme bombe. En pratique, cependant, il n’y a rien de nouveau dans la présentation, il a intégré des éléments historiques (qui datent) et aucune preuve d’une infraction iranienne ou d’une violation de l’accord depuis sa signature.

« Je ne sais pas ce qu’a voulu faire Netanyahou, il voulait peut-être attirer l’attention sur le fait que les Iraniens avaient menti de façon flagrante dans le passé, mais comme il y a une anticipation globale de ce que sera la décision de Trump dans les prochains jours, Netanyahu voulait illustrer que l’Iran travaille à produire des armes et qu’il a menti, ment encore et mentira à ce sujet hier, aujourd’hui et demain. « 

Au contraire, David Albright, de l’Institut qui évalue le respect ou les violations des accords de non-prolifération, trouve beaucoup de points positifs aux révélations faites par Netanyahu. Il établit un net distinguo entre ces indices étayés de violation permanente de la part de l’Iran, et le ressentiment mondial qui n’aurait pas manqué de s’exprimer à leur encontre, si des pays comme la Libye ou l’Afrique du Sud -au moment du démantèlement de leurs programmes respectifs – avaient manœuvré de la sorte et s’étaient joué des inspections. Dans la conscience internationale, ceci aurait été l’équivalent d’un « meurtre sanglant » des accords passés. Avec toutes les conséquences coercitives qui peuvent en découler.

Ces révélations n’invalident pas forcément les nécessaires « corrections » à apporter à l’accord, au point de devoir le rejeter intégralement : ceci un peu dans la perspective des leçons qu’il faudrait en tirer, selon la réaction d’Emmanuel Macron, par exemple : faire de ces informations l’outil de révision des failles de l’accord et ne plus lâcher l’Iran,concernant les inspections « incontournables ».

Pour Albright, c’est, au contraire, une chance à ne pas manquer de « clouer » l’Iran au pilori de ses propres mensonges et de le reprendre point par point sur ses manquements et violations du Traité de Non-Prolifération. Le bon moment et le bon moyen de pousser cet Etat-Voyou de le contraindre à révéler les dessous des programmes (balistiques et nucléaires) et de l’obliger à s’en débarrasser, à l’aune de ce qu’on espère que réalisera bientôt la Corée du Nord. La cartographie apportée par les renseignements israéliens pousse la communauté internationale à mettre chacun de ces points sous une surveillance accrue à long terme de toutes les installations et de toutes les personnalités impliquées dans ces programmes.

Selon le spécialiste des renseignements américains, ce dossier ne marque pas seulement, une perte majeure de crédibilité de toute l’équipe Rouhani-Zarif, le masque ou la couverture d’un régime qui ne change jamais rien à ses habitudes et objectifs fondamentaux. Il remet totalement en question la crédibilité des services de renseignements américains, quand un John kerry, en 2015, a prétendu : « Nous avons une connaissance absolue des travaux de l’Iran » : certains détails ont pu être inférés, déduits ou évalués comme « plausibles » ( au itre de l’hypothèse de travail) par les services occidentaux. Mais ils n’en avaient justement pas la preuve, notamment, mais ce n’est encore qu’un exemple, en ce qui concerne la conception d’ogives nucléaires. Le Mossad israélien apporte donc les preuves de l’avancée de ces divers travaux à assembler, pour obtenir la vision d’ensemble de ces programmes et de leurs applications.

Albright, toujours, affirme que ces renseignements étayés comblent les lacunes profondes dans la connaissance occidentale de ces programmes. Mais, au-delà de cela, ils révèlent la nette et irréfutable intention des Ayatollahs de fabriquer coûte que coûte la bombe, à partir de tous les éléments destinés à être assemblés plus tard, grâce aux documents de travail soigneusement conservés et dissimulés. Si cette intention n’existait pas, il leur aurait suffit de démanteler, de détruire ces plans.

Ces révélations représentent l’état de crise majeure dans lequel se trouve le traité de no-prolifération : si, comme c’est maintenant, prouvé, l’Iran ment depuis plus de 20 ans au monde entier, et encore plus depuis 3 ans de signature de l’accord, alors l’Iran doit payer le prix ferme de sa trahison du monde entier,à seule fin de stopper définitivement tous les futurs violateurs des mêmes traités dans leur potentielle intention de les rompre.

Reste à Donald Trump, le 12 mai, à évaluer le prix de cette condamnation internationale, en tout cas, celui que veulent imposer, côte à côte l’Amérique, Israël et une poignée d’alliés dont il faudra s’assurer la fidélité aux principes (de non-prolifération) ou, tout simplement et prosaïquement, leur perception du danger réel, qu’ils encourent, à être simplement les voisins d’un Etat-voyou prêt à les pulvériser au seul motif de son ambition d’hégémonie mondiale.

Par Marc Brzustowski, avec sources diverses : Roy Rubinstein, Itamar Eichner de Ynet ; Eli Lake de Bloomberg, David Albright de l’ISIS, etc. 

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6 Commentaires
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johanan

En déplaçant l ARCHE D ALLIANCE, le Roi DAVID , de mémoire bénie, chantait et dansait.
La sœur du Roi , l a critique en disant que ne n’est pas la la tenue de un Roi.
Le saint béni soit t il a fermé son sein a jamais

les critiques vont bon train mais l art est difficile.

AJJ

Je ne comprend pas cette initiative et cette polémique. Trump a dénoncé cet accord et le confirmera le 12 mai. Reste à savoir quand des frappes sont prévues sur ces sites et avec qui…

yacotito

Junkel,

le probleme n’est pas celui que vous soulevez: qui de la CIA ou du Mossad est plus performant.
On s’en fout: le principal est de contraindre l’Iran à un nouvel accord et de contrôler complètement son application (ce qui n’est même pas le cas pour l’accord passoire actuel).
C’est dans l’interet du monde libre, le reste, ce sont des querelles d’orgueil mal placé

jankel

Cette actiion du Mossad n’est-elle pas une gifle à la CIA, State Department et autres Hostiles US?
C’est la surprise de la confirmation par l’action israélienne, que la nullité des CIA et Kerry/Obama frappe le plus les spectateurs du grand jeu!
Le Monde a besoin des israéliens qui trouvent tout en une nuit de maestria, après deux ans de recherches secrètes, pour savoir ce qui se passe en Iran avec qui ils Négocient depuis des annéeset et concluent un marché de dupes!
On rigole bien…!
Euro-Américains, On est géré par des Flèches! On est rassuré!

SAPORTA ALAIN

Nous sommes dans une période électorale,de plus il ne reste que quelques jours avant que le président des USA prenne une décision sur le traité Iranien
Alors tout est permis pour se faire entendre …………..
Dans les prochains jours nous verrons bien la réaction de l’Iran à suivre donc l’escalade

Jge france reaara

Le deni des europeens , leur hostilite a l etat Juif , l immigration  » choisie  » entrainent cette vieille europe vers le declin .